mardi 31 mars 2015


  FHLOSTON SAMOURAÏ                                                              [ collection particulière ]

lundi 30 mars 2015

la paresse est la mère de certains vices... notamment le vice de forme... et quand la forme n'y est pas, le reste ne va pas... c'est comme l'appétit et le bâtiment...

dimanche 29 mars 2015


STIMULER                                      STRICHER                                      FAIRE STOUFRIR
ZINOVIEV





KAMENEV





STALINE

samedi 28 mars 2015


rouges et jaunes et gris                                                         reds and yellows and greys

vendredi 27 mars 2015

BOSS, la marque d' Hugo Boss

=

une contrepèterie qui sent bon

=

BOSS, la marque du beau gosse

jeudi 26 mars 2015

WELL IT'S
NINETEEN
SIXTY NINE
OH KAY
ALL ACROSS
THE USA

http://groove
shark.com/s
/1969/2pj
F8R?src=5

THE FOUR
STOOGES

IGGY POP
RON ASHETON
SCOTT ASHETON
DAVE ALEXANDER

mercredi 25 mars 2015

DERNIER TANGO À L.A. (10)

Pourtant, si l'on en croit Elliot Mintz, "pour une journée d'incohérence alcoolisée, il y en avait dix où il était parfaitement clair". Notamment lorsqu'il reçoit Cynthia et Julian, qu'il emmène plusieurs fois à Disneyland, et surtout quand il prend en main l'enregistrement d'un album de Nilsson, Pussy Cats. Lennon réalise qu'au milieu du chaos qu'il engendre plus ou moins malgré lui - le nombre de stars hollywoodiennes qui débarquent en studio ou dans la grande maison qu'il loue à Santa Monica est carrément hallucinant - il est le seul capable de prendre des responsabilités.
Les séances de Pussy Cats démarrent le 28 mars 1974 aux studios Burbank, avec plus ou moins les mêmes musiciens que ceux qui officient sur Oldies but Mouldies, et bénéficient, dès la première semaine, de la visite inattendue de Paul et Linda McCartney de passage en ville. La soirée finira par une longue jam sur Midnight Special, au cours de laquelle les fameuses harmonies vocales, passablement entamées par l'alcool toutefois, résonneront pour la toute dernière fois. Le partenariat ATV/Northern Songs ayant été dissous et Klein évincé, les rapports entre les deux vieux complices se sont nettement améliorés. D'ailleurs, quelques mois plus tard, au cours d'interviews données à la presse anglaise, Lennon évoque pour la première fois la possibilité de reformer les Beatles.
« Il n'existe aucune loi qui dise que nous ne ferons plus rien ensemble, et aucune loi qui dise qu'on le fera. Si on faisait quelque chose (ensemble) je suis certain que ce ne serait pas permanent. On le ferait juste pour ce moment-là. Je pense que nous sommes plus proches à présent que nous ne l'avons été depuis longtemps ».

(à suivre)   © Manuel Rabasse 2014

mardi 24 mars 2015

mon frère est né la même année que Daniel Cohn-Bendit... il arrondit pas les angles de Klaus Nomi... il coupe pas les cheveux de Nina Hagen en quatre... son fils est major de promo à Sciences Po... lui il adore Kraftwerk et Joy Division... die Freudenabteilung... et sa fille elle aime Wim Wenders, encore un de 1945... Der Amerikanische Freund... Der Stand der Dinge... Der Himmel über Berlin... et certains me disent que le déterminisme est une vue de l'esprit...

lundi 23 mars 2015

FRAGMENTS D'UN MANIFESTE CANIN (67)

