samedi 31 décembre 2011


Oiseaux de Nuit


Un jour, c’était la nuit
tous les petits riens s’étaient réunis
de grands oiseaux enfilaient les bruits
et narguaient les épouvantails ébahis

L’amour, plus plein qu’un fruit
avec du sang aux mains, avec de petits cris
tombait de nos branches au fond d’un puits
où une demi-lune avait élu abri

Trop court, le temps qui fuit
léchait nos ombres chaudes et leur faisait des plis
nous échangions nos feuilles en souvenir de lui
et déjà nos racines se noyaient d’infini

Sur le feu où lève si vite, mais où si mal cuit
le beau mensonge du cosmos accroupi
nos braises piégées par l’aube jurèrent, se turent et puis
devinrent toi, moi, loup, brebis, chat, souris

vendredi 30 décembre 2011


            Le Pantin


La dernière fois que je l’ai vu, c’était un matin
il était là, levé avant moi, lustré de près
 ... ... ...
Pourquoi te lever si tôt ? lui ai-je demandé
> parce que tu partirais sans moi, mon petit pantin 
Dis donc, c’est moi que tu appelles pantin ?
> oui c’est toi… pourquoi ? tu n’en es pas un ?
Non. Bien sûr que non… enfin je ne crois pas
> ah oui, tu ne crois pas ?
Non
> mais tu es celui qui dit non, donc c’est toi le pantin
Alors pour toi, je suis le pantin qui dit non ?
> oui
Et moi je te dis que non !
> tu vois bien
Quoi… qu’est-ce que je vois ?
> que tu dis non, pantin…

jeudi 29 décembre 2011

STOP !
STOP !
NO WRITING ALLOWED
YOU ARE  ENTERING A
  NO  MAIL' S  LAND  !!  
STOP !
STOP !

mercredi 28 décembre 2011

Échouage de lune, 2011

mardi 27 décembre 2011

Quelle race a une vie panoramique ?
> celle avec un bec et des ailes 
Quand pense t-on aux oiseaux ?
> pour les miettes
Que reste t-il de nos amours ?
> des miettes
Que reste t-il des beaux voyages ?
> des miettes
Au Nord ou au Sud ?
> des miettes
Et les gens de l'Ouest ?
> des miettes
Quelles réponses à l'Est ?
> des niets

lundi 26 décembre 2011

En 1973, une brigade topographique comprenait 3 ou 4 personnes : 1 Chef de Brigade + 1 Opérateur + 1 Porteur de mire + 1 Homme au carnet ( facultatif )

En 1980, la même brigade tournait avec deux personnes : 1 Chef de Brigade / Porteur de prisme + 1 Opérateur / Homme au carnet

En 2011, on est enfin arrivé à  L'HUMAIN  AVANT TOUT  cher au Parti de Gauche de Jean-Luc Mélenchon, le TOUT EN UN : 1 Chef de Brigade / Porteur de prisme avec Opérateur et Station Électronique sur Pied !


 André !... Ah, c'est toi !! 

dimanche 25 décembre 2011





Cat  kit, 2011

samedi 24 décembre 2011

Ob-la-di, ob-la-daah...
























                                           Life goes on, braaah...

vendredi 23 décembre 2011


J'veux pas quèqu'chose qui s'achète
Quèqu'chose qui s’acquiert
Quèqu'chose qui s'conquiert
Ni quèqu'chose qui s'obtient
Quèqu'chose qui s'possède
Quèqu'chose qui s'transmette

J'veux pas quèqu'chose qui s'convoite
Quèqu'chose qui s'complote
Quèqu'chose qui s'conserve
Encore moins quèqu'chose qui s'mérite
Quèqu'chose qui s'périme
Quèqu'chose qui s'protège

Si quelqu'un l'a, c'est ça qu'je veux
Car c'est qu'ça s'a
Si tu l'as, si elle l'a, c'est ça qu'je veux
Quèqu'chose qui s'a
Non, j'veux rien d'autre que ça
Quèqu'chose qui s'a

