dimanche 30 septembre 2018

PAROLES D’ASCENDANTS :

Grandma : je l'ai foutu perdre
Grandma : tu verras quand tu auras mon âge
Grandad  : utilisez le mot juste
Mum       : qu'il est doux de ne rien faire
Dad         : t'as une caboche... fais comme tu veux

vendredi 28 septembre 2018

mercredi 26 septembre 2018

lundi 24 septembre 2018

À l'heure du laitier, redevenu
aveugle du troisième œil,
il ne te restera rien
de ces visions de Johanna,
petites mains de l'imaginaire,
fourmis volantes du rêve
de Martin Luther King.
Sur l'écran sanguine orange
de tes paupières closes,
Cindy Drella est là, on dirait
une Mona Lisa qui ne sourit pas.
Une petite grimace tirerait peut-être
une étincelle de ses yeux vairons,
mais comment oublier que tu es
toujours coincé en plein Catanzaro
avec ce maudit blues de Messina

samedi 22 septembre 2018

Et les heures et les gestes dont tu voudrais retrouver
l'empreinte toujours tiède, où sont-ils partis, portés si
pâles que ton regard les brûle comme feuilles mortes
sous le soleil d'une loupe ?

Miettes d'un vécu incertain, ombres fixées mal révélées
au cœur de ta cervelle ombiliquée, tu n'arrives pas
à oublier de t'en souvenir

jeudi 20 septembre 2018

MNÉMOTECHNIQUE POUR TOUS  (21)

Ray Manzarek : keyboard man des Doors, il a fait briller Light my fire de tous ses feux
Alan Price       : organiste des Animals, arrangeur de hit called House of the rising sun
Gregg Rolie     : claviériste de Santana,  aussi bon que le Boss Carlos et Mike Shrieve
Stevie Wonder : le funk fait homme, his voice and piano bring eyesight to the blind (us)

mardi 18 septembre 2018

Le matin, j'ai trié des disques et rempli un bac de LPs à vendre. J'entre dans une officine dédiée à l'achat et à la vente d'objets divers, dont domestiques. Le guichet du négoce est occupé, je patiente dans la petite salle d'attente. À côté de moi, un de mes semblables, venu proposer un lot du même genre. Nous engageons la conversation, chacun lorgnant sur le bac de l'autre. Tout naturellement, nous échangeons donc notre marchandise. Alors que l'homme sort de ma boîte plusieurs Deep Purple et un London Calling, mon index fouit la sienne et s'arrête sur un maxi de Paul et Linda McCartney. La palette de la pochette est dans les verts et les bruns, plus british tu meurs. C'est une photo prise dans la campagne que je n'ai jamais vue. La photo, pas la campagne. Paul a sa tête des années 90, une pomme verte un peu ridée, mais encore très mangeable. À l'inverse, Linda est de profil, et pas du bon. Elle ressemble à une vieille anglaise de l'époque coloniale, mal fagotée, au visage rassis bordé de frisettes. Sa mâchoire est crispée, son nez busqué, elle fait peine - et peur - à voir. Plutôt que le nom des chansons, je cherche la date de sortie du disque. 1998, l'année de sa mort. Je dois faire une drôle de tête car mon voisin s'inquiète : ça ne va pas, monsieur ? vous êtes tout pâle ! Non, ce n'est rien, ça va passer, c'est juste la photo de Linda. Qu'est-ce qu'elle a ? Elle a dû être prise peu de temps avant sa mort. Ah, c'est elle qui est partie la première, je croyais que c'était son mari. Dieu des mods et des rockers réconciliés, que répondre à une telle ineptie ? Rien, changer de sujet. Si vous êtes d'accord, je vous le prends, dites-moi votre prix ou bien choisissez-en un en échange. OK. Ça ne fait rien, il y a des manipulateurs de vinyles bien singuliers.

dimanche 16 septembre 2018

vendredi 14 septembre 2018

mercredi 12 septembre 2018

Vu l'autre jour sur France5 un documentaire passionnant sur le boléro de Maurice Ravel et l'histoire rocambolesque de sa création, sa vie bien sûr, mais surtout sa succession. C'est digne des meilleurs polars, incluant les avocats, les juristes, les gros véreux, les petites mains et puis aussi les politiques, que ferait-on sans eux. Depuis 1941, quand l'un des dirigeants de la SACEM mit sous séquestre les droits d'auteur dus à la maison d'édition dont le directeur était juif, jusqu'aux années 90 avec Jack Lang plaidant la cause de Frank Zappa, tout ça vaut son pesant de beurre de cacahuète. Sans compter le James Gang de Joe Walsh (futur Eagles et membre honoraire du Ringo All Starr Band) incluant un petit bout du boléro dans une chanson en 1970, The Bomber, obligé de retirer le disque de la vente par les grippe-sous de la succession Ravel. Ahurissant, ubuesque, un vrai thriller !!..

lundi 10 septembre 2018

MNÉMOTECHNIQUE POUR TOUS  (20)

3 juillet 1998 / France-Italie / Coupe du Monde 98
1/4 finale / 0-0 / séance de tirs au but

1er    tireur  :  Zinedine Zidane     :  maRq
2ème tireur  :  Bixente Lizarazu   :  maNqué
3ème tireur  :  David Trézeguet    :  maRq
4ème tireur  :  Thierry Henry        :  maRq
5ème tireur  :  Laurent Blanc       :  maRq

samedi 8 septembre 2018

Bad dog & good guy

jeudi 6 septembre 2018

Quelque chose comme un rêve qui voudrait dire quelque chose. Quelque par(t) où passer pour arriver à un point de départ acceptable. Quelle parole serait à ce point immatérielle qu'on l'appelle musique ? Quel nez, quel œil, quelle peau pourrait-il (elle) faire abstraction de tout arôme, parfum, de tout reflet sur un épiderme ? Hein ? (Je) vais (il) jette à l')autre(

mardi 4 septembre 2018

lundi 3 septembre 2018

Rentré hier de Montréal, je recherchais - ou plutôt ma mémoire recherchait toute seule, elle a son autonomie, pas comme le Québec - le nom de ce bar restaurant de la rue Sainte-Catherine où nous mangeâmes tortillas et salades canadiennes. Au coucher, le nom qui trottait dans ma tête était Luna Rosa. Après 12 heures de sommeil vint un petit ajustement, un léger glissement, c'était Lola Rosa. Je savais que l'un des deux mots avait à voir avec la musique en général, donc possiblement avec le rock. Luna* correspondait bien à cette impression, intuition, réflexe conditionné ? Mais Lola aussi, et encore mieux. I asked her name and in a dark brown voice she said Lola LOLA...
* Lovely Luna, l'assistante noire du cracheur de feu du Rolling Stones Rock&Roll Circus, présentée par Keith Richard entre le Something better (playback) de Marianne Faithfull et le Yer blues (live) de Dirty Mac