jeudi 31 octobre 2013

« Les enfants commencent par aimer leurs parents, ensuite ils les jugent et quelquefois ils leur pardonnent » écrivait Oscar Wilde. Je pense exactement le contraire, c'est à dire : « les enfants commencent par pardonner quelquefois à leurs parents, ensuite ils les jugent et ils finissent par les aimer ». Comment peut-on retourner la phrase d'un écrivain dont l'unique roman* est l'un des chefs d’œuvre de la littérature du dix-neuvième siècle ? Sûrement parce que les temps changent et que tout et son contraire sont en toute chose.

* THE PICTURE OF DORIAN GRAY

mercredi 30 octobre 2013

DOCTORS OF MADNESS / LATE NIGHT MOVIES

« Please don’t shoot the pianist ! » Il faut avoir vu les Docteurs Délirants sur scène pour adhérer à leur protocole de soins. Sinon, méfiance. Waiting. Pas de panique. Rien ne sert de crier, il faut sortir d’ici. Le boyau des cordes lacère le crin de l’archet d’Urban Blitz et donne le signal de l’assaut. Est-ce un signal d’espérance, le solo dément du Nouvel OBS [ Orange Blossom Special ], ou un signal morbide, le sifflet du sergent au sortir des tran- chées ? Qui veut se battre et pour qui, pour quoi ? Où est l’ennemi ? La basse accélère encore le pouls, Strange souffle court. STOP ! On ne tiendra pas trois quarts d’heure à ce rythme. In the afterglow vous ferme un œil Brel avec un spasme Bowie. En plus de chaus- ser les lunettes noires de John Cale, Urban Blitz enfourche la guitare de Sterling Morrison. Kid Strange, la morve et la faconde de Lou Reed. Mieux que d’abreuver le sillon naissant du punk anglais, ils ont pris le couloir étroit qui mène au Souterrain de Velours. Mainlines. Le boyau est serré mais le jeu en vaut la chandelle. C’est dans le froid et l’obscurité qu’ils font l’état des lieux. « This is the place rats come to die… this is the crossroads for you and I... » THIS RECORD TO BE PLAYED WITH THE GAS FULL ON. KEEP CHILDREN, PREGNATE WOMEN AND FRAGILE PERSONS APART FROM THIS MAD RECORDING

Waiting/4MboW9?src=5

mardi 29 octobre 2013

Télégramme Travailleurs / 1981 / 1989

lundi 28 octobre 2013

NOM : GUEVARA

PRÉNOM : ERNESTO

NATIONALITÉ : ARGENTINO-CUBAINE

ÂGE : 39 ANS  [ 6 ANS ÉQUIV. CHIEN ]

PROFESSION 1 : GUÉRILLERO RÉVO- LUTIONNAIRE

PROFESSION 2 : DIRECTEUR DE BAN- QUE DÉSARGENTÉE

PROFESSION 3 : CONFÉRENCIER BI- LINGUE : ESPAGNOL - PORTUGAIS

BÉRET : TAILLE 55, UNE ÉTOILE

ASTHMATIQUE, FUME LE CIGARE


SIGNE PARTICULIER : EN MAUSOLÉE APRÈS 30 ANS DE FOSSE COMMUNE

dimanche 27 octobre 2013

CAN'T YOU                                                                                                                                          HEAR ME

 




KNOCKING






ON YOUR                                                                                                                                              WINDOW

Can+t+You+Hear+Me+Knocking
/2gF95v?src=5

samedi 26 octobre 2013

Quand je suis déprimé, les raisons pour lesquelles je suis déprimé sont profondes, ess- entielles, fondamentales. Il m'arrive d'être heureux, bien sûr. Mais les raisons pour les- quelles je suis heureux sont si futiles, si ténues, que ça me déprime.           © Sempé 1972 

vendredi 25 octobre 2013


LES OBJETS DANS LE MIROIR SONT PLUS PROCHES QU'IL N'Y PARAÎT                          UTAH  2008

jeudi 24 octobre 2013


WARNING  LIVING  DOG                                                                                                                 UTAH  2008

mercredi 23 octobre 2013

ROBERT                                                                                                                                                  NESTA





