jeudi 30 avril 2015

FRAGMENTS D'UN MANIFESTE CANIN (68)

     CHIEN DEBOUT


                                                                           ET HOMME ASSIS

mercredi 29 avril 2015

LES TIMBRÉS DU TROMPE-L’ŒIL (2)

Et pourtant les PTT devraient être contents. Pascal Marmin et Jean-François Veillard, deux peintres de 33 ans, originaires d'Orléans, viennent de rendre un superbe hommage aux postes françaises en exposant leurs miniatures chez COPRAH, une galerie du 11ème. Mieux, le Musée de la Poste pourrait signer un contrat avec eux et les engager pour qu'ils montrent aux philatélistes de tout poil qu'un timbre en trompe-l’œil vaut tous les timbres du monde. On exposerait leurs enveloppes aux timbres inédits : qui verrait vraiment la différence ? Mais après tout, Marmin et Veillard sont peut-être un peu trop culottés pour les fonctionnaires de notre chère Poste ! Car enfin, de quoi s'agit-il vraiment ? Un beau matin, Pascal Marmin et Jean-François Veillard, qui se connaissent depuis l'école primaire, décident de monter une opération originale à base de trompe-l’œil en miniature. Le timbre, voilà une bonne idée. Personne ne l'avait encore tentée. Dans un premier temps, il s'agit de peindre directement sur une enveloppe un timbre à l'effigie inédite. Ensuite, la deuxième étape consiste à noter l'adresse du destinataire - qui peut être celle de l'expéditeur - la troisième phase de l'opération étant de poster l'enveloppe. Bien sûr, la quatrième phase est primordiale : l'oblitération du timbre - le cachet de la poste faisant foi - permettra d’authentifier la peinture, une façon de reconnaître « officiellement » le timbre !

(à suivre)   © Gilles Brochard 1986

mardi 28 avril 2015

Je n'oublie jamais un visage


                                                mais je ferai une exception pour vous

Groucho Marx

lundi 27 avril 2015

LIBERTÉ ÉGALITÉ SORORITÉ (5)

ne rien faire de ses dits doigts... ne rien savoir faire de ses dix doigts... ou mieux encore, fier de ne rien faire de ses cinq doigts... parce qu'en fait on n'a que cinq doigts différents, en double... je suis droitier, donc le très petit usage que j'en ai est de ceux-ci... les cinq doigts gauches ne me servent qu'en cas d'urgence, ils n'en sont que plus gauches... les cinq droits n'en tirant pas profit pour autant... mais je m'égare, je m'étais mis en tête (gauche), de faire l'inventaire de mes cinq doigts (droits)... le premier est trop fin... hé oui pour moi le premier est l'auriculaire, puisqu'en regardant ma main ouverte, il est à gauche, et je lis et je compte de gauche à droite... celui-là est bien nommé et sert à gratter le conduit auditif droit, en vibrant c'est très efficace... le deuxième n'est ni grand ni petit, je l'affecte uniquement au soutien du troisième... le troisième, plus long, me sert à ramasser d'un geste circulaire la part de moutarde ou de confiture restée dans la gorge en haut du pot... le quatrième me sert à pointer et aussi à curer mon nez, deux usages millénaires que je ne remettrai pas en cause... enfin le n°5, le pouce, m'a servi en 1971 à faire de l'auto-stop... par la suite, j'ai voulu l'utiliser comme outil de préhension, en opposition avec l'index et le majeur, mais l'hérédité maternelle et la rhizarthrose s'y sont trop tôt opposés.

dimanche 26 avril 2015

Paris Portrait, 2015
Z V ZVT





ZVT





Z VT

samedi 25 avril 2015


Paris Paysage, 1977                                                                                © Alain Blond

vendredi 24 avril 2015

LES BONS PLANS (26)