La musique est ma sœur, nous sommes sortis d'un même ventre, d'un même air, d'une même mer. Et si elle est ma sœur, je suis son frère. Pourquoi cette fraternité me serait-elle inaccessible ? Au prétexte que je suis un chien parlant ? « Hélas », comme soupirait dans Le Samouraï le commissaire (François Périer) devant Jef Costello (Alain Delon) qui lui demande après son interrogatoire s'il peut s'en aller, planté devant le bureau, les mains dans les poches de son imper et le feutre sur la tête. Oui, à mon corps défendant, à mon esprit divaguant. Humain par le sang, chien par le sol, et néanmoins frère de la musique, voilà ce que j'indiquerais sur ma plaque anthropo-canimétrique si l'on me catapultait aux confins de l'univers à la rencontre de formes alternatives d'évolution. Mais jamais l'agence spatiale européenne ni son homologue chinoise n'accepteraient de relayer un message aussi sibyllin. L'humanité aime se présenter comme maîtresse de ce qu'elle ne maîtrise pas et propriétaire de ce qu'elle ne possède pas. Je resterai donc couché dans mon panier, assis sur mes pattes arrières ou debout face à l'indéfini, suivant l'heure de la jour- née et les fluctuations de mon humeur de chien. J'attendrai que l'improbable se produise tout en sachant qu'il ne se produira pas. Et  c'est ainsi qu' Alexandre Vialatte a été grand.

dimanche 22 mars 2015


  17 rue Pierre Rigaud
HI EVERYBODY ! IZ





EVERYTHING





ALRIGHT ?

samedi 21 mars 2015


                                                                                                      94  Ivry-sur-Seine

vendredi 20 mars 2015

quand ça va mal... j'essaie d'appliquer la méthode indiquée par Y'ug il y a longtemps... sur la route de Lisbonne en 1983... faire un pas de côté disait-il... regarder son malaise de l'extérieur, comme le ferait une vache qui regarde passer un train... il parlait d'un ton si apaisant que ça m'aurait presque amusé, si le propos n'avait été aussi sérieux... c'est une des facettes magiques de Y'ug, présenter les choses graves de manière rassurante... ~)(~

jeudi 19 mars 2015

ils votez, vous wotey, je vortex

mercredi 18 mars 2015

DERNIER TANGO À L.A. (9)

Même si toute cette histoire a sans doute été un peu exagérée, les exactions de Lennon en compagnie de Harry Nilsson, qui est devenu son compagnon de beuverie préféré, puis de Keith Moon venu rejoindre la petite bande de fêtards, sont généralement avérées. Il y a d’abord cette soirée de février 1974 au Troubadour, où se produit la chanteuse Ann Peebles, alors au sommet de sa carrière grâce au formidable I Can't Stand the Rain. Même s'il déclare qu'il s'agit de la meilleure chanson de tous les temps, Lennon a l'idée saugrenue d'arborer une serviette hygiénique trouvée dans les toilettes de l'établissement en guise de couvre-chef pendant la prestation de Peebles. Puis, le 12 mars, au même endroit, c'est le grand retour des Smothers Brothers, un duo de comédiens et musiciens folk, dont le Comedy Hour télévisé était très populaire dans les années 60, avant qu'il ne soit supprimé pour cause de sympathie avouée du duo pour la contre-culture. Ce soir-là, John et Nilsson entonnent à tue-tête le même I Can't Stand the Rain de Peebles, avant d'être pris à partie par le manager des Smothers Brothers et de se faire éjecter du Troubadour. J'étais comme un poulet sans tête, déclarera ensuite Lennon. « Je me réveil- lais dans des endroits étranges, ou bien je découvrais des trucs sur moi dans le journal racontant des choses extraordinaires que j'avais faites, pour moitié vraies et pour moitié fausses. Et je me suis retrouvé dans une sorte de rêve dingue pendant un an...»

