mercredi 29 février 2012
mardi 28 février 2012
DERNIÈRE HEURE
Un des postulants à la magistrature suprême s'est ému de la situation du Fermoir : un emploi à quart de temps menacé, un déficit cumulé de plus de 40 euros, un marché captif de 743 pages vues par mois sur le dernier trimestre - dont 30% hors de France - en danger, etc. Il s'engage donc à convaincre un mécène russe d’insuffler 150 euros dans le Fermoir avant le 30 juin 2012 afin de le remettre dans le sens de la marche et de rassurer le lectorat. Dans ces conditions, le gratte-papier en chef a obtenu du pigiste qu'il reprenne le travail après versement d'une prime exceptionnelle de 23 euros et l'attribution de cinq tickets restaurant par année civile. Celui-ci s'est engagé à rédiger 30 articles du 1er mars au 30 avril 2012. En contrepartie, la direction a du abandonner son droit de regard sur sa production. Merci de votre indulgence en ces temps difficiles.
LA DIRECTION
mercredi 22 février 2012
COMMUNIQUÉ
LE FERMOIR INFORME SES LECTEURS QU'UN CONFLIT INTERNE OPPOSE DEPUIS PLUSIEURS JOURS LE GRATTE PAPIER EN CHEF AU PIGISTE. ESTIMANT QUE SES CONDITIONS DE TRAVAIL NE SONT PAS CONFORMES A LA RÉGLEMENTATION EN VIGUEUR, CE DERNIER A FAIT APPEL AU SYNDICAT DES PETITS MÉTIERS DE LA PRESSE. LA PARUTION EST SUSPENDUE SINE DIE. MERCI DE VOTRE COMPRÉHENSION.
LA DIRECTION
mardi 21 février 2012
L'oncle Fernand. Un homme de taille moyenne, assez corpulent, avec des lunettes rondes à monture fine, une moustache et une bande de cheveux blancs entourant une calvitie sommitale. Il portait une veste d'intérieur grise avec une ceinture bordeaux. Avec mon cousin nous lui rendions visite depuis chez nos grands-parents qui habitaient à quelques rues de là. L'appartement était au deuxième étage. C'était une surenchère dans l’obscur, dans l'à peine visible, un voyage au bout de l’absence de lux. Ayant gravi les marches d'un escalier frais aux senteurs de cave, nous débouchions sur un palier idéal pour jouer à cache-cache les yeux ouverts. Après que l'un ou l'autre de nos juvéniles index eût poussé le bouton de la sonnette, l'oncle nous faisait entrer dans un vestibule crépusculaire. De là nous passions dans la cuisine, pas plus éclairée qu'une mansarde, et quelquefois dans la salle à manger où il faisait carrément nuit noire. La tante Blanche était là aussi. Je ne me souviens pas de son visage, mais ses cheveux étaient blancs. De quelle source lumineuse sa coiffure capturait-elle le rayonnement ? Impossible de le dire. Seconde trace lumineuse dans ce palais de l’ombre, les petites figurines qu'onc' Fernand disposait sur le rebord de la fenêtre de la cuisine, qui donnait sur la cour intérieure de l'immeuble. C'étaient de petits animaux en plastique couleur ivoire que l'on trouvait dans les paquets de café. Avant de repartir, il nous donnait à chacun un billet de 500 francs, des Victor Hugo qu'on s'empressait de démonétiser aux Nouvelles Galeries contre un jeu ou un sac de billes. Puis retour rue du Général L., juste en face de la statue de Jeanne d'Arc à pied, en attendant la prochaine visite à l'oncle à la voix douce et à la tante aux cheveux blancs.
samedi 18 février 2012
Oh help me, please doctor, I'm damaged
There's a pain where there once was a heart
It's sleepin, it's a beatin'
Can't ya please tear it out, and preserve it
Right there in that jar ?
There's a pain where there once was a heart
It's sleepin, it's a beatin'
Can't ya please tear it out, and preserve it
Right there in that jar ?
Oh help me, please mama, I'm sick'ning
It's today that's the day of the plunge
Oh the gal I'm to marry
Is a bow-legged sow
I've been soakin' up drink like a sponge
It's today that's the day of the plunge
Oh the gal I'm to marry
Is a bow-legged sow
I've been soakin' up drink like a sponge
"Don't ya worry, get dressed", cried my mother
As she plied me with bourbon so sour
Pull your socks up, put your suit on
Comb your long hair down
For you will be wed in the hour
As she plied me with bourbon so sour
Pull your socks up, put your suit on
Comb your long hair down
For you will be wed in the hour
So help me, please doctor, I'm damaged
There's a pain where there once was a heart
I'm sleepin, it's a beatin'
Can't ya please take it out, and preserve it
Right there in that jar ?