Ce bon plan m'est apparu vers 57 ans, qui fut pour moi l'âge de la maturité. Il tient en quatre mots = NE SOYEZ PAS PARFAITS. Je m'explique. Quand vous ne serez plus là, vos proches vous verront différemment. Le statut de défunt change beaucoup de choses dans le ressenti des vivants. Si vous avez été exemplaire sur trop de points, altruiste, dévoué, désintéressé, aimant, souriant, généreux, etc, vous ne ferez que des malheureux* Votre famille et vos amis les plus chers seront dans une peine profonde, prégnante, dont certains ne se sortiront qu'avec difficulté. Ils auront du mal à vous effacer de leurs pensées et à repartir d'un bon pied et d'un bon œil dans la vie de tous les jours. Toutes les qualités dont vous aurez fait montre de votre vivant leur feront cruellement défaut après votre mort. Bref, après avoir été un vivant bon, vous serez un mort cruel. Est-ce ce que vous voulez ? Non, bien sûr. Personne ne peut raisonnablement vouloir cela pour ses êtres chers. Je vous incite donc à vous laisser aller, avec modération, à vos penchants les moins nobles. N'hésitez pas à vous montrer vil, tortin, égoïste, peu concerné par le désir d'autrui. Faites vous plaisir, même si cela procure chagrin et désagrément autour de vous. Si toutefois vous pensez que j'ai tort, continuez à être bons, mais SVP, réfléchissez avant d'agir bien.

* sauf ceux qui ne vous aimaient pas

jeudi 23 avril 2015

> ça y est, gérard ne boit plus
- t'es sûr ?
> oui, il est sobre comme un chameau
- pourtant, je l'ai aperçu l'autre soir
> et alors ?
- alors il sortait de ce club, le dinosaure
> le donosaure
- peut-être, mais il avait pas l'air
> l'air de quoi ?
- d'avoir sucé des glaçons
> je te le dis, il a arrêté de téter
- ça m'étonnerait
> sauf au donosaure !
- comprends pas
> il n'a bu qu'au donosaure

mercredi 22 avril 2015

LES TIMBRÉS DU TROMPE-L’ŒIL (1)




















Du jamais vu. Deux graphistes, plutôt que d'aller acheter sagement leur petit timbre poste au buraliste du coin, peignent à même l'enveloppe l'effigie salvatrice qui les affranchira de tout autre paiement à l'administration bien connue sous le sigle de PTT. La dite administration n'apprécie hélas pas toujours le talent des faussaires.

(à suivre)   © Gilles Brochard 1986

mardi 21 avril 2015

The+Jean+Genie/7hCrkp?src=5

lundi 20 avril 2015

LIBERTÉ ÉGALITÉ SORORITÉ (4)

fini le temps où j'avais des articles sous le coude, où je pouvais alléger, élaguer, prévoir, dispatcher... aujourd'hui je suis sec... la source littérale ne me donne que quelques mots au compte-gouttes... j'en fais des phrases qui mises bout à bout forment un texte... c'est dire à quelles extrémités j'en suis réduit... seule consolation, je mets à profit mon BT15, ce Bloc Texte 15 lignes dont j'ai fait ma marque de fabrique*... tout ça ne pisse pas loin... mon napoléon en haillons, puis ma casserole rouge n'ont pas atteint le dixième épisode... mon manifeste canin n'a plus le mordant des débuts, il fallait s'y attendre... quant à LIBERTÉ ÉGALITÉ SORORITÉ, ce n'était pas une mauvaise idée et je fondais quelques espoirs dans cette chronique... encore eût-il fallu que j'y mette du contenu... ce qui me plaisait, c'était le titre... comme celui du livre de claude pélieu, TATOUAGES MENTHOLÉS  ET CARTOUCHES D'AUBE*... restent les bons plans qui bon an mal an tiennent leur rang et les doléances qui sont là, fidèles, dévouées, mais je ne peux pas passer mon temps à défendre des causes douteuses... enfin il y a eu ce dernier tango à L.A. qui m'a donné satisfaction, mais je n'y suis pour rien, je n'ai fait que le recopier, avec application... malgré ce constat terne en tiers de teinte, je vais poursuivre un peu, en attendant mieux...