(à suivre)   © Manuel Rabasse 2014

mardi 17 mars 2015

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lundi 16 mars 2015

penser à mes parents me calme... ils me consolent... de quoi, je ne saurais le dire... de rien en particulier, alors peut-être que le mot juste est rassurer et non pas consoler... ils tiennent la peur à distance réduite, mais tangible... comme dans les bureaux de poste existe une ligne au sol qui matérialise une "zone de confidentialité"... ce n'était pas le cas de leur vivant, mais ça l'est aujourd'hui... on dirait qu'un père, une mère, en abandonnant ce qu'il leur reste de force dans les derniers jours, libèrent un volume de réassurance qui double, triple, décuple en changeant d'attributaire... encore faut-il être là et accepter ce legs... voilà, je l'ai pris et tant pis si ce n'est qu'une illusion, car elle est vite dispersée, ventilée par le pouvoir de l'esprit... d'un autre côté... on the other hand... calmer quelqu'un qui est déjà d'un naturel calme est quelque chose d’aléatoire... comme graisser les plumes d'un canard... mais ça marche, je l'ai expérimenté... une image de ma mère est mother nature's son de paul... une image de mon père est yer blues de john... l'avantage de ces pensées minimalistes, c'est que le corps n'a pas besoin d'extension... ni l'esprit d'improbable développement... on reste dans un périmètre de sureté qui va du trapèze de la plante des pieds au faux-plat sur le dessus du crâne, la fontanelle du nouveau-né...~)(~

dimanche 15 mars 2015


Travel Center Pilot                                                                                 California 2008
MIEUX VAUT ÊTRE

ZVT

QUE

MAL ACCOMPAGNÉ

samedi 14 mars 2015


The Big One                                                                                          California 2008

vendredi 13 mars 2015

l'un après l'autre, nos miroirs se troublent, leurs tains ternissent, noircissent... nous vieillissons à vitesse vw... nos miroirs à vitesse xyz, vu qu'à de rares exceptions près, ils sont plus âgés que nous... le jour venu, ils déclarent fort faible et vont voir ailleurs... plus de nouvelles, silence radio... j'en déduis que ailleurs est nulle part... un lieu absurde, un non-lieu que nous, bartleby par la barbichette, préférerions ne pas... ~)(~

jeudi 12 mars 2015

chat neige                                                snow cat

mercredi 11 mars 2015

DERNIER TANGO À L.A. (8)

Les clés en sont confiées à Phil Spector, avec qui l'ancien Beatle a enregistré ses deux premiers disques post-Beatles, Plastic Ono Band et Imagine, et les musiciens constitués d'un aréopage de requins de haut vol au nombre desquels figurent Jim Keltner, Klaus Voormann, Steve Cropper et Jesse Ed Davis. S'échelonnant d'octobre à décembre 1973, les séances du futur Rock'n'Roll, on le sait, dégénèrent très vite, Spector s'illustrant surtout par ses déguisements extravagants, sa consommation gargantuesque de cognac Courvoisier, son penchant qui s'avérera funeste pour les armes à feu et le kidnapping final des bandes enregistrées. Lennon n'est pas en reste, décrit par Jim Keltner comme "assis la plupart du temps sur un tabouret un casque sur les oreilles, avec un seau rempli de vodka d'une taille carrément ridicule à ses pieds". Installé avec May Pang dans la maison du producteur Lou Adler, Lennon "biberonne, comme jamais depuis mes 20 ans". Il laisse surtout libre cours à la partie la plus destructrice de sa personnalité, malgré la présence a priori rassurante de Mal Evans, l'ancien roadie des Beatles, qui le raccroche à ses racines liverpuldiennes. À Los Angeles, les frasques de Lennon deviennent vite légendaires, même si tout le monde fait son possible pour éviter qu'elles ne s'ébruitent dans la presse afin de ne pas aggraver son cas vis-à-vis de l'INS. Mais même celles qui paraissent les plus invraisemblables, telles que narrées par Albert Goldman dans son abominable Une vie avec les Beatles, seront a posteriori confirmées par des sources plus fiables. Il y a ce jour où, excédé par l'attitude laborieuse de Spector, il manque de violer May Pang devant tous les musiciens, avant de sortir du studio avec Jesse Ed Davis, de rouler une énorme pelle à celui-ci, puis de le repousser violemment. Une fois en voiture, il entreprend de rouer de coups les autres passagers, en hurlant alternativement : « May ! Yoko ! May ! Yoko ! ». Arrivé à Bel Air, Lennon tente d'étrangler Phil Spector, qui heureusement ne se déplace jamais sans George, son garde du corps. Celui-ci finit par ligoter Lennon à son lit, mais ce dernier, totalement incontrôlable, parvient à se libérer et commence à balancer les meubles par la fenêtre. Lennon finira par se calmer dans les bras de Tony King, un employé du label Apple, non sans avoir réduit en poussière la collection de disques d'or accumulée par Lou Adler grâce aux Mamas & the Papas.