MARLEY





DROOPY                                                                                                                                       CONQUEROR


Duppy+Conqueror
/2W9BJK?src=5

mardi 22 octobre 2013

... FAUT QU'ON SE RÉVEILLE LES GARS, FRANCHEMENT ON JOUE COMME SI ON AVAIT PEUR... MOI JE PARLE PAS DE L'ATTAQUE HEIN, MOI C'EST LA DÉFENSE... ON DIT DES TRUCS QU'IL FAUT FAIRE, ON SORT PAS SUR LES PICK AND ROLL, ON LES LAISSE SHOOTER À TROIS POINTS, ON VA PAS AU REBOND, ILS NOUS AGRESSENT, ON PEUT MÊME PAS METTRE LA BALLE EN JEU... FAUT QU'ON JOUE PLUS PHYSIQUE QUE ÇA... LA SLOVÉNIE, ON A JOUÉ PHYSIQUE, LÀ ON JOUE PAS PHYSIQUE... ILS NOUS DOMINENT PARCE QU'ILS PENSENT QU'ON EST DE LA MERDE... ET ÇA SE VOIT DANS LEUR VISAGE, ILS NOUS PRENNENT POUR DE LA MERDE... JE M'EN FOUS CE QUI ARRIVE EN DEUXIÈME MI-TEMPS... MÊME SI ON PERD, AU MOINS ON JOUE AVEC NOTRE FIERTÉ, ET ON JOUE DUR... APRÈS, ON PERD, C'EST PAS GRAVE, C'EST LA VIE... MAIS MOI JE PRÉFÈRE PERDRE EN ME BATTANT... PAS COMME ÇA ... LÀ ON SE FAIT DÉFONCER...

lundi 21 octobre 2013

FRAGMENTS D'UN MANIFESTE CANIN (44)

L'un des principaux bénéfices que l'on tire de la fréquentation des chiens, parlants ou non, est l'observation de l'humilité canine. Dans notre société post-postmoderne occidentale, trois hommes sur quatre - pour ne pas dire quatre sur cinq - savent, peuvent, connaissent. Ils ont une idée sur presque tout, des solutions en réserve pour le reste. Leur père était un hercule du savoir, leur mère un des piliers de la M.M.M.M*. Chez les chiens, c'est l'inverse. Vous en rencontrez une minorité qui la ramène. C'est énorme. Mon père, berger allemand parlant français, ne la ramenait pratiquement jamais. Mais quand je dis jamais, c'est JAMAIS. Je ne sais pas de quoi il était capable, quelles ont été ses plus modestes prouesses, si ce n'est par reconstitution a posteriori de la partie visible de l'iceberg qu'a été sa vie. Longtemps, je lui ai tenu grief de cette grande absence de présence, de cette incapacité à se montrer sous un jour favorable. Autant vous dire qu'à présent, mon esprit a fait volte-face. Quand je regarde vers l'intérieur, je le vois, petit par la taille mais grand par l'ombre portée, introverti au point de gagner en densité. Et je le rencontre de plus en plus souvent au quotidien, en négatif, quand j'entends les discours moralisateurs de tous ces messieurs Jeuhditouh qui nous pompent l'air, si précieux, et si chargé en particules fines.

