En ces temps de disette sociale, le journal veut manifester son empathie et sa solidarité avec les groupes socio-professionnels défavorisés. Ceux-ci sont nombreux, mais actualité oblige, mes pensées vont aujourd'hui à trois catégories récemment touchées :
1) Les buralistes, sévèrement affectés par la hausse du prix du tabac, et conséquemment par la baisse de leur revenu. Des années d'études et de sacrifices pour en arriver là.
2) Les chauffeurs de taxi, une confrérie d'honnêtes hommes, durement secoués par la concurrence déloyale des VTC, les véhicules de tourisme avec chauffeur (sans formation) 3) Les concurrents du rallye Paris-Dakar, communément appelé le Dakar, obligés de traverser les océans pour gagner leur vie et nourrir leur petits, souvent des mécaniciens et logisticiens, conçus et élevés à la dure dans les paddocks du monde entier. Cette année, le théâtre des opérations se situe en Bolivie. La Bolivie. Quelle misère ! Un pays dont le seul titre de gloire est d'avoir jadis fait appel aux hélicoptères de la CIA pour trapper un fumeur de Havane asthmatique qui faisait un trek à dos de mulet avec ses potes. La rédaction du journal les invite à venir chercher réconfort moral et le verre de l'amitié à la permanence du journal, 5 masse de la prairie, 21120 Tarsul, au panneau prendre à droite.
