dimanche 12 avril 2015

RIEN NE SE PERD





RIEN NE SE CRÉE





TOUT SE ZEDVETTE

samedi 11 avril 2015

DOGS                LES MEILLEURS    CHIENS-CHAUDS

vendredi 10 avril 2015

ABÉCÉDAIRE D'APOSTROPHES par Bernard Pivot - paru dans LIRE N°177 de juin 1990

L = lunettes

Au printemps 1983, je m'aperçus que, tout en aimant toujours autant les livres, ceux-ci semblaient me fuir. Ils prenaient leurs distances, ils s'éloignaient de moi, le fossé entre mes yeux et les livres s'élargissait. En vérité, c'était moi qui les repoussais pour mieux les lire, et je n'avais plus les bras assez longs pour leur donner les meilleures garanties d'être bien lus. Il fallait me résoudre à porter des lunettes. Salauds de livres !
Quelque temps après, je reçus des romans de débutants où, pour la première fois, on m'envoyait des « hommages respectueux ». Je trouvais ces jeunes gens idiots, lèche-bottes ou mal intentionnés. Mais les « hommages respectueux » devinrent de plus en plus nombreux et ne se limitèrent pas à la production romanesque. Salauds d'auteurs !

jeudi 9 avril 2015


le portrait d'Iggy Pop, David Bowie 1978 / the picture of James Osterberg, David Jones 1978

mercredi 8 avril 2015

DERNIER TANGO À L.A. (12)

Le lendemain soir, à l'heure dite, John débarque au Madison Square Garden, littéralement dévoré par le trac. Après avoir vomi backstage, il est sur le point de renoncer quand Bernie Taupin, le parolier d'Elton, le pousse littéralement sur scène aux deux tiers du concert, comme cela était prévu. Et Elton annonce, non sans fierté : « Comme c'est Thanksgiving, nous nous sommes dit que nous allions faire de cette soirée un événement un peu joyeux en invitant quelqu'un à nous rejoindre sur scène » John arrive, mâchant nerveusement son chewing-gum comme il l'a toujours fait en concert, les yeux dissimulés derrière ses lunettes noires. Il salue longuement le public, et soudain c'est l'émeute : 18000 personnes deviennent totalement hystériques. Même s'il est encore nerveux, Lennon prend rapidement ses marques et se lance avec Elton dans une version débridée de Whatever Gets You Thru the Night. Au moment d'entamer I Saw Her Standing There, Lennon esquisse même un semblant de plaisanterie, en annonçant : « Un morceau écrit par un ancien fiancé à moi, nommé Paul ! ».
Trois petites minutes plus tard, c'est terminé. Tout le monde s'étreint et pleure, et Lennon disparaît dans les coulisses. On ne le reverra jamais plus sur une scène. Tandis que Elton termine son show, Yoko, venue assister secrètement à l'événement, le rejoint dans les loges, où ils restent un long moment assis, comme seuls au monde, non loin de May Pang visiblement mal à l'aise.

(à suivre)   © Manuel Rabasse 2014

mardi 7 avril 2015

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I+Got+You+Babe
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lundi 6 avril 2015

Émargeant au registre des chiens parlants, je peux dire que j'ai de la chance. J'ai pu ainsi combiner pas moins de six déterminants : chien, chienne, non parlant, parlant, homme, femme. Je mesure ma chance. Pour vous, chers lecteurs humains de souche, ce n'est pas pareil. Vous avez été mis devant un choix ridicule : masculin ou féminin. Comme si on ne pouvait pas avoir aussi hermaphrodite ou tricéphale, ou bien transvégétal ou alter- mondialiste. Et le reste est à l'avenant. En France - mais ailleurs ce n'est pas mieux - l'offre politique est ridicule. Deux partis dits "de pouvoir" qui se refilent le bâton merdeux tous les cinq ou dix ans, un parti opportuniste qui cherche l'adhésion du peuple en flattant ses bas instincts en se disant qu'un jour il tirera les marrons du feu, donc qui les attise, les feux, car il n'y en a pas qu'un, et enfin (cette phrase est trop longue) des cercles de réflexions, des mouvements d'opinion, des partis "de garniture" qui rêvent un jour de faire l'appoint lors de la distribution des maroquins. Et en chefs de bandes : un égocentrique ravagé de tics, avide de puissance et ivre de convoitise, un curé de campagne couperosé qui court après ses ouailles et une virago au verbe haut qui jouit du pouvoir grandissant qu'elle exerce sur le petit peuple qui deviendra grand. Rien qui donne envie (d'avoir envie).