                                         ( à Boris et Georges )

jeudi 22 décembre 2011

Donnez votre avis avant...























qu'on ne vous le demande plus !

mercredi 21 décembre 2011

M D R

Le 21 décembre 1973, Lou Reed est sur la scène de l'Academy of Music, une salle de la 14ème rue Est à New York. À la batterie, Pentti Glan, un blondinet né en Finlande et à la basse un indien de Bombay, Prakash John. Ray Colcord est aux claviers. Aux guitares, Dick Wagner et Steve Hunter, deux jeunes briscards. À la fin de la soirée, personne n'a vu l'académisme. Mais la matière première pour un Monumental Disque de Rock était bien là.

http://grooveshark.com/s/
Rock+and+Roll/3yCtQg?src=5

mardi 20 décembre 2011

                                                              The other day, I was on the Waterloo Bridge
                                                            > and then ?
                                                              then I leaned over
                                                            > yes...
                                                              and my glasses fell down in the river Trent
                                                            > it's not the river Trent, it's the river Thames
                                                              oh you know, me, without my glasses...

lundi 19 décembre 2011

     
     GERLAND ENTERTAINMENT                                                                                                
     route de la rive moyenne
     03200 Abrest 
                                                                                                                                              le 20.10.2010


                                                                                                                    TECON
                                                                            M. Pernot 
                                                                                                39, rue du Concours
                                                                                                          71005 Boncon-Montgrand
   


             M. Pernot,


      Suite à votre envoi de documentation du 19 octobre dernier, nous tenons à vous faire part de notre
      grande satisfaction de travailler avec une société comme TECON, à tel point que nous faisons nôtre
      votre devise "TECON un jour, TECON toujours ".

      À titre personnel, je compte sur votre médiatisation pour faire rejaillir sur notre entreprise la confiance
      que TECON mérite pleinement et si TECON considère GERLAND ENTERTAINMENT comme tel, vous
      n'aurez pas affaire à un nain gras.

             Bien à vous,              
                                                                                    
                                                                                             D. Goldman                     
                                                                                             Responsable Farces et Attrapes




   

dimanche 18 décembre 2011

« On ne doit pas dire aux gens qu'il FAUT lire... la lecture est une activité qui présente des risques... un livre vous transporte dans un monde parallèle qui n'est pas sans danger... certaines personnes ne sont pas prêtes à prendre ce risque... ». Des propos tenus par Pascal Quignard le 2 décembre dernier sur France Inter. À rapprocher des témoignages de nombreuses personnes, connues ou non, indiquant qu'elles ne PEUVENT pas écouter de musique. Y a t-il des caractères, des natures incompatibles avec la poésie, la peinture, la musique, la danse... ?? À la réflexion, et au regard de la matière émotionnelle constitutive de tout art, ce n'est pas difficile à comprendre. Sauf que chacun coinçant sa petite bulle dans son petit coin oublie que les délices de l'un sont les dégoûts de l'autre et que la molécule qui vous sauve est celle qui rend malade votre voisin.
~)(~

