jeudi 31 mai 2018

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mardi 29 mai 2018

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dimanche 27 mai 2018

vendredi 25 mai 2018

Le lieu, un petit bureau impersonnel, une table et trois chaises. L'animateur, un vieux briscard au physique et à la voix de Raymond Soubie, énonce la règle du jeu. À sa gauche, mon oncle, en face de lui, mon père. « Je vais donner un nouveau prénom à l'un de vous deux. Il devra l'adopter sans contestation, ni discussion d'aucune sorte. Seule échappatoire, celui de vous deux qui ne sera pas concerné pourra, s'il le souhaite, se l'approprier pour sauver son acolyte de l'embarras, du ridicule, ou d'une incongruité, d'un handicap social assuré. À voir entre vous. Vous pourrez vous concerter pendant trente secondes avant de prendre votre décision. Voilà. Êtes-vous prêts à jouer sur la base des règles que je viens d'énoncer ? » Papa et tonton opinent du chef, amusés. Le Soubie du suspense se rembrunit (comme Carla), retient son souffle, ses yeux humides de poisson fraîchement pêché le rendent presque émouvant. Il se fige, puis tonne en fixant mon père d'un regard de glace brisée : « Roger ! » Mon père sursaute, puis il sourit, mon oncle pouffe. « Alors, ça vous va ? » lâche Raymond le brochet. Oui, glousse mon daron, tandis que tonton s'étrangle et s'écrevisse d'une quinte de toux. Raymond se demande si c'est du hard ou du locomotion, il a peur qu'on se paye sa fiole. Hey Ray, it's a gas, gas, gas !!

mercredi 23 mai 2018

L'édition américaine de RUBBER SOUL ne comportait pas Drive my car, Nowhere man, If I needed someone et What goes on. À la place, Capitol Records rajouta I've just seen a face et It's only love, issus de HELP ! Les titres écartés sortirent sur l’album américain suivant, YESTERDAY AND TODAY. Pourquoi, Dieu des chiens marins et des oiseaux de chasse, pourquoi ? En janvier 66, avec mon copain Didier Lempreinte, nous faisions partie des fans de la première heure. Il avait même classé les chansons, en attribuant à chacune une note. De 1 pour sa préférée à 14 pour la moins bonne. Il me semble que Think for yourself était n°1 et Michelle n°14. C'est loin tout ça. Mais aujourd'hui, l'eau a coulé sous les ponts de la river Thames, et je vais écrire à Capitol Records USA pour solliciter un RDV avec un membre du staff de la direction commerciale de l'époque afin de lui poser deux questions. 1) Si c'était juste pour passer au format US classique de 12 titres, pourquoi retirer 4 morceaux originaux pour aller en repêcher deux sur le LP précédent ? 2) Est-ce que le fait d'avoir soustrait une chanson de chaque Beatle (Paul : Drive my car, John : Nowhere man, George : If I needed someone, Ringo : What goes on) est le fruit d'une réflexion ou le fruit du hasard? P.S. Mais reste-t-il un commercial en vie?

lundi 21 mai 2018

À l'enterrement d'une feuille morte
Deux escargots s'en vont
Ils ont la coquille noire
Du crêpe autour des cornes
Ils s'en vont dans le soir

Un très beau soir d'automne
Hélas quand ils arrivent
C'est déjà le printemps
Les feuilles qui étaient mortes
Sont toutes ressuscitées
Et les deux escargots
Sont très désappointés
Mais voilà le soleil
Le soleil qui leur dit
Prenez prenez la peine
La peine de vous asseoir


Prenez un verre de bière
Si le cœur vous en dit
Prenez si ça vous plaît
L'autocar pour Paris
Il partira ce soir
Vous verrez du pays
Mais ne prenez pas le deuil
C'est moi qui vous le dis
ça noircit le blanc de l'œil
Et puis ça enlaidit
Les histoires de cercueil
C'est triste et pas joli
Reprenez vos couleurs
Les couleurs de la vie
Alors toutes les bêtes
Les arbres et les plantes

Se mettent à chanter
À chanter à tue-tête
La vraie chanson vivante
La chanson de l'été
Et tout le monde de boire
Tout le monde de trinquer
C'est un très joli soir
Un joli soir d'été
Et les deux escargots
S'en retournent chez eux
Ils s'en vont très émus
Ils s'en vont très heureux
Comme ils ont beaucoup bu
Ils titubent un p'tit peu
Mais là-haut dans le ciel
La lune veille sur eux


©  Jacques Prévert

jeudi 17 mai 2018

mardi 15 mai 2018

Trois bleus et trois rouges / František Kupka, 1957

dimanche 13 mai 2018

LA VIE CONJUGUE MAL (5)

Dans la constellation des chromosomes humains, j'ai vite été attiré par les plus brillants. La raison pure voulut que j'assumasse en priorité l'héritage de mes ascendants, dont les caractères dits masculins, car malgré mon penchant précoce pour un Mick Jagger lip- putassier ou un David Bowie diaphane, je voulais garder une apparence sociale neutre. Je laissai donc passer toutes les occasions de me surprendre moi-même, n'osant pas me mouiller, nager à contre-courant du mainstream bourgeois, conformiste, timoré de cette époque faux-cul pompidol-giscardiaque. De la place, il y en avait, mais je n'ai rien tenté. Dommage, car des lustres après, à l'âge où la raison se fait bouffer le foie par un cœur en rupture d'esclavage, tel un Prométhée de carnaval de province, je fis le constat douloureux du vide qui se creuse brutalement, de l'absurde qui triomphe. Je n'ai eu que ce que je méritais, la rançon de la peur et de l'immobilisme. Les brins dorés de l'ADN paternel et grand-paternel étaient si fins que le tamis grossier de mon œil de mouche ne les avait ni vus passer, ni retenus. Restaient la plume rapace de Samuel Beckett, l'onde vibratoire de Martin L.King, la parole cristalline de René Daumal. Et soudain l'autre jour, c'est le cœur brisé de ma mère qui a scandé quatre vers inédits de MÉMORABLES* dans ma poitrine.
* voir article du 29 juillet 2011

mercredi 9 mai 2018


CHIEN CONVALESCHIANT

MERCHI HEIN  DE VOTRE

COMPRÉHENCHION  DoG

lundi 7 mai 2018

samedi 5 mai 2018

mardi 1 mai 2018

INSPIREZ...

EXPIREZ...

ARRÊTEZ DE RESPIRER...

CONTINUEZ DE RESPIRER