dimanche 5 avril 2015


UP NORTH
THERE WILL BE





NO ZVT





TODAY THANK YOU

samedi 4 avril 2015

vendredi 3 avril 2015


       Droopy Goldman                       à :                                     Alain Souchon
       9, rue Rosa Luxemburg                                        46 av. du Patio Mexicain
       51307 Vitrify-le-François                                   75015 PARIS CHEVAL 339


                                                                                      Vitrify, le 2 avril 2015

           Cher Alain,

       J'ai regardé sur France 3 l’émission qui parlait de vous et de Laurent Voulzy.
       La première chose qui m'a frappé c'est la durée de votre carrière, commencée
       pourtant sur le tard, vers trente ans si j'ai bien compris. Pareil pour Laurent
       Voulzy, mais il faut dire qu'en 1977 à vingt-huit ans, il en paraissait vingt.
       Vos talents respectifs de parolier hors pair et de mélodiste surdoué font de
       vous les Lennon-McCartney français, avec la particularité d'en avoir un seul
       pour le prix de deux, mais là je vous charrie. En réalité, avec la guitare de
       Laurent et votre sens du beat mid tempo, vous incarnez les French Beatles.
       Bravo pour J'ai dix ans, Le soleil donne, Foule sentimentale, Le pouvoir des
       fleurs, Parachute doré et tant d'autres qui m'ont ému aux larmes.
       Alain, je voulais vous dire aussi que je ne vous en veux plus pour Popopo
       Ce texte ironique, méchant, voire diffamatoire envers Ernesto Guevara m'était
       resté en travers de la gorge depuis 2008, jusqu'à ce que je me rende compte
       l'autre soir que, comme tout le monde, vous aviez le droit à la mauvaise foi.
       Chacun la pratique et la subit et ne s'en porte finalement pas plus mal.
       Un ancien disquaire de ma connaissance m'a bien dit un jour que Lou Reed
       n'était qu'une petite pédale merdeuse, et Georges Brassens lui-même confes-
       sait avoir parfois cédé à la tentation d'un bon mot qui ne reflétait pas sa pensée.
       Un jour, quelqu'un vous montrera que vous vous êtes trompé sur le Che, et que
       la désinformation ou la méconnaissance ont faussé votre jugement.
       Quoi qu'il en soit, je vous dis merci pour tout et à se rencontrer. Où ? Quand ?
       Comment ? Dieu seul le sait, mais il ne le dira pas puisqu'il n'existe pas.
       Portez-vous bien. Amicales pensées à vous deux,

                                                                                              D.Goldman

                                                                                                                                                                                                  

jeudi 2 avril 2015

C'est ça l' Iran... les femmes à voile, oui... les hommes à vapeur, non...
© Bernard Mabille

mercredi 1 avril 2015

DERNIER TANGO À L.A. (11)

Entre-temps, John est revenu à New York où il entreprend d'apporter la touche finale à Pussy Cats et de régler ses problèmes avec l'Immigration. Ayant également réussi, moyennant la coquette somme de 90.000 dollars, à persuader Phil Spector de lui restituer les bandes du fameux Rock'n'Roll, il a enfin la possibilité de boucler - en cinq jours seulement - les derniers titres de l'album.
En attendant le 28 novembre, date du concert d'Elton John, il s'occupe en assurant la promo de Walls and Bridges. Assez ironiquement, les interviews qu'il accorde à la presse anglaise ont lieu juste à côté d'une convention Beatles, à l'occasion de laquelle il finit par avouer à la journaliste Lisa Robinson qu'il collectionne lui-même les objets Beatles « Elton John m'a offert des poupées Beatles. Je n'ai pas la lunchbox. J'aimerais bien. C'est plutôt utile comme objet »
Une semaine avant le concert du Madison Square Garden, John assiste à un show d'Elton John à Boston. Une prestation dont il ressort terrorisé, face à l'aisance du musicien et à la ferveur du public. Pourtant, malgré son appréhension, il se rend le 27 novembre aux répétitions avec Elton et son groupe. Le choix des chansons se porte sur Whatever Gets You Thru the Night, la version dite reggae de Lucy in the Sky with Diamonds et, plus curieusement, à la suggestion d'Elton, sur I Saw Her Standing There des Beatles, une chanson que Paul a toujours chantée.