samedi 17 décembre 2011

le Sacré Cœur


est dans l'escalier

vendredi 16 décembre 2011

Putain de liberté à la con ( tout de suite les mots qui fâchent, mais il faut bien nommer les concepts ! ), je ne sais pas me servir de cet accessoire. D'ailleurs, quel est l'enfoiré qui a mis le mot LIBERTÉ en circulation ? Encore un prédicateur en mal de reconnaissance ou un utopiste reconverti en marchand de papier. Mais la liberté, on la laisse aux visiteurs de New York. On la prend pour ce qu'elle est, le cadeau de la France au Nouveau Monde, une dédicace, une politesse du XIXème, du temps où celle-ci passait pour le comble du raffinement. Aujourd'hui, tout ça n'a plus de sens. Nous, les tristes sires, les oubliés de la pensée positive, on n'a pas besoin de liberté, mais de consignes à respecter, d'une bonne vieille feuille de route chaque jour, une check-list sans surprises, sans interprétations ou petits arrangements possibles. Sinon, c'est la porte ouverte à tous les excès. C'est la recherche du moindre effort, c'est l'envie de ne rien faire, ou pire encore la fierté de rien faire, celle que revendiquaient Gilles Tandy et les Olivensteins. Dans l'omnibus de la déambulation humaine, il ne faut pas de porte donnant sur la voie, la jolie trainée d'acier laminé sur laquelle le soleil se colle, sans bouger d'un rayon. Il ne faut pas d'échappatoire, aucune fenêtre sur la rêverie. Pas le moindre petit chien-assis sur le toit du quotidien, sinon l'esprit se faufile comme un chat de gouttière hors de portée des bonnes résolutions !
~)(~

jeudi 15 décembre 2011

Zone                                                                                                                                                          Zone





                                                                            de  Vacuité





Temporaire                                                                                                                                       Temporaire
Zone                                                                                                                                                Temporaire





                                                                            de  Vacuité





Zone                                                                                                                                                Temporaire

mercredi 14 décembre 2011


Charlie est un
bon garçon
on garçon
arçonhon
onhon
hon
..

..
noh
nohno
nohnoçra
noçrag no
noçrag nob
nu tse eilrahC

mardi 13 décembre 2011

Charlie était un
bon garçon
on garçon
arçonhon
onhon
hon
..


..
noh
nohno
nohnoçra
noçrag no
noçrag nob
nu tiaté eilrahC

lundi 12 décembre 2011

L’ÉVANGILE SELON SAINT PAUL (3)

En 1963, de la fenêtre de Denis Chopard s'échappaient les volutes de I want to hold your hand. Pas encore de quoi fouetter le chat de la mère Hiblot, ni ruiner les semis austères dans le jardin du père Ducret. L'année suivante, j'achetais sous le manteau - pourquoi donc tant de précautions (?) - le n° 20 de SLC, avec la photo des quatre garçons dans le vent devant la porte rouge. Mais c'est en 1965 que je décidai de faire mon choix de vie. Je serais un Beatle Addict ou je ne serais rien. Le résultat dépassa toutes mes espérances ; pendant cinq ans, je ne fus rien qu'un B.A. Sûr qu'en entrant en 6ème en 62 et en sortant de Terminale en 70, il était difficile que mon chemin ne croise pas celui des Beatles. Tout ça pour dire que je ne suis pas allé voir Paul à Paris pour la première fois comme un fan va voir son idole, ni comme l'homme du commun va voir l'artiste, ni même comme un mélomane va à la rencontre du musicien. Non, j'y suis allé pour voir comment il était, et comment il allait. Un peu comme on rend visite à un parent plus ou moins proche, mais qu'on ne voit pas souvent, qu'on ne se rappelle pas d'avoir vu, ou comme dans mon cas, qu'on n'a jamais vu. Alors je suis allé, j'ai vu et je suis convaincu. Il est ce qu'il chante (cf. what you eat you are de George) et il a l'air d'aller bien. Et pour tous ceux qui ne l'aiment pas, rassurez-vous, comme disait le grand Charles, un jour, il ne manquera pas de mourir !




