Oh help me, please doctor, I'm damaged
There's a pain where there once was a heart
It's sleepin, it's a beatin'
Can't ya please tear it out, and preserve it
Right there in that jar ?
There's a pain where there once was a heart
It's sleepin, it's a beatin'
Can't ya please tear it out, and preserve it
Right there in that jar ?
I was tremblin', as I put on my jacket
It had creases as sharp as a knife
I put the ring in my pocket
But there was a note
And my heart it jumped into my mouth
It had creases as sharp as a knife
I put the ring in my pocket
But there was a note
And my heart it jumped into my mouth
It read, "Darlin', I'm sorry to hurt you
But I have no courage to speak to your face
But I'm down in Virginia with your cousin Lou
There be no wedding today"
But I have no courage to speak to your face
But I'm down in Virginia with your cousin Lou
There be no wedding today"
So help me, please doctor, I'm damaged
You can put back my heart in its hole
Oh mama, I'm cryin'
Tears of relief
And my pulse is now under control
You can put back my heart in its hole
Oh mama, I'm cryin'
Tears of relief
And my pulse is now under control
vendredi 17 février 2012
Je le voyais venir gros comme une amabilité de Mélenchon. Voilà que l'affectif débarque dans le petit jardin de ma conscience politique. Non seulement cette bonne vieille bipolarisation que je fuyais comme la peste depuis 5 ans m'a mis le marché en main, mais des sentiments d'ordre privé se sont invités à mon buffet de campagne, rebattant les cartes d'un jeu déjà compliqué. Deux amis très proches, bien que géographiquement éloignés, se sont introduits à mon insu - et au leur - dans la palette des nombreux candidats soumis à nos suffrages. Dans les mimiques et la physionomie de François Hollande, je retrouve des expressions saisissantes de vérité de mon ami du Sud. Un ton bon enfant, une gravité teintée d'ironie non feinte, là est toute la différence. Cet œil en coin qui passe si vite de la circonspection au sourire radieux est une faculté assez peu répandue pour être remarquée. En ce qui concerne Henri Guaino, ce fut plus long à se dessiner. Mais ce regard direct, un peu perché et introspectif, dénué de bassesse, au point de s'apparenter parfois à de la bienveillance, cette clarté et cette concision dans le propos me font penser à mon ami du Nord. Cet homme - H.Guaino - reste un vrai mystère à mes yeux. Il est l'incarnation d'un certain nombre de qualités qui sont antinomiques de son appartenance au camp du candidat président. Sa rhétorique et son attitude le placent à l'évidence - ou alors c'est moi qui suis à l'Ouest - aux antipodes de l'UMP. Que fait-il dans cette galère ? Quelle circonvolution de son cerveau l'a guidé vers ce parti, alors que tout indique par ailleurs qu'il n'en est pas. Sans aucun doute, la réponse est dans son statut de conseiller spécial et de plume de Sarkozy. Le fou du roi en quelque sorte. Mais cela ne résout pas mon problème. Comment échapper à la polarisation et à l'affectivité dans la politique ? Si vous avez des idées, le Fermoir est ouvert à toutes vos propositions.
jeudi 16 février 2012
mercredi 15 février 2012
Votre feuilleton NAPOLÉON EN HAILLONS - en l’occurrence, c'est plutôt mon feuilleton, mais l'emploi du possessif "votre" est toujours avantageux pour l'auteur, puisqu'il sous-entend que vous vous l'êtes approprié, ce qui est absurde puisqu'un projet artistique quel qu'il soit n'a de lien, de sa gestation jusqu'à son achèvement, qu'avec son géniteur - bref, NAPOL' HAILLON reviendra - s'il revient, car allez savoir avec les personnages de fiction, ils prennent vite conscience de leur autonomie, et ils la revendiquent volontiers les petits salopiots, si leur nègre de père n'y prête attention - reviendra donc après les élections "P" et avant les élections "L", c'est à dire à la mi-mai. Tout ça est un peu compliqué, mais pourquoi faire clair quand on peut faire confus ?