(à suivre)   © Manuel Rabasse 2014

mardi 31 mars 2015


  FHLOSTON SAMOURAÏ                                                              [ collection particulière ]

lundi 30 mars 2015

la paresse est la mère de certains vices... notamment le vice de forme... et quand la forme n'y est pas, le reste ne va pas... c'est comme l'appétit et le bâtiment...

dimanche 29 mars 2015


STIMULER                                      STRICHER                                      FAIRE STOUFRIR
ZINOVIEV





KAMENEV





STALINE

samedi 28 mars 2015


rouges et jaunes et gris                                                         reds and yellows and greys

vendredi 27 mars 2015

BOSS, la marque d' Hugo Boss

=

une contrepèterie qui sent bon

=

BOSS, la marque du beau gosse

jeudi 26 mars 2015

WELL IT'S
NINETEEN
SIXTY NINE
OH KAY
ALL ACROSS
THE USA

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THE FOUR
STOOGES

IGGY POP
RON ASHETON
SCOTT ASHETON
DAVE ALEXANDER

mercredi 25 mars 2015

DERNIER TANGO À L.A. (10)

Pourtant, si l'on en croit Elliot Mintz, "pour une journée d'incohérence alcoolisée, il y en avait dix où il était parfaitement clair". Notamment lorsqu'il reçoit Cynthia et Julian, qu'il emmène plusieurs fois à Disneyland, et surtout quand il prend en main l'enregistrement d'un album de Nilsson, Pussy Cats. Lennon réalise qu'au milieu du chaos qu'il engendre plus ou moins malgré lui - le nombre de stars hollywoodiennes qui débarquent en studio ou dans la grande maison qu'il loue à Santa Monica est carrément hallucinant - il est le seul capable de prendre des responsabilités.
Les séances de Pussy Cats démarrent le 28 mars 1974 aux studios Burbank, avec plus ou moins les mêmes musiciens que ceux qui officient sur Oldies but Mouldies, et bénéficient, dès la première semaine, de la visite inattendue de Paul et Linda McCartney de passage en ville. La soirée finira par une longue jam sur Midnight Special, au cours de laquelle les fameuses harmonies vocales, passablement entamées par l'alcool toutefois, résonneront pour la toute dernière fois. Le partenariat ATV/Northern Songs ayant été dissous et Klein évincé, les rapports entre les deux vieux complices se sont nettement améliorés. D'ailleurs, quelques mois plus tard, au cours d'interviews données à la presse anglaise, Lennon évoque pour la première fois la possibilité de reformer les Beatles.
« Il n'existe aucune loi qui dise que nous ne ferons plus rien ensemble, et aucune loi qui dise qu'on le fera. Si on faisait quelque chose (ensemble) je suis certain que ce ne serait pas permanent. On le ferait juste pour ce moment-là. Je pense que nous sommes plus proches à présent que nous ne l'avons été depuis longtemps ».

