jeudi 31 mars 2016





















© Foolz
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mercredi 30 mars 2016

FRAGMENTS D'UN MANIFESTE CANIN (73)




Ceci était mon véhicule de travail. Je ne l'ai utilisé que deux ou trois fois par an (peut-être quatre les années bissextiles). Depuis 2010, il n'a roulé qu'une vingtaine de fois. Je veux donc m'en séparer. Il s'agit d'un Peugeot Partner essence. L'année et le modèle sont très bons. Je n'ai pas en tête les caractéristiques techniques ni les codes alphanumériques qui renseignent la carte grise car je souffre de phobie administrative, mais en cherchant bien, je peux aisément trouver ces renseignements. Il est équipé de deux brancards pour chiens toutes races et d'un kit de transcription universel canin-humain pour les chiens non parlants. Il servait à l'aide d'urgence des chiens méchants repentants. Le bull terrier qui orne le panneau latéral gauche est peint, mais peut être aisément poncé et relooké. Quant au panneau droit, le sigle AUDI (Aide d'Urgence Dogs Irascibles) sera enlevé illico.

mardi 29 mars 2016


un texte en verdana                                           taille normale

                                   qui ne se justifie pas

qui reste bord gauche
~)(~
ou qui va bord droit

                    mais qui en aucun cas

                                                        ne joint les deux bouts

lundi 28 mars 2016

BLACK MICK MAC (5)

Au lit, entre les deux, la voix de Carla Bruni est à éviter : trop galvaudée, trop chiante, même si la chanteuse Élysée, alors mannequin, fut la petite amie de Mick sans avoir d'histoire avec Mac. C'est une différence entre eux. Carla la collectionneuse quitta Eric Clapton, rencontré en 89, pour Mick, croisé quelques mois plus tard. Clapton dit à Mick : « S'il te plaît Mick, pas celle-là. Je crois que je suis amoureux ». Quel meilleur stimulant ? Pendant un temps, écrit Clapton, j'ai eu du mal à penser à lui sans méchanceté. Plus tard, évidemment, j'éprouvais à la fois de la gratitude et de la compassion envers lui, d'abord parce qu'il m'avait évité une catastrophe certaine, ensuite parce qu'il avait apparemment souffert le martyre avec elle. Mick devrait être chevalier de la Légion d'hon- neur, non ? Lui et Clapton se connaissaient depuis plus de vingt ans. À la mort de Brian Jones, le second fut l'un des candidats impossibles à la succession. Mick a été plus souvent marié donc infidèle que Mac, plus terriblement rock star. Quand Mac est lâché par Heather Mills et qu'elle veut l'achever sous les pensions, on se dit qu'il est victime. Quand Jerry Hall s'en prend à Mick, on se dit qu'il l'a bien mérité. Les femmes ont toutes fini par ne plus supporter Mick. Marianne dit : « les Stones, je les aime et nous avons passé de très bons moments, mais c'était un milieu vraiment très dur. Je n'ai jamais très bien fonctionné dans ce monde dégueulasse, avec toutes ces trahisons ». Mac a aussi vécu ça mais il semble l'avoir digéré en rêvant, en s'éloignant. Mick a tenu et mordu dedans. Que fera sa nouvelle femme, la gigantesque L'Wren Scott ? Toutes les femmes de Mick ont l'air de statues à la placidité violente, terribles Galathée de leur séducteur petit homme : elles fixent au corps à corps l'échelle de son ego et de son désir. Ce n'est pas Mick qui aurait enterré sa femme après trente ans de vie commune, comme Mac le fit pour Linda, morte d'un cancer en 1998. Ils voyagèrent en Arizona, qu'elle aimait et où elle mourut. Deux jours avant la fin, ils firent ensemble une dernière balade à cheval ; elle aimait ça. Il y a une tendresse dans le narcissisme de Mac ; il y a une dureté dans celui de Mick. Mac a dû apprendre à masquer sa force ; Mick, sa faiblesse. Ce n'est pas lui qui aurait dit, comme l'autre à l'orée des eighties : maintenant, des ballades et des bébés.