* Maison Madeleine de Miséricorde Mentale  =  voir article du 2 septembre 2011

dimanche 20 octobre 2013

Comme on fait son loup on se quiche  [ proverbe lorrain ]

Autant que fesse repeut   [ expression sans fondement ]

samedi 19 octobre 2013

ON NOUS PREND                                                                   FAUT PAS DÉCONNER





DÈS QU'ON EST NÉ





POUR DES CONS                                                                        ALORS QU'ON EST


 Foule+Sentimentale/4Jc7ss?src=5

vendredi 18 octobre 2013



un clément vaut mieux que deux ti l'auras
 GOLDMAN & ROTFUCHS 
 SOUS-TITREURS  LÉGENDEURS 
 DE GRAND-PÈRE EN PETIT-FILS 
 DEPUIS 1919 

 DEMANDE DE DISPENSE 
 DE VISA DE CONTRÔLE 
 EN COURS 

 TRAVAIL SOIGNÉ 
 PRIX ADAPTÉS 

jeudi 17 octobre 2013

AU ZOUR                                                                                                                                           D'HUI RIEN





VERY





BIZARRE                                                                                                                                              IZN'T IT ?

mercredi 16 octobre 2013



C'est très étrange, Marie-Agnès, ce qui se passe quand on commence à vieillir. Des ima- ges du vert paradis de notre enfance réapparaissent doucement : des pièces de monnaie de cinquante centimes, des pièces de dix francs en argent, des pièces de cinquante francs, de cent francs en or, des billets de mille francs, très grands, qu'il fallait plier en quatre pour les mettre dans son portefeuille...                                             © Sempé 2012 

mardi 15 octobre 2013

Q 2 : Le mot que vous détestez ?

R 2 : Image  ( Dictature De L' )
                   ( Sage Comme Une )
                   ( Dieu Fit L'Homme À Son )

lundi 14 octobre 2013

I have a dream tonight                     J'ai fait un rêve cette nuit
In fact, it was a nightmare                En réalité un cauchemar
The sun was just rising                    Le jour venait de se lever
In the garden of  Eden                          Dans le jardin d'Eden
Two people were standing                   Deux êtres se tenaient
Under a little apple tree                      Sous un petit pommier
A woman and a man                      Une femme et un homme
I came closer  to  them                       Je  m'approchai  d'eux
As the sunlight grew                   Alors que la lumière montait
Woman was thin and grey       La femme était maigre et grise
Man was pink and dumpy           L'homme était rose et replet
I recognize the thin woman       Je reconnus la femme maigre
It  was Edith Piaf  in pieta               C'était Édith Piaf en pietà
I had to come much closer           Je dus m'approcher encore
To know who was the man              Pour reconnaître l'homme
My God, it was Christian Jacob           C'était Christian Jacob
In his horse trader dress                     en habit de maquignon
I just saw  that Jacob         J'eus juste le temps de voir Jacob
Bit into a fallen apple         Croquer dans une pomme tombée
And then I run and I run       Et je pris mes jambes à mon cou
And I cried  tears of rage         En versant des larmes de rage
Upon what  bloody ship         Mais sur quelle putain de galère
Was involved humanity ?             Est embarquée l'humanité ?

dimanche 13 octobre 2013








Au sec---- moi ar---                                                                                Help I'm a tree
Z'É                                                                                                                                                                   LA





VÉ





RI                                                                                                                                                                    TÉ

samedi 12 octobre 2013


Small Packet /  Blanc et Poussière sur Carton  / 1969

vendredi 11 octobre 2013


































 pink flowers & green grass                                                      © Alain Mathiot 2013

jeudi 10 octobre 2013

un jour, ma belle-mère est née... ou peut-être était-ce une nuit... cinquante jours plus tard, mon père avait vingt ans, de jour... on ne fête pas son anniversaire la nuit... STOP... on ne doit pas mettre les événements en perspective, APRÈS... comment ça, me direz-vous... pour mettre en perspective, il faut bien deux images ou deux temps, bien distincts l'un de l'autre... oui, eh bien alors, plus de perspectives, des vues à plat... on ne s'en portera pas plus mal... les jours sont des feuilles, ils n'ont pas de relief, pas de poids si ce n'est celui de leur nombre... ils se recouvrent et forment un tas... après, si vous aimez les panoramas, les vues stéréoscopiques, il y a les croisières, le cinéma... un quatorze juillet, mon grand-père, le plus jeune des deux, est né... l'été suivant, Vincent a peint l'église d'Auvers... vortex, violets... puis Vincent est passé outre... outre-ciel, outre-terre... cirrus, sillons... ça y est... la tentation de la mélancolie reprend le dessus...  ~)(~

mercredi 9 octobre 2013

If I were a dictator
Si j'étais un dictateur
I would take Woody Allen
Je  prendrais  Woody  Allen
By the legs / Par les jambes
To hit  Quentin  Tarantino
Pour frapper  Tarantino
In his head/À la tête