(à suivre)   © Manuel Rabasse 2014

mardi 24 mars 2015

mon frère est né la même année que Daniel Cohn-Bendit... il arrondit pas les angles de Klaus Nomi... il coupe pas les cheveux de Nina Hagen en quatre... son fils est major de promo à Sciences Po... lui il adore Kraftwerk et Joy Division... die Freudenabteilung... et sa fille elle aime Wim Wenders, encore un de 1945... Der Amerikanische Freund... Der Stand der Dinge... Der Himmel über Berlin... et certains me disent que le déterminisme est une vue de l'esprit...

lundi 23 mars 2015

FRAGMENTS D'UN MANIFESTE CANIN (67)

La musique est ma sœur, nous sommes sortis d'un même ventre, d'un même air, d'une même mer. Et si elle est ma sœur, je suis son frère. Pourquoi cette fraternité me serait-elle inaccessible ? Au prétexte que je suis un chien parlant ? « Hélas », comme soupirait dans Le Samouraï le commissaire (François Périer) devant Jef Costello (Alain Delon) qui lui demande après son interrogatoire s'il peut s'en aller, planté devant le bureau, les mains dans les poches de son imper et le feutre sur la tête. Oui, à mon corps défendant, à mon esprit divaguant. Humain par le sang, chien par le sol, et néanmoins frère de la musique, voilà ce que j'indiquerais sur ma plaque anthropo-canimétrique si l'on me catapultait aux confins de l'univers à la rencontre de formes alternatives d'évolution. Mais jamais l'agence spatiale européenne ni son homologue chinoise n'accepteraient de relayer un message aussi sibyllin. L'humanité aime se présenter comme maîtresse de ce qu'elle ne maîtrise pas et propriétaire de ce qu'elle ne possède pas. Je resterai donc couché dans mon panier, assis sur mes pattes arrières ou debout face à l'indéfini, suivant l'heure de la jour- née et les fluctuations de mon humeur de chien. J'attendrai que l'improbable se produise tout en sachant qu'il ne se produira pas. Et  c'est ainsi qu' Alexandre Vialatte a été grand.

dimanche 22 mars 2015


  17 rue Pierre Rigaud
HI EVERYBODY ! IZ





EVERYTHING





ALRIGHT ?

samedi 21 mars 2015


                                                                                                      94  Ivry-sur-Seine

vendredi 20 mars 2015

quand ça va mal... j'essaie d'appliquer la méthode indiquée par Y'ug il y a longtemps... sur la route de Lisbonne en 1983... faire un pas de côté disait-il... regarder son malaise de l'extérieur, comme le ferait une vache qui regarde passer un train... il parlait d'un ton si apaisant que ça m'aurait presque amusé, si le propos n'avait été aussi sérieux... c'est une des facettes magiques de Y'ug, présenter les choses graves de manière rassurante... ~)(~

jeudi 19 mars 2015

ils votez, vous wotey, je vortex

mercredi 18 mars 2015

DERNIER TANGO À L.A. (9)

Même si toute cette histoire a sans doute été un peu exagérée, les exactions de Lennon en compagnie de Harry Nilsson, qui est devenu son compagnon de beuverie préféré, puis de Keith Moon venu rejoindre la petite bande de fêtards, sont généralement avérées. Il y a d’abord cette soirée de février 1974 au Troubadour, où se produit la chanteuse Ann Peebles, alors au sommet de sa carrière grâce au formidable I Can't Stand the Rain. Même s'il déclare qu'il s'agit de la meilleure chanson de tous les temps, Lennon a l'idée saugrenue d'arborer une serviette hygiénique trouvée dans les toilettes de l'établissement en guise de couvre-chef pendant la prestation de Peebles. Puis, le 12 mars, au même endroit, c'est le grand retour des Smothers Brothers, un duo de comédiens et musiciens folk, dont le Comedy Hour télévisé était très populaire dans les années 60, avant qu'il ne soit supprimé pour cause de sympathie avouée du duo pour la contre-culture. Ce soir-là, John et Nilsson entonnent à tue-tête le même I Can't Stand the Rain de Peebles, avant d'être pris à partie par le manager des Smothers Brothers et de se faire éjecter du Troubadour. J'étais comme un poulet sans tête, déclarera ensuite Lennon. « Je me réveil- lais dans des endroits étranges, ou bien je découvrais des trucs sur moi dans le journal racontant des choses extraordinaires que j'avais faites, pour moitié vraies et pour moitié fausses. Et je me suis retrouvé dans une sorte de rêve dingue pendant un an...»