Paul McCartney with Martha, 1967

dimanche 11 décembre 2011

L'une des plus belles dates de naissance
du XXème est celle de Jean Marais
le onze décembre 1913
=> 11-12-13 =>
... ... ...
Qui
dit
mieux
??... ??...
et dans deux ans
c'est à prendre à nouveau
Alors, programmez vos bébés
Objectif conception mi-mars 2013 !

samedi 10 décembre 2011

  Geçen gün Galata köprüsündeydim
> eh yani ?
  aşağıya bi' baktım
> evet...
  boğaz'a düşmüş gözlüklerim
> boğaz değil orası, Haliç
  ya... bilirsin gözlüksüz halimi !

vendredi 9 décembre 2011



   Éternit, 2011

jeudi 8 décembre 2011

L’ÉVANGILE SELON SAINT PAUL (2)

Faut-il que je vous dise quelques mots des chansons et des musiciens ?... de l'ambiance et du son ?... Oui ??... Alors pour ce qui est des chansons, avant le concert j'aurais volontiers misé sur une parité entre les chansons des Beatles et les autres. Perdu ! Ce soir à Paris, deux chansons sur trois étaient signées Lennon-McCartney. Or si à l'origine, celles-ci s'aggloméraient naturellement autour du pôle M de l'aimant Beatles, chantées aujourd'hui par Paul, elles laissent le pôle L un peu orphelin. Malgré tout, je ne vois pas vraiment où est le problème. John et Paul étaient très différents. C'est enfoncer une porte béante que d'affirmer cela. Le rebelle à lunettes s’accommodait parfois mal de la naïveté un peu déconcertante de Paul et c'est aussi cette antinomie qui a propulsé le groupe entre 1965 et 1970 vers les sommets que l'on connaît et sur lesquels on ne va pas revenir. Revenons plutôt à Paris-Bercy. Dans une salle comme ça, on aurait pu croire que les rocks allaient jaillir comme des taurillons dans l’arène. Eh bien non. Le volume sonore les a un peu écrasés et ce sont surtout les deuxièmes lames du couteau suisse de Liverpool que j'ai vu briller... the night before, the long and winding road, I've just seen a faceI will, I've got a feeling (si on peut qualifier I'VE GOT A FEELING de deuxième lame), the word... et aussi bien sûr les têtes de gondoles de luxe que sont all my loving, drive my car, paperback writer, blackbird, Michelle, something, ob-la-di ob-la-da, day tripper, get back... reste un golden slumbers~carry that weight~the end d'anthologie pour clore la soirée, car il n'est de bonne compagnie qui ne se quitte. Concernant les musiciens, si l'on se réfère à la règle d'or du triangle guitare-chant-batterie, la qualité était au rendez-vous. L'homme aux claviers a montré ses limites sur Eleanor Rigby et a day in the life, mais nous a gratifié sur Michelle d'un petit grigri à l'accordéon du meilleur effet. L'ambiance était bon enfant, très chaleureuse, pas vraiment bouillante non plus ( on n'est pas à Athènes pour une finale du championnat grec de basket ! ). Quant au son, je crois l'avoir évoqué, le boss à la console a mis le curseur un peu haut, mais chacun aura adapté son oreille en conséquence. Voilà... ah oui, j'oubliais une dizaine de titres des Wings plus quatre ou cinq extraits des albums solos qui ont servi de digression et ont fourni dans ce défilé old- fashionned un contrechamp à Penny Lane et à Strawberry Fields, portés pales ce soir-là !
  
 ( à suivre )

mercredi 7 décembre 2011

  
     Mme Raymonde Policier                                                                                                     le 7.10.2008
     rue du 3ème millénaire
     91205 Athis Mondis
                                                                     Entreprise NIFAIT NIAF
                                                                                 (à l'attention de M.Robert Niaf) 
                                                                       route de Longjumeau
                                                                                       91550 Paray Vieille Poste

    P.S - si vous passez le matin entre
            10h et 11h30, vous êtes sûr de
            rencontrer l'un d'entre nous, sauf
            jeudi prochain