* voir article du 4 juillet 2011     * bizarrement certains écrans ne respectent pas ce format

dimanche 19 avril 2015

titi au bec rouge                                                                            red beaked titi


EN RAISON D'UN

ARRÊT DE TRAVAIL

D'UNE CERTAINE CATÉ

GORIE DE PERSONNEL

NOUS  NE  SOMMES

PAS EN MESURE DE

PUBLIER  VOTRE

ZVT DOMINICAL

samedi 18 avril 2015


ballon orange                                                                                            orange ball

vendredi 17 avril 2015

il y a des soirs où l'heure tardive du programme vous met le cervelet au court-bouillon... on barbote dans une eau trouble, entre gag et réalité... vertige de l'humour, nausée de l'oreille interne... jean-louis murat dégoise sur un ton las... il adorait les rolling stones, otis redding aussi, et plus encore depuis qu'il est mort... la chanson qui le fait pleurer est et si tu n'existais pas de joe dassin... il pousse la détestation des beatles jusqu'à dire que paul mccartney est le jacques chirac de la chanson... deuxième degré, private joke, blasitude ?... non, il a l'air si sérieux... c'est un peu comme traiter van gogh de mystificateur... beethoven de symphoniste pour handicapés... kubrick de spécialiste des effets spatiaux...

jeudi 16 avril 2015

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grooves
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mercredi 15 avril 2015

DERNIER TANGO À L.A. (13)

Le Lost Weekend de John Lennon vient de prendre fin ; il réintègre le Dakota Building au début de l'année 1975 et, deux mois plus tard, Yoko lui annonce qu'elle attend un enfant. Au moment où sort officiellement l'album ROCK 'N' ROLL, au terme d'un invraisemblable imbroglio impliquant l'ineffable Morris Levy, Lennon a pris la décision de se retirer de la vie publique et de ne plus faire de musique, pour se consacrer entièrement à son fils Sean, né le 9 octobre*, pendant que Yoko "gérerait les affaires". Une nouvelle vie commence (...)


* comme lui                             © Manuel Rabasse 2014
FIN DE DERNIER TANGO À L.A.

Remerciements : Manuel Rabasse

><

Dès mercredi prochain, retrouvez

LES TIMBRÉS DU TROMPE-L’ŒIL

mardi 14 avril 2015

il y a trois ans en arrière, je trouvais une ressemblance entre y'ug et fr.hollande... le regard, légèrement circonflexe comme dirait tonton georges, une intonation... le charme discret d'un bras de fer dans une manche de velours... mais c'était le candidat de 2012, aujourd'hui c'est différent... pouvoir et embonpoint ont (re)pris possession du président... je n'y retrouve plus rien de mon y'ug... mais dans jean-paul belmondo, oui... je l'ai vu, il était avec son frère et parlait de son père paul, le sculpteur... je n'avais pas le son, une fontaine de jouvence jaillissait de son sourire total, solaire... une force qui supplante celle des bronzes de papa... une certaine nuance de y'ug... ~)(~

lundi 13 avril 2015

M. Jean Germain, maire de Tours mis en examen, s'est suicidé à la veille de son procès. Certains journalistes (débutants?) font le parallèle avec la mort de Pierre Bérégovoy, le 1er mai 1993 au bord du canal à Nevers. On pourrait aussi évoquer le cas de Robert Boulin en 1979. Dans certaines circonstances, les suicides de ministres font l'objet d'un traitement spécifique. Pour Bérégovoy, rapatriement du corps par hélicoptère au Val de Grâce et autopsie "confidentielle défense". Rapport de balistique et analyse des résidus de poudre dispensables. Éloge funèbre du président sur l'honneur d'un homme jeté aux chiens*, une affaire rondement menée. Pour Boulin, retrouvé en forêt dans 50 cm d'eau avec une balle dans la tête, même punition. Quelques ecchymoses sur le crane ne furent pas de nature à jeter un doute sur la nature suicidaire de l'acte. Après tout, un homme de sa corpulence a bien pu se blesser en s'affaissant sur lui-même dans un marécage. Enterrez c'est pesé. C'est vrai que des suicides comme ça, il y en a trente à Marseille les bonnes années. Au moins cette fois-ci à Tours avec Jean Germain, on est rassuré. Fusil de chasse, douilles, garage fermé de l'intérieur, lettre à la famille et aux médias, on est bien en présence d'un homme qui ne trouvait pas la vie assez belle pour être vécue au-delà d'une certaine limite.