(à suivre)   © Manuel Rabasse 2014

mardi 17 mars 2015

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lundi 16 mars 2015

penser à mes parents me calme... ils me consolent... de quoi, je ne saurais le dire... de rien en particulier, alors peut-être que le mot juste est rassurer et non pas consoler... ils tiennent la peur à distance réduite, mais tangible... comme dans les bureaux de poste existe une ligne au sol qui matérialise une "zone de confidentialité"... ce n'était pas le cas de leur vivant, mais ça l'est aujourd'hui... on dirait qu'un père, une mère, en abandonnant ce qu'il leur reste de force dans les derniers jours, libèrent un volume de réassurance qui double, triple, décuple en changeant d'attributaire... encore faut-il être là et accepter ce legs... voilà, je l'ai pris et tant pis si ce n'est qu'une illusion, car elle est vite dispersée, ventilée par le pouvoir de l'esprit... d'un autre côté... on the other hand... calmer quelqu'un qui est déjà d'un naturel calme est quelque chose d’aléatoire... comme graisser les plumes d'un canard... mais ça marche, je l'ai expérimenté... une image de ma mère est mother nature's son de paul... une image de mon père est yer blues de john... l'avantage de ces pensées minimalistes, c'est que le corps n'a pas besoin d'extension... ni l'esprit d'improbable développement... on reste dans un périmètre de sureté qui va du trapèze de la plante des pieds au faux-plat sur le dessus du crâne, la fontanelle du nouveau-né...~)(~

dimanche 15 mars 2015


Travel Center Pilot                                                                                 California 2008
MIEUX VAUT ÊTRE

ZVT

QUE

MAL ACCOMPAGNÉ

samedi 14 mars 2015


The Big One                                                                                          California 2008

vendredi 13 mars 2015

l'un après l'autre, nos miroirs se troublent, leurs tains ternissent, noircissent... nous vieillissons à vitesse vw... nos miroirs à vitesse xyz, vu qu'à de rares exceptions près, ils sont plus âgés que nous... le jour venu, ils déclarent fort faible et vont voir ailleurs... plus de nouvelles, silence radio... j'en déduis que ailleurs est nulle part... un lieu absurde, un non-lieu que nous, bartleby par la barbichette, préférerions ne pas... ~)(~

jeudi 12 mars 2015

chat neige                                                snow cat

mercredi 11 mars 2015

DERNIER TANGO À L.A. (8)

Les clés en sont confiées à Phil Spector, avec qui l'ancien Beatle a enregistré ses deux premiers disques post-Beatles, Plastic Ono Band et Imagine, et les musiciens constitués d'un aréopage de requins de haut vol au nombre desquels figurent Jim Keltner, Klaus Voormann, Steve Cropper et Jesse Ed Davis. S'échelonnant d'octobre à décembre 1973, les séances du futur Rock'n'Roll, on le sait, dégénèrent très vite, Spector s'illustrant surtout par ses déguisements extravagants, sa consommation gargantuesque de cognac Courvoisier, son penchant qui s'avérera funeste pour les armes à feu et le kidnapping final des bandes enregistrées. Lennon n'est pas en reste, décrit par Jim Keltner comme "assis la plupart du temps sur un tabouret un casque sur les oreilles, avec un seau rempli de vodka d'une taille carrément ridicule à ses pieds". Installé avec May Pang dans la maison du producteur Lou Adler, Lennon "biberonne, comme jamais depuis mes 20 ans". Il laisse surtout libre cours à la partie la plus destructrice de sa personnalité, malgré la présence a priori rassurante de Mal Evans, l'ancien roadie des Beatles, qui le raccroche à ses racines liverpuldiennes. À Los Angeles, les frasques de Lennon deviennent vite légendaires, même si tout le monde fait son possible pour éviter qu'elles ne s'ébruitent dans la presse afin de ne pas aggraver son cas vis-à-vis de l'INS. Mais même celles qui paraissent les plus invraisemblables, telles que narrées par Albert Goldman dans son abominable Une vie avec les Beatles, seront a posteriori confirmées par des sources plus fiables. Il y a ce jour où, excédé par l'attitude laborieuse de Spector, il manque de violer May Pang devant tous les musiciens, avant de sortir du studio avec Jesse Ed Davis, de rouler une énorme pelle à celui-ci, puis de le repousser violemment. Une fois en voiture, il entreprend de rouer de coups les autres passagers, en hurlant alternativement : « May ! Yoko ! May ! Yoko ! ». Arrivé à Bel Air, Lennon tente d'étrangler Phil Spector, qui heureusement ne se déplace jamais sans George, son garde du corps. Celui-ci finit par ligoter Lennon à son lit, mais ce dernier, totalement incontrôlable, parvient à se libérer et commence à balancer les meubles par la fenêtre. Lennon finira par se calmer dans les bras de Tony King, un employé du label Apple, non sans avoir réduit en poussière la collection de disques d'or accumulée par Lou Adler grâce aux Mamas & the Papas.