© Philippe Lançon 2008

dimanche 27 mars 2016

open space                                                                                            espace ouvert
AS YOU 





SAID





MY FRIEND

samedi 26 mars 2016


espace fermé                                                                                           closed space

vendredi 25 mars 2016

> et tes chansons préférites, tes favorées
 - tu bafouilles, qu'est-ce qui t'inquiète ?
> que tu me tannes les burnes avec Lou Reed et les Beatles
 - je sais me tenir, vas-y sans crainte
> la chanson qui te rend plus fort, plus fier
 - Village ghetto land de Stevie Wonder
> la chanson qui te fait voir la vie en rose
 - Village ghetto land
> la chanson du corps immatériel
 - Village ghetto land dans Songs in the key of life
> celle qui matérialise le divin
 - Village ghetto land
> tu te fous de ma gueule ?
 - pas du tout, je suis total sincère hein
> et ta reprise préférée ?
 - Village ghetto land par George Michael
> il l'a chantée ? c'est sur quel disque ?
 - aucun, c'était live à Wembley en 1988
> ah oui, pour les 70 ans de Nelson Mandela !
 - et pour le faire libérer

jeudi 24 mars 2016

Jim & Bobby, Marshall & Keith, Mick & Mick                                 © Dominique Tarlé  1971

mercredi 23 mars 2016

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mardi 22 mars 2016


le soleil la mère et l'enfant / Tissot 1967                                        collection J-F.D \ prêt

lundi 21 mars 2016

BLACK MICK MAC (4)

When I'm sixty-four... Mac les joues pleines en a 66 depuis le 18 juin, il mesure 1,80m et ressemble au soyeux molleton d'une théière en excellent limoges : en arrivant sur la table, il vous réchauffera en paix dans un nuage de lait. Ses chansons seront souvent signées Lennon/McCartney, puis McCartney, mais il fera en sorte que chaque disque en héberge quelques-unes de ses autres compagnons. Sa générosité sera naturellement contrôlée par ses avocats. Depuis 1997, il est permis de l'appeler Sir Paul McCartney. Une fois, dans les années soixante, une pièce de Joe Orton lui a fait "mal au cul" et il a demandé à l'auteur le scénario d'un film. Orton écrivit un texte plein de meurtres et d'adultères, dans lequel l’archevêque était une folle, un travail drôle et plein de mauvais esprit. Marianne Faithfull dit : « les Stones auraient peut-être pu s'en tirer, mais pour les quatre enfants terribles cela aurait été un peu difficile ». Marianne a de la tendresse et de l'admiration pour Mac, mais c'est Mick qui l'excite et l'inquiète. Marianne a souvent failli mourir, mais elle sait vivre. Mick et Mac ont des maisons partout. Mais l'un, le rocker, vit plutôt dans son château de Touraine et apprécie Chopin et le vieux style. L'autre, le popman, vit dans sa ferme anglaise et aime Magritte et Stockhausen. Mick a eu sept enfants, Mac en a eu cinq, on dit qu'ils s'en sont bien occupés. Mick est d'une famille bourgeoise et plutôt cultivée du Kent. Mac est un gosse de prolétaires de Liverpool. Mais leurs images se sont volontairement inversées. Marianne Faithfull résume en évoquant leurs groupes : « les gens ont dit, ce qui est un peu vrai, que les Beatles étaient des voyous qui jouaient aux gentlemen, alors que les Stones étaient des gentlemen qui jouaient aux voyous, et c'est là que tout devient intéressant quand nous parlons musique ». Ou sexe, mais c'est la même chose : des guitares, des corps et des voix dans des draps. Le sexe est l'appro- bation de la vie jusque dans la mort et ces deux-là ont finalement survécu à tout, jusqu'à finir maintenant dans votre lit. Et vous savez que vous aurez besoin des deux pour épuiser tous les plaisirs de la clandestinité et du temps volontairement perdu.

© Philippe Lançon 2008  (à suivre)

dimanche 20 mars 2016

Half of the Who (1)                                                                        © dog oldman 1976
SURE PLAYS 





A MEAN





PINBALL

samedi 19 mars 2016


Half of the Who (2)                                                                        © dog oldman 1976

vendredi 18 mars 2016

LES BONS PLANS (31)

Qu'on soit une femme blanche catholique citadine, un homme métis et athée du monde rural ou un chien agnostique bâtard à poil ras, on devrait pouvoir s'entendre, se voir (en peinture ou en vrai) et vivre ensemble ou pas loin les uns des autres (pas de promiscuité excessive, au risque que la terre ressemble à une prison). Pas si simple quand le monde devient si compliqué, si imprévisible, si indéchiffrable, tel un labyrinthe dont on s'aperçoit que la sortie est plus difficile à trouver que ce qu'on croyait quand on a commencé à jouer, enfant. Des guerres plus tout à fait mondiales, des luttes ethniques et sociales, des combats politiques qui ressemblent à des pugilats, à des bagarres de cour d'école, des engagements humanistes progressistes et humanitaires précaires, des pratiques reli- gieuses venues d'on ne sait où, basées sur on ne sait quoi... quel inventaire à la Prévert que la vie sur terre, 2015 années après qu'une fille mère, vierge en plus, ait accouché sur un coin d'étable dans un conte pour enfants ! Mais si l'idée que mon frère, mon cousin, mon voisin, mon proch'hein, ne dit pas, ne fait pas comme moi, ne se réjouit pas, ne s'attriste pas des mêmes choses, n'a ni les mêmes goûts ni les mêmes envies et que ça ne nous rend pas totalement étranger l'un à l'autre, alors allons-y, même si pas gaiement !