* aucun des chiens incriminés n'a pu être identifié dans cette affaire

dimanche 12 avril 2015

DOG  D’ APPARAT
RIEN NE SE PERD





RIEN NE SE CRÉE





TOUT SE ZEDVETTE

samedi 11 avril 2015

DOGS                LES MEILLEURS    CHIENS-CHAUDS

vendredi 10 avril 2015

ABÉCÉDAIRE D'APOSTROPHES par Bernard Pivot - paru dans LIRE N°177 de juin 1990

L = lunettes

Au printemps 1983, je m'aperçus que, tout en aimant toujours autant les livres, ceux-ci semblaient me fuir. Ils prenaient leurs distances, ils s'éloignaient de moi, le fossé entre mes yeux et les livres s'élargissait. En vérité, c'était moi qui les repoussais pour mieux les lire, et je n'avais plus les bras assez longs pour leur donner les meilleures garanties d'être bien lus. Il fallait me résoudre à porter des lunettes. Salauds de livres !
Quelque temps après, je reçus des romans de débutants où, pour la première fois, on m'envoyait des « hommages respectueux ». Je trouvais ces jeunes gens idiots, lèche-bottes ou mal intentionnés. Mais les « hommages respectueux » devinrent de plus en plus nombreux et ne se limitèrent pas à la production romanesque. Salauds d'auteurs !

jeudi 9 avril 2015


le portrait d'Iggy Pop, David Bowie 1978 / the picture of James Osterberg, David Jones 1978

mercredi 8 avril 2015

DERNIER TANGO À L.A. (12)

Le lendemain soir, à l'heure dite, John débarque au Madison Square Garden, littéralement dévoré par le trac. Après avoir vomi backstage, il est sur le point de renoncer quand Bernie Taupin, le parolier d'Elton, le pousse littéralement sur scène aux deux tiers du concert, comme cela était prévu. Et Elton annonce, non sans fierté : « Comme c'est Thanksgiving, nous nous sommes dit que nous allions faire de cette soirée un événement un peu joyeux en invitant quelqu'un à nous rejoindre sur scène » John arrive, mâchant nerveusement son chewing-gum comme il l'a toujours fait en concert, les yeux dissimulés derrière ses lunettes noires. Il salue longuement le public, et soudain c'est l'émeute : 18000 personnes deviennent totalement hystériques. Même s'il est encore nerveux, Lennon prend rapidement ses marques et se lance avec Elton dans une version débridée de Whatever Gets You Thru the Night. Au moment d'entamer I Saw Her Standing There, Lennon esquisse même un semblant de plaisanterie, en annonçant : « Un morceau écrit par un ancien fiancé à moi, nommé Paul ! ».
Trois petites minutes plus tard, c'est terminé. Tout le monde s'étreint et pleure, et Lennon disparaît dans les coulisses. On ne le reverra jamais plus sur une scène. Tandis que Elton termine son show, Yoko, venue assister secrètement à l'événement, le rejoint dans les loges, où ils restent un long moment assis, comme seuls au monde, non loin de May Pang visiblement mal à l'aise.

(à suivre)   © Manuel Rabasse 2014

mardi 7 avril 2015

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lundi 6 avril 2015

Émargeant au registre des chiens parlants, je peux dire que j'ai de la chance. J'ai pu ainsi combiner pas moins de six déterminants : chien, chienne, non parlant, parlant, homme, femme. Je mesure ma chance. Pour vous, chers lecteurs humains de souche, ce n'est pas pareil. Vous avez été mis devant un choix ridicule : masculin ou féminin. Comme si on ne pouvait pas avoir aussi hermaphrodite ou tricéphale, ou bien transvégétal ou alter- mondialiste. Et le reste est à l'avenant. En France - mais ailleurs ce n'est pas mieux - l'offre politique est ridicule. Deux partis dits "de pouvoir" qui se refilent le bâton merdeux tous les cinq ou dix ans, un parti opportuniste qui cherche l'adhésion du peuple en flattant ses bas instincts en se disant qu'un jour il tirera les marrons du feu, donc qui les attise, les feux, car il n'y en a pas qu'un, et enfin (cette phrase est trop longue) des cercles de réflexions, des mouvements d'opinion, des partis "de garniture" qui rêvent un jour de faire l'appoint lors de la distribution des maroquins. Et en chefs de bandes : un égocentrique ravagé de tics, avide de puissance et ivre de convoitise, un curé de campagne couperosé qui court après ses ouailles et une virago au verbe haut qui jouit du pouvoir grandissant qu'elle exerce sur le petit peuple qui deviendra grand. Rien qui donne envie (d'avoir envie).