(à suivre)   © Manuel Rabasse 2014

mardi 10 mars 2015

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groove
shark.
com/s/
Tainted
+Love/3
xCFTC
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lundi 9 mars 2015

longtemps je me suis levé de bonne heure, de bonne humeur, même au cœur de golfes pas très clairs, de brouillards persistants... puis cette légèreté a disparu pour laisser place à un temps lourd, c'était le blocus... un embargo musculaire et tendineux imposé aux portions désunies de ma géographysique, renversée dans la nuit par un putsch... à leur tête, un quarteron de cinéastes vautrés dans le cauchemar américain... peckinpah, ridley scott, tarantino (compte double)... envolé le nid douillet des utopies, mon lit était le linceul de ma naïveté, morte d'avoir cru que la vie est construite sur des plans inspirés des chansons de tonton georges, celui qui brasse du sens... ensuite il a fallu expliciter le mot réveil... d'un côté ce truc qui s'emballe sur commande à l'heure qu'on lui dit... de l'autre cet état de conscience intermédiaire de l'esprit qui passe de la confusion du rêve à la confusion du réel... au fil des ans, j'ai progressivement retardé le moment de la levée du corps, jusqu'à la fixer à 08h52 sur l'écran du téléphone... dans les années 2000, le téléphone a supplanté le réveil-matin... les chiffres 0,8,5,2 formant une ligne ascendante, verticale et centrale sur le clavier, il était tentant de choisir cet instant de basculement... un temps qui ne supporte ni demi-mesure, ni inversion... 25h80 est une heure difficile ~)(~

dimanche 8 mars 2015


rock and roll animal
ZYX





WVU





TSR

samedi 7 mars 2015

remorques                                                                                                       trailers

vendredi 6 mars 2015

> dis donc droupie, y a quand même un problème !
- quand y en a un ça va... c'est quand y en a plusieurs hein ?
> oui, ton admiration pour Franklin Roosevelt
- de l'admiration, mais surtout du respect
> ah bon... tu respectes la façon dont il a savonné la planche à de Gaulle ?
- que veux-tu... il défendait les intérêts des États-Unis
> en le prenant pour un gros jambon
- oui, et pour faire bonne mesure, il poussait Churchill à faire pareil
> et le coup de la monnaie française imprimée aux USA en 1944 ?
- c'est vrai qu'il tentait parfois les coups les plus bas
> il voyait la France comme une étoile de plus sur la star spangled banner
- à l'été 44, oui, on peut le dire comme ça
> et ça ne te gêne pas ?
- non, parce qu'à la finale c'est quand même bien de Gaulle qui l'a mouché
> oh yeah, avec son grand tarin !
- et sa vue haute...

jeudi 5 mars 2015

EN 1980, KEVIN ROWLAND ÉTAIT ÉNORME
AUJOURD'HUI, IL EST MAIGRE
http://grooveshark.com/s/Burn+It+Down/4Nm1Wk?src=5

mercredi 4 mars 2015

DERNIER TANGO À L.A. (7)