(à suivre)   © Manuel Rabasse 2014

mardi 10 mars 2015

http://
groove
shark.
com/s/
Tainted
+Love/3
xCFTC
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lundi 9 mars 2015

longtemps je me suis levé de bonne heure, de bonne humeur, même au cœur de golfes pas très clairs, de brouillards persistants... puis cette légèreté a disparu pour laisser place à un temps lourd, c'était le blocus... un embargo musculaire et tendineux imposé aux portions désunies de ma géographysique, renversée dans la nuit par un putsch... à leur tête, un quarteron de cinéastes vautrés dans le cauchemar américain... peckinpah, ridley scott, tarantino (compte double)... envolé le nid douillet des utopies, mon lit était le linceul de ma naïveté, morte d'avoir cru que la vie est construite sur des plans inspirés des chansons de tonton georges, celui qui brasse du sens... ensuite il a fallu expliciter le mot réveil... d'un côté ce truc qui s'emballe sur commande à l'heure qu'on lui dit... de l'autre cet état de conscience intermédiaire de l'esprit qui passe de la confusion du rêve à la confusion du réel... au fil des ans, j'ai progressivement retardé le moment de la levée du corps, jusqu'à la fixer à 08h52 sur l'écran du téléphone... dans les années 2000, le téléphone a supplanté le réveil-matin... les chiffres 0,8,5,2 formant une ligne ascendante, verticale et centrale sur le clavier, il était tentant de choisir cet instant de basculement... un temps qui ne supporte ni demi-mesure, ni inversion... 25h80 est une heure difficile ~)(~

dimanche 8 mars 2015


rock and roll animal
ZYX





WVU





TSR

samedi 7 mars 2015

remorques                                                                                                       trailers

vendredi 6 mars 2015

> dis donc droupie, y a quand même un problème !
- quand y en a un ça va... c'est quand y en a plusieurs hein ?
> oui, ton admiration pour Franklin Roosevelt
- de l'admiration, mais surtout du respect
> ah bon... tu respectes la façon dont il a savonné la planche à de Gaulle ?
- que veux-tu... il défendait les intérêts des États-Unis
> en le prenant pour un gros jambon
- oui, et pour faire bonne mesure, il poussait Churchill à faire pareil
> et le coup de la monnaie française imprimée aux USA en 1944 ?
- c'est vrai qu'il tentait parfois les coups les plus bas
> il voyait la France comme une étoile de plus sur la star spangled banner
- à l'été 44, oui, on peut le dire comme ça
> et ça ne te gêne pas ?
- non, parce qu'à la finale c'est quand même bien de Gaulle qui l'a mouché
> oh yeah, avec son grand tarin !
- et sa vue haute...

jeudi 5 mars 2015

EN 1980, KEVIN ROWLAND ÉTAIT ÉNORME
AUJOURD'HUI, IL EST MAIGRE
http://grooveshark.com/s/Burn+It+Down/4Nm1Wk?src=5

mercredi 4 mars 2015

DERNIER TANGO À L.A. (7)