dimanche 5 avril 2015


UP NORTH
THERE WILL BE





NO ZVT





TODAY THANK YOU

samedi 4 avril 2015

vendredi 3 avril 2015


       Droopy Goldman                       à :                                     Alain Souchon
       9, rue Rosa Luxemburg                                        46 av. du Patio Mexicain
       51307 Vitrify-le-François                                   75015 PARIS CHEVAL 339


                                                                                      Vitrify, le 2 avril 2015

           Cher Alain,

       J'ai regardé sur France 3 l’émission qui parlait de vous et de Laurent Voulzy.
       La première chose qui m'a frappé c'est la durée de votre carrière, commencée
       pourtant sur le tard, vers trente ans si j'ai bien compris. Pareil pour Laurent
       Voulzy, mais il faut dire qu'en 1977 à vingt-huit ans, il en paraissait vingt.
       Vos talents respectifs de parolier hors pair et de mélodiste surdoué font de
       vous les Lennon-McCartney français, avec la particularité d'en avoir un seul
       pour le prix de deux, mais là je vous charrie. En réalité, avec la guitare de
       Laurent et votre sens du beat mid tempo, vous incarnez les French Beatles.
       Bravo pour J'ai dix ans, Le soleil donne, Foule sentimentale, Le pouvoir des
       fleurs, Parachute doré et tant d'autres qui m'ont ému aux larmes.
       Alain, je voulais vous dire aussi que je ne vous en veux plus pour Popopo
       Ce texte ironique, méchant, voire diffamatoire envers Ernesto Guevara m'était
       resté en travers de la gorge depuis 2008, jusqu'à ce que je me rende compte
       l'autre soir que, comme tout le monde, vous aviez le droit à la mauvaise foi.
       Chacun la pratique et la subit et ne s'en porte finalement pas plus mal.
       Un ancien disquaire de ma connaissance m'a bien dit un jour que Lou Reed
       n'était qu'une petite pédale merdeuse, et Georges Brassens lui-même confes-
       sait avoir parfois cédé à la tentation d'un bon mot qui ne reflétait pas sa pensée.
       Un jour, quelqu'un vous montrera que vous vous êtes trompé sur le Che, et que
       la désinformation ou la méconnaissance ont faussé votre jugement.
       Quoi qu'il en soit, je vous dis merci pour tout et à se rencontrer. Où ? Quand ?
       Comment ? Dieu seul le sait, mais il ne le dira pas puisqu'il n'existe pas.
       Portez-vous bien. Amicales pensées à vous deux,

                                                                                              D.Goldman

                                                                                                                                                                                                  

jeudi 2 avril 2015

C'est ça l' Iran... les femmes à voile, oui... les hommes à vapeur, non...
© Bernard Mabille

mercredi 1 avril 2015

DERNIER TANGO À L.A. (11)

Entre-temps, John est revenu à New York où il entreprend d'apporter la touche finale à Pussy Cats et de régler ses problèmes avec l'Immigration. Ayant également réussi, moyennant la coquette somme de 90.000 dollars, à persuader Phil Spector de lui restituer les bandes du fameux Rock'n'Roll, il a enfin la possibilité de boucler - en cinq jours seulement - les derniers titres de l'album.
En attendant le 28 novembre, date du concert d'Elton John, il s'occupe en assurant la promo de Walls and Bridges. Assez ironiquement, les interviews qu'il accorde à la presse anglaise ont lieu juste à côté d'une convention Beatles, à l'occasion de laquelle il finit par avouer à la journaliste Lisa Robinson qu'il collectionne lui-même les objets Beatles « Elton John m'a offert des poupées Beatles. Je n'ai pas la lunchbox. J'aimerais bien. C'est plutôt utile comme objet »
Une semaine avant le concert du Madison Square Garden, John assiste à un show d'Elton John à Boston. Une prestation dont il ressort terrorisé, face à l'aisance du musicien et à la ferveur du public. Pourtant, malgré son appréhension, il se rend le 27 novembre aux répétitions avec Elton et son groupe. Le choix des chansons se porte sur Whatever Gets You Thru the Night, la version dite reggae de Lucy in the Sky with Diamonds et, plus curieusement, à la suggestion d'Elton, sur I Saw Her Standing There des Beatles, une chanson que Paul a toujours chantée.

(à suivre)   © Manuel Rabasse 2014