Le 18 septembre, John s'envole pour Los Angeles en compagnie de la ravissante May Pang qui doit lui servir tout à la fois de gouvernante, d'assistante et de maîtresse. « Yoko m'a littéralement foutu à la porte, racontera-t-il plus tard. Je ne suis pas parti en disant que j'allais me faire un trip de célibataire rock 'n' roll. Elle m'a vraiment dit : Fous le camp et j'ai répondu : OK, OK, je m'en vais... célibataire et libre. J'avais été marié toute ma vie et je me suis dit : Whoooyippie ! Mais ça a été vraiment horrible » C'est là que commence ce que John lui-même va appeler son "Lost Weekend", en référence sans doute à un classique du film noir réalisé en 1945 par Billy Wilder, avec Ray Milland dans le rôle d'un jeune écrivain alcoolique qui se retrouve seul un week-end à New York à lutter contre ses démons. Lennon, lui, n'est pas seul : dès son arrivée avec May, il est accueilli par Elliot Mintz. Ancien DJ qui s'est fait virer pour avoir diffusé en intégralité et sans interruption Some Time in New York City à l'antenne, il travaille désormais pour l'émission Eyewitness News sur la chaîne ABC.
D'après Mintz, dès que John a débarqué, il n'avait qu'une seule idée en tête : retrouver Yoko. Se révèle ainsi toute l'ambiguïté de ce "week-end perdu". Lennon va se comporter comme le plus invétéré des célibataires tout en appelant Yoko vingt fois par jour, celle-ci contactant May presque aussi souvent pour être au courant des faits et gestes de son mari. Ce qui est certain, c'est que John est complètement paumé. Théoriquement, il est censé rencontrer les gens de sa maison de disques, Capitol, pour promouvoir Mind Games, puis profiter de sa présence à Los Angeles pour régler un vieux contentieux avec l'éditeur Morris Levy. Ce "conflit" - qui finira devant les tribunaux - va obliger Lennon à enregistrer au moins trois chansons tirées du très abondant catalogue que possède celui que l'on surnomme "La Pieuvre" dans le métier. Un catalogue riche en classiques du rock'n'roll et du rythm'n'blues, obtenus dans des conditions souvent douteuses, mais qui inspirent suffisamment Lennon pour qu'il envisage d'enregistrer un album complet dont le titre de travail est Oldies but Mouldies.

(à suivre)   © Manuel Rabasse 2014

mardi 3 mars 2015

CONSTAT ORDINAIRE DE FRANCHISSEMENT DE LIMITE DU RAISONNABLE

lundi 2 mars 2015

Alain Baschung a eu une carrière précoce et cahin-cahante. Après un départ sur la même ligne que Ronnie Bird, Jacques Higelin ou Brigitte Fontaine au milieu des années 60, il disparaît de la circulation. Pendant que Keith Richards remet le S à la fin de son nom, Bashung ôte le C et écrit son prénom en plus petit. Au printemps 1980, son association avec Boris Bergman fait mouche avec Gaby Oh ! Gaby. Ce monologue chaloupé à la gouaille audiardesque innove grave. L'année suivante, il touche à la perfection avec Vertige de l'Amour. Bien sûr, j'aime aussi ses disques des années 90 / 2000, mais on n'y retrouve pas l'alliage léger et inaltérable dont est fait Vertige de l'A. Ses textes s'assombrissent. C'est du lourd me direz-vous. Certes, mais ce que j'aimais par dessus tout chez AB c'est le super léger. Comme Il Est 5 Heures Paris S’Éveille de Dutronc Lanzmann ou Comment Elles Dorment de Human Lancetronc. Pour en revenir à Bashung, il y a cette chanson que j'entendis une fois à la radio sans pouvoir l'identifier. Comment la retrouver ? Faut que je sorte Roulette Russe, Pizza et Play Blessures de mes rayons et que je les passe dans mon écorche-poulets pour mettre enfin un nom sur cette chanson très rock, très noire et malgré ça si douce. Quelque chose à mi-chemin entre Moonlight Mile et Soul Survivor ~)(~

dimanche 1 mars 2015


































glozel marocain                                                                           moroccan glozel
AU KOLKHOZE SANS PRÉ





TENTION J'AI





MAUVAISE RÉPUTATION