      Monsieur,

     Je vous serais très obligée de venir voir les dégâts concernant l'enrobé passé il y a une semaine, car
     cela nous contrarie beaucoup.
     Le jour même, nous avions constaté de grandes taches jaunâtres coté garage, que nous avions prises
     à tort pour de la terre, or au fur et à mesure que les heures passaient, nous avons vu apparaître de
     grandes traces régulièrement espacées, ressemblant à de grandes griffures qui vont jusqu'au portail
    (celui-ci a été posé, mais ne sera automatisé que fin de semaine, vous pouvez donc rentrer par là, car
     le portillon est à gâche électrique et si nous sommes absents, il vous sera impossible de rentrer de ce
     coté-là).
     Cela donne à peu près cela (je ne sais pas dessiner :


    Bien sûr, merci de passer quand il ne pleut pas ou n'a pas plu, car là bien sûr c'est masqué. Nous avons
    hâte que cela soit réparé, je suis moi-même très contrariée et me sens obligée de fermer en permanence
    le portail, pour que d'autres gens que nos voisins ne voient cela. Merci pour votre compréhension.
    
                Bien sincèrement,

                                                                                                          R. Policier

     

mardi 6 décembre 2011


 
vieilles feuilles, 2011

lundi 5 décembre 2011

Il remisait les pommes à la cave
Pour en avoir le plus longtemps possible
Il avait été officier de police judiciaire
Un premier choix qui s'était imposé à lui
Et à ses heures perdues, il était artiste peintre
Preuve que l'on peut être et avoir été
Entre faire une requête au parquet
Ou peindre un paysage des Vosges
Longtemps, il n'a pas choisi

Avait-il sa petite idée de l'enfer et du paradis ?
De quoi avait-il peur en dernier lieu ?
Sans doute de la peur elle-même
Putain de sentiment commun à tant
Mais que personne ne veut partager
C'est comme ça qu'on reste planté
Planté comme un privé
With a pocket full of shells
Des coquillages plein les poches

dimanche 4 décembre 2011

L’ÉVANGILE SELON SAINT PAUL (1)

Faut-il que la foi du fidèle soit grande pour que celui-ci accepte de quitter son labeur dès 16h pour rallier le lieu de culte ? Oui, elle est grande, et non, ce n'est pas douloureux, puisque c'est un esclavage volontaire. À 17h sur le parvis de Bercy, la file d'attente s'étire comme un immense serpent, en suivant les méandres du jardin public qui jouxte le Palais Omnisports, à l'emplacement qu’occupaient les marchands de vin jusqu'au milieu des années 70. Uns parmi la foule, mais pas seuls, nous sommes les écailles du serpent. Nous, multitude accablante, amas de cellules familiales, membres du même peuple, mais pas de la même tribu, sommes prêts. Je suis avec mon fils et deux de ses amis. Nous battons ainsi la semelle pendant plus de deux heures, patientant dans la fraîcheur d'un novembre à l'agonie. À 19h30, nous pénétrons enfin dans le rouge et le noir. Si les marchands de vin ont régné à Bercy pendant des décennies, aujourd'hui ce sont les marchands du temple. Ici on vend un peu de tout, des sandwichs et du rêve, des posters et des T-shirts. Un scrapbook scénarisé tourne en boucle sur les deux écrans géants situés de chaque coté de la scène. Photos sépia, photos maton, affiches et badges des Fab Four, images figées dans la gélatine du souvenir. Dans la fosse, le public est en manque, il a des envies de soirée privée. Le piment rouge des gradins et le poivre noir des décors ont attisé sa soif de célébrité. Coté célébrité, ça tombe bien, un quart des Beatles est attendu sur scène. À moins que Ringo ne déboule à l'improviste, auquel cas on en aurait la moitié. Mais 25 % de l'infini reste l'infini. Coté soirée privée, c'est raté ; 17.000 partisans sont là, lapins de garenne pris dans les phares de la beatlemania. So what ??...
WHAOOOFLUSSSSHH... Extinction des feux... One, two, three... and now, Ladies and Gentlemen... four, five, six... Paul is alive... seven, eight, nine... and well in PARISSS !!!

   ( à suivre )                                                                                                                 photo © François Bouchon