IF I  WERE A  CARPENTER                                                SI J’ÉTAIS CHARPENTIER



I WOULD BUILD A KENNEL                                                 JE  FERAIS  UNE  NICHE



FOR   MY  FELLOW   DOG                                                 POUR MON ALTER CHIEN


http://grooveshark.co
m/s/If+I+Were+A+Car
penter/4jH2Fw?src=5

mardi 8 octobre 2013

Vendredi dernier l'Arno passait à Clermont. Pas l'Arno italien qui coule cool à Florence, non, l'Arno belge. Du rye, âpre, décapant, plutôt une boisson d'homme. Il nous a fait son numéro habituel, traitant sa grand-mère de pute et sa mère d'emmerdeuse. En rappel, un petit Bathroom singer syndical aux cymbales. Et puis le volume, trop fort. Mais bon, c'est comme ça, l'ouïe des vieux chiens, on le sait, est fragile. En première partie, quatre français qui jouent du rock en français. Pas de quoi avaler son médiator mais une bonne demi-heure, c'est toujours ça de pris. À la guitare et au chant, un frère et sa sœur, ou un mec et sa meuf, en tout cas il ont le même nom. Lui Cali en rideau de cheveux bonne femme, elle Laurence Parisot en short et collants. À la basse, un prolo à la Manu Chao mâtiné de Strummer, enfin je schématise. Car c'est le batteur qui intrigue. Un beau brun, carré d'épaules et pratiquant une gestuelle des baguettes à la... à la qui déjà plus... ah oui à la Keith Moon ! Droopy tu déconnes, vous entends-je déjà soupirer. Non, ce type a un don, il dynamite la structure rythmique de chansons ordinaires avec la grâce d'un danseur étoile. En l'écoutant, je pensais à Téléphone, puis à Trust ou Mano Negra en voyant les deux autres. Résultat des courses, comme disent les commandants de gendarmerie en retraite, c'était Richard Kolinka. C'est ce qu'a dit une voix dans la sono à la fin. Je la crois.


Arno Tête Blanche                                                                         White Headed Arno

lundi 7 octobre 2013

FRAGMENTS D'UN MANIFESTE CANIN (43)

Vous pouvez tournez la question dans tous les sens, l'enterrer comme un os, pour plus tard, la bichonner tous les jours, la border dans son lit chaque soir et lui demander cha- que matin ce qu'il lui ferait plaisir au petit déjeuner, elle revient invariablement sur le tapis, comme les auréoles sous les bras d'Yves Calvi après une demi-heure de C dans l'air. La question est « la vie : comment rester sur un bonne impression ? ». D'ailleurs ce n'est pas une question, c'est un karma, un concept, une pensée vivante, une lettre morte. Cette pensée me tient tant à cœur que j'ai envie de vous la faire partager. Certains ne veulent pas prendre en compte l'aura dégagée par les êtres, encore moins l'empreinte laissée par les choses. Ils sont dans l'immédiateté et ils ont raison, mais celle-ci a sa limite. L'instant présent vaut par sa traque, sa fuite, mais aussi par la trace qu'il en reste. Vous avez beau prendre la vie du bon coté - The bright side of life comme chantaient les Monty Python dans La vie de Brian - il n'en reste pas moins qu'au dernier moment tout peut être gâché par un dénouement improvisé. Le cas échéant - et il risque d'échoir - il faudrait se cons- tituer un échantillon d'images mentales salvatrices*, préfabriquées et bien conservées, qui représenteraient en quelque sorte une garantie de bon achèvement. Tout cela est très naïf.

