lundi 2 mars 2015

Alain Baschung a eu une carrière précoce et cahin-cahante. Après un départ sur la même ligne que Ronnie Bird, Jacques Higelin ou Brigitte Fontaine au milieu des années 60, il disparaît de la circulation. Pendant que Keith Richards remet le S à la fin de son nom, Bashung ôte le C et écrit son prénom en plus petit. Au printemps 1980, son association avec Boris Bergman fait mouche avec Gaby Oh ! Gaby. Ce monologue chaloupé à la gouaille audiardesque innove grave. L'année suivante, il touche à la perfection avec Vertige de l'Amour. Bien sûr, j'aime aussi ses disques des années 90 / 2000, mais on n'y retrouve pas l'alliage léger et inaltérable dont est fait Vertige de l'A. Ses textes s'assombrissent. C'est du lourd me direz-vous. Certes, mais ce que j'aimais par dessus tout chez AB c'est le super léger. Comme Il Est 5 Heures Paris S’Éveille de Dutronc Lanzmann ou Comment Elles Dorment de Human Lancetronc. Pour en revenir à Bashung, il y a cette chanson que j'entendis une fois à la radio sans pouvoir l'identifier. Comment la retrouver ? Faut que je sorte Roulette Russe, Pizza et Play Blessures de mes rayons et que je les passe dans mon écorche-poulets pour mettre enfin un nom sur cette chanson très rock, très noire et malgré ça si douce. Quelque chose à mi-chemin entre Moonlight Mile et Soul Survivor ~)(~

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