mardi 14 février 2012
lundi 13 février 2012
samedi 11 février 2012
Liste de choses faites si contrôle BAO * :
- bois de chauffage, cheminée
- animaux domestiques
- vétérinaire, incinération
- animaux domestiques
- vétérinaire, incinération
- animaux sauvages
- gestion des miettes
- gestion des miettes
- banques, assurances
- vaisselle, aspirateur
- vaisselle, aspirateur
- petites courses
- entretien voiture
- enfants (intendance)
- parents (valeurs)
- gestion du patrimoine
- dissuasion passive
- présence physique
- réponse téléphone
- vente rock au détail
- petits déménagements
- déplacement d'urgence
- prévisions à court terme
- planification impondérables
* Brigade Anti-Oisiveté
- dissuasion passive
- présence physique
- réponse téléphone
- vente rock au détail
- petits déménagements
- déplacement d'urgence
- prévisions à court terme
- planification impondérables
* Brigade Anti-Oisiveté
vendredi 10 février 2012
NAPOLÉON EN HAILLONS (9)
jeudi 9 février 2012
mercredi 8 février 2012
Droopy Owen Goldman le 19.01.2012
24 rue Kupferberg
21120 Tarsul
HAER - Haute Autorité des
Espèces et des Races
Rond-Point des Anglais 75975 Paris Cedex 19
objet : demande de reclassement
Monsieur,
Monsieur,
Je vous adresse cette demande de reclassement en raison des désagréments grandissants liés à mon
espèce de naissance. Ayant été de midi de la naissance jusqu'à 5 ans et du matin pendant 45 ans, je
suis à présent du soir et cela ne manque pas de m'inquiéter, car le quotidien s'accélère dans une telle
mesure que la question se pose de savoir ce qui va succéder à la nuit. Après en avoir longuement
débattu avec mon chien, j'ai l'honneur de solliciter ma radiation de la catégorie 7 - HUMANOÏDES
et mon reversement dans la catégorie 13 - CANIDÉS de la Classification des Races de 1949.
Ci-dessous une liste des autres familles auxquelles j'accepterais également d'être rattaché :
16 - FÉLIDÉS
64 - PASSEREAUX
79 - REPTILES DÉCIMÉTRIQUES
Dans l'attente d'une réponse motivée de votre respectable institution, je reste à votre disposition pour
produire toute pièce justificative ou témoignage à l'appui de ma demande.
Ci-dessous une liste des autres familles auxquelles j'accepterais également d'être rattaché :
16 - FÉLIDÉS
64 - PASSEREAUX
79 - REPTILES DÉCIMÉTRIQUES
Dans l'attente d'une réponse motivée de votre respectable institution, je reste à votre disposition pour
produire toute pièce justificative ou témoignage à l'appui de ma demande.
Bien à vous,
D.O.Goldman
mardi 7 février 2012
lundi 6 février 2012
dimanche 5 février 2012
NAPOLÉON EN HAILLONS (8)
* Plus Grand Premier Tronquable à Droite
samedi 4 février 2012
vendredi 3 février 2012
jeudi 2 février 2012
mercredi 1 février 2012
Février
Un mois qui suit celui qui l’a précédé ne peut
Un mois qui suit celui qui l’a précédé ne peut
pas être mauvais, et j’entends bien m’assurer
que ce sera le cas, c’est à dire qu’il sera bon,
ou si vous préférez, que ce ne sera pas le cas
ou si vous préférez, que ce ne sera pas le cas
d’un mois mauvais. De toutes façons, ce cas
- que j’accompagne de mes vœux - échéant
ou pas, ce mois sera - bon ou mauvais - mais
il sera, le problème étant que, suivant le cas,
je serai ou ne serai pas en mesure de pouvoir
ou pas, ce mois sera - bon ou mauvais - mais
il sera, le problème étant que, suivant le cas,
je serai ou ne serai pas en mesure de pouvoir
contrôler sa qualité. Car comment juger de
la qualité d’un mois qui en serait dépourvu ?
Le seul moyen de surveiller son évolution
reste donc de se situer dans le cas où ce cas
la qualité d’un mois qui en serait dépourvu ?
Le seul moyen de surveiller son évolution
reste donc de se situer dans le cas où ce cas
échoit, car là vous avez le choix de donner
suite ou non à votre entreprise, parce qu’é
suite ou non à votre entreprise, parce qu’é
-videmment s’il n’échoit pas, qu’en serait-il
de la possibilité d’une tournure favorable
de la possibilité d’une tournure favorable
que pourraient prendre les évènements, alors
que l’hypothèse même de leur survenance
serait - par la force du postulat - caduque ?
serait - par la force du postulat - caduque ?
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