jeudi 17 mars 2016

© Willem

mercredi 16 mars 2016

Le journal recherche toute personne ayant assisté à la prestation des Voodoo Doctors en première partie de Soft Machine, Salle Poirel à Nancy le 2 décembre 1969, ou au festival organisé au Parc des Expositions de Nancy par le journal L'EST RÉPUBLICAIN en janvier 1971. Le guitariste des VD était Jean-Paul Drand. Le seul témoignage en ma possession est cet extrait d'un article paru dans le n°4 du magazine EXTRA de mars 1971 sous la plume de Bernard Guilcher : « Quatre groupes locaux débutèrent ce festival. Ce furent les Voodoo Doctors qui nous offrirent un véritable pot-pourri de tous les tubes actuels. Parfaits dans la réalisation de ceux-ci, leur seul intérêt réside dans la voix de Michel Bidot, le second batteur. En dépit d'un manque d'originalité total, le public devait leur faire une ovation digne des plus grands. Voodoo Doctors sont en fait très connus dans la région ».


Jean-Paul Drand a fait une carrière peu médiatique, seulement suivie par ses aficionados, si on peut les appeler ainsi. Il a joué sur les disques de Bernard Lavilliers et lors de ses tournées. Mais ce qui le rend unique à mes yeux, ou plutôt à mes oreilles, c'est ce 45t qu'il a enregistré en 1983 avec Mayall. Personne n'a ce disque, personne ne le connaît et c'est une petite pépite. Ça ne ressemble à rien, comme un disque du Velvet Underground.

mardi 15 mars 2016

lundi 14 mars 2016

BLACK MICK MAC (3)

Mick, lui, est avant tout parolier et bite de scène : sans énergie, tout s'effondre. Il est condamné à l'éternelle jeunesse et au Viagra gesticulant. Par quel miracle a-t-il généralement tenu dans sa taille de sale vieille guêpe ? Vous irez demander la recette magique à Dorian Gray ou chimique aux insectes roulants du Tour de France. En attendant, vous acceptez le constat : vous ne survivrez ni à la dentelle sonore de l'un, ni à la brutalité sexuelle de l'autre. Ils se complètent en vous. Ils vous enterreront. Mais de quelle façon ? Vous bandez. Il est temps de faire l'inventaire. Let me introduce myself... Mick les joues creuses a 65 ans depuis le 23 juillet, il mesure 1,68m sans talonnettes de scène et ressemble à un jockey sexuel en panoplie de Rascar Capac : en sortant de la vitrine, il vous emportera nu dans un feu électrique. Ses chansons sont toutes signées Jagger/Richards, même quand d'autres y ont mis la main : il contrôle tout, l'or du Pérou n'est que pour lui. Depuis 2002, il est permis de l'appeler Sir Mick Jagger. Un roman de Boulgakov, Le Maître et Marguerite, a été lu au Brésil en 1968. Marianne Faithfull l'accompagnait. Il en tira Sympathy for the Devil, qui rendait les fans destructeurs. À la mort de Brian Jones, il récita, dans Hyde Park, un poème, Adonaïs, que Shelley avait écrit en 1821, à la mort de Keats : « Je pleure Adonaïs / Adonaïs est mort ! Oh, pleurez Adonaïs, encore que nos larmes / ne fondent pas le gel sur sa tête si chère ! ». Puis il partit pour l'Australie sans aller à l'enterrement de celui qu'il avait éjecté.

© Philippe Lançon 2008  (à suivre)

dimanche 13 mars 2016

Fraises Tagada SNCF                                                French Railways Tagada strawberries
Y EN A 





SI TROP





MARRE

samedi 12 mars 2016



































Pink Lady dans la gueule de Cybèle                          Pink Lady swallowed by Cybèle

vendredi 11 mars 2016

> qu'est-ce qui te tracasse ?
 - j'ai un tas de petites choses à faire
> prends une petite chose après l'autre
 - mais non c'est pas ça
> c'est quoi alors ?
 - ce sont des choses si inutiles
> c'est ça qui t'angoisse ? va à l'essentiel !
 - je peux pas
> et pourquoi s'il te plaît ?
 - parce que les choses utiles tout le monde s'y attache
> pas si sûr... et quand bien même !
 - alors je me cantonne au futile
> c'est parfait, si ça te rassure
 - eh non, j'ai peur de mal le faire
> toi, si t'existais pas, faudrait te concevoir !

jeudi 10 mars 2016