* à bannir absolument, l'imagerie religieuse, ça va de soi

dimanche 6 octobre 2013





















© Ian-Patrick 1970

samedi 5 octobre 2013



 ARTICLE REMIS AVEC LE SOUTIEN DES AMIS DE PAUL McCARTNEY 

Alors là oui, on est bien d'accord. Chaque beatle addict sait que les sessions et le tournage de Let it be [ dernier album publié, mais avant-dernier fabriqué ] en janvier 1969 dans les studios de Twickenham ont été un supplice pour John, et aussi pour George, Paul et Ringo. Mais ce n'est pas le cas d'Abbey Road, comme semblent le suggérer les propos de John rapportés par ce journaliste* au printemps 1970, ou alors c'est George Martin qui ment quand il raconte la genèse et les circonstances de son enregistrement (?)

* voir notre article du 20 août 2013

vendredi 4 octobre 2013

J'aime pas être bourriaudé*, comme [ presque ] tous les humains, mais je m'y résous souvent, comme [ presque ] tous les chiens.        ~)(~

*verbe transitif du premier groupe utilisé par ma grand-mère, inusité de nos jours, dont le sens est voisin de bousculer

jeudi 3 octobre 2013

FRAGMENTS D'UN MANIFESTE CANIN (42 bis)


À    CHIEN     AGILE ,   PAS


D'OBSTACLE  IMPOSSIBLE

mercredi 2 octobre 2013

j'hé rêv'hé d'un aut' r'hé el... un r'hé el qui ne ser'hé pas çui qu'on conn'hé, happ'lons le borderl'hine ou flibust'yeah, qui se mettr'hé à mon ryth'me et non mo'ah au sien... hé p'têt qu'il pourr'hé s'arrêt'hé si tue lui demandr'hé gentiment ?... hé pourqu'oi pas auçi repartir en arri'yeah'rrh, pendant que tu yeah ?... hé alors, pourqu'oi pah, on peuh se renseign'yeah non ?... c'est ça mong'ah, ouv'rh just les yeux et les o'rayes, tu vas êt' vite renseign'yeah !


Grave irritation universelle                        Isaac Newton's tombstone

mardi 1 octobre 2013


s'il vous plaît, permettez-moi de me présenter
je suis  un chien  aigre-doux et  de bon  goût
je suis chez vous depuis de longues années
j'ai volé l'os à moelle de nombreux toutous
j'étais là quand Keo Djap était à la peine
pour m'assurer qu'il ne s'abaissait pas
à faire le beau à la cour de pharaon

heureux de vous rencontrer
vous avez deviné mon nom
mais ce  qui vous  intrigue
c'est la nature de mon os

j'ai observé avec jubilation
vos rois et reines se battre
pour défendre leurs petits dieux
en 68, je les ai bourriaudés grave
avec « qui a tué martin luther dog? »
c'était si drôle, vous si morts de peur
s'il vous plaît, laissez-moi me présenter
je suis un chien aigre-doux et de bon goût
j'ai posé des pièges à chanteur in the mood
qui tortillaient du cul chez michou papy blue

heureux de vous rencontrer
vous avez deviné mon nom
mais ce  qui vous  intrigue
c'est la nature de mon os

comme chaque homme est un nain
chaque maître est à soumettre, alors
comme  votre  tête  se  mord  la  queue
appelez-moi dog old man et non goldman
car  j'ai un  grand besoin  de sens  dévoilé
si  vous  me  croisez,  dites  bien  fort  que
pavlov  est un  criminel de  canidés et  qu'il
aille en  enfer dans  une cage  de faraday
usez bien de votre politesse de faux-culs
ça fera un pitch pour un one-dog show

heureux de vous rencontrer
vous avez deviné mon nom
mais ce  qui vous  intrigue
c'est la nature de mon os