Le 18 septembre, John s'envole pour Los Angeles en compagnie de la ravissante May Pang qui doit lui servir tout à la fois de gouvernante, d'assistante et de maîtresse. « Yoko m'a littéralement foutu à la porte, racontera-t-il plus tard. Je ne suis pas parti en disant que j'allais me faire un trip de célibataire rock 'n' roll. Elle m'a vraiment dit : Fous le camp et j'ai répondu : OK, OK, je m'en vais... célibataire et libre. J'avais été marié toute ma vie et je me suis dit : Whoooyippie ! Mais ça a été vraiment horrible » C'est là que commence ce que John lui-même va appeler son "Lost Weekend", en référence sans doute à un classique du film noir réalisé en 1945 par Billy Wilder, avec Ray Milland dans le rôle d'un jeune écrivain alcoolique qui se retrouve seul un week-end à New York à lutter contre ses démons. Lennon, lui, n'est pas seul : dès son arrivée avec May, il est accueilli par Elliot Mintz. Ancien DJ qui s'est fait virer pour avoir diffusé en intégralité et sans interruption Some Time in New York City à l'antenne, il travaille désormais pour l'émission Eyewitness News sur la chaîne ABC.
D'après Mintz, dès que John a débarqué, il n'avait qu'une seule idée en tête : retrouver Yoko. Se révèle ainsi toute l'ambiguïté de ce "week-end perdu". Lennon va se comporter comme le plus invétéré des célibataires tout en appelant Yoko vingt fois par jour, celle-ci contactant May presque aussi souvent pour être au courant des faits et gestes de son mari. Ce qui est certain, c'est que John est complètement paumé. Théoriquement, il est censé rencontrer les gens de sa maison de disques, Capitol, pour promouvoir Mind Games, puis profiter de sa présence à Los Angeles pour régler un vieux contentieux avec l'éditeur Morris Levy. Ce "conflit" - qui finira devant les tribunaux - va obliger Lennon à enregistrer au moins trois chansons tirées du très abondant catalogue que possède celui que l'on surnomme "La Pieuvre" dans le métier. Un catalogue riche en classiques du rock'n'roll et du rythm'n'blues, obtenus dans des conditions souvent douteuses, mais qui inspirent suffisamment Lennon pour qu'il envisage d'enregistrer un album complet dont le titre de travail est Oldies but Mouldies.

(à suivre)   © Manuel Rabasse 2014

mardi 3 mars 2015

CONSTAT ORDINAIRE DE FRANCHISSEMENT DE LIMITE DU RAISONNABLE

lundi 2 mars 2015

Alain Baschung a eu une carrière précoce et cahin-cahante. Après un départ sur la même ligne que Ronnie Bird, Jacques Higelin ou Brigitte Fontaine au milieu des années 60, il disparaît de la circulation. Pendant que Keith Richards remet le S à la fin de son nom, Bashung ôte le C et écrit son prénom en plus petit. Au printemps 1980, son association avec Boris Bergman fait mouche avec Gaby Oh ! Gaby. Ce monologue chaloupé à la gouaille audiardesque innove grave. L'année suivante, il touche à la perfection avec Vertige de l'Amour. Bien sûr, j'aime aussi ses disques des années 90 / 2000, mais on n'y retrouve pas l'alliage léger et inaltérable dont est fait Vertige de l'A. Ses textes s'assombrissent. C'est du lourd me direz-vous. Certes, mais ce que j'aimais par dessus tout chez AB c'est le super léger. Comme Il Est 5 Heures Paris S’Éveille de Dutronc Lanzmann ou Comment Elles Dorment de Human Lancetronc. Pour en revenir à Bashung, il y a cette chanson que j'entendis une fois à la radio sans pouvoir l'identifier. Comment la retrouver ? Faut que je sorte Roulette Russe, Pizza et Play Blessures de mes rayons et que je les passe dans mon écorche-poulets pour mettre enfin un nom sur cette chanson très rock, très noire et malgré ça si douce. Quelque chose à mi-chemin entre Moonlight Mile et Soul Survivor ~)(~

dimanche 1 mars 2015


































glozel marocain                                                                           moroccan glozel
AU KOLKHOZE SANS PRÉ





TENTION J'AI





MAUVAISE RÉPUTATION