lundi 30 septembre 2013

FRAGMENTS D'UN MANIFESTE CANIN (42)

Vous vous demandez peut-être ce qui justifie depuis quelques semaines l'usage dans cette chronique et dans d'autres du BT15 HD [ Bloc Texte 15 lignes Haute Densité ] ? Ou peut-être pas. Mais je vous le dis quand même : il m'est apparu récemment que 15 lignes* était la taille la plus adaptée pour un article du Fermoir. Le nombre 15 est le produit des trois premiers chiffres impairs = 1 x 3 x 5 et recouvre un gabarit idéal pour le lecteur actif. Actif donc pressé. Je n'ai pas oublié qu'à mes débuts dans la presse électronique spécialisée dans le basket bourbonnais, certains se plaignaient de ma prose lénifiante, très longue à la détente. Je cite ce cher McMilan : Ceci,est trés bien résumer, mais beaucoup trop long,c'est sur que l'on s'attend à autre chose mais de là à métre un quard'heure pour lire, je travail comme là plus part tu temps, tout comme vous, à qui je l'espére avoir un travail alors des pharses simples et des châpitres un peu moins long pour nous lecteures. Si on va par là, il faut proscrire les 105 ou 945 lignes qui sont les produits des quatre et des cinq premiers chiffres impairs. De toutes façons, quatre ne convient pas, car en conflit direct avec les impairs. En revanche, cinq serait parfait, mais 945 lignes représentent une nouvelle de 30 pages et ici on n'est pas à "Nouvelles Galerie".

* NDLR : sur certains ordinateurs, notamment ceux estampillés à la pomme, les articles composés en BT15 HD n'apparaissent pas sur quinze lignes, mais sur quatorze et demie ou quinze un quart. Il n'en reste pas moins qu'au journal, mon Acer Aspire 6920 est le garant d'une mise en page scrupuleuse, garantissant au caractère près le strict respect du bloc texte de 15 lignes haute densité

dimanche 29 septembre 2013


Regarde le ciel dans les yeux                                                Look at the sky in the eye
Z' AVAIS





TUÉ





ZAVATTA

samedi 28 septembre 2013


O A S  [ Ombres Arrêt Soleil ]                                                   Stop Walking Shadows

vendredi 27 septembre 2013

MUSIQUE, TOUR, DÉTOUR, DIX CONCERTS  [ FIN ]

Mars 1984. Le Gibus Club, rue du Faubourg du Temple à Paris, à deux pas de la place de la République. C’est une cave remplie de noctambules au teint blafard, agglomérés par l'envie de vider quelques verres entre habitués, ce qui est un moteur poussif vous en conviendrez. Il est tard. La guest star du jour se fait désirer, la nuit. Le voilà. C’est Johnny Thunders. Il a poussé la communion avec son public au point d'entrer en scène sur une jambe et demie. La fête promet d'être complète. Mais dès le premier morceau, la fraction - armée rouge ? - de l'assistance venue pour la musique a compris que la chair serait triste, avant même d'être consommée. Little Johnny a laissé la foudre au vestiaire et pond ses chansons l'une après l'autre, comme une poule arthritique, sans traitement particulier, le regard perdu sur la ligne bleue des vodka curaçao. Je les reconnais, ou plutôt je les identifie à regret, comme on serait amené à le faire pour un ami ou un proche à l'institut médico-légal. Pipeline n'arrive pas à la hauteur de l'original des Chantays, c’est dire où on est rendus. Chinese rocks en bluette inoffensive, Daddy rolling stone indigne, Born to loose émasculé à la Plastic Bertrand. Où suis-je ? Y a t-il une issue à ce réduit de pro miss cuitées ? Et d’abord, qui est présent sur scène ? À droite, je l’ai reconnu, c’est Walter Lure à la guitare, mais qui est le bassiste à gauche ? Et sur le tabouret derrière la batterie ? Mais pourquoi est-ce que je n’en reconnais aucun ?? C’est affreux... AAHHH... BAD-BOMM-BRADDA-BROMM-!-!! Qui... Quoi ?... Quo-Quoment ?... Je suis face contre terre, le nez dans une chaussette, un bras replié dans le dos, l’autre est resté dans le torchon. Putain de cauchemar... Vite mon So Alone. Merde, il est pas là !... Ah oui, c’est Natch qui l’a. Mais j’ai ma compile sur K7. Celle du voyage à Lisbonne avec Y'ug en 83...

Extrait de Musique pour Escalator
© Phil.Flesch et D.Goldman 2012

jeudi 26 septembre 2013

> t'en fais une tête de chien battu !
 - de chien abattu
> mais qu'est-ce qui justifie ?
 - le droit à l'erreur
> c'est à dire ?
 - le droit d'être moins bon
> mais tu l'as !
 - que ça ne vienne pas en moins
> en moins de quoi ?
 - amputer mon capital sympathie
> quel capital ?
 - ma note globale
> tu rêves
 - pas à midi
> on dirait que si
 - non, impossible
> et pourquoi ?
 - c'est l'heure de ma naissance




































Siry Story Méry Pary Clichy

mercredi 25 septembre 2013


































Most Valuable Parker                                                            © Hubert Stoeffler 1985
 ICI 

  ARTICLE RETIRÉ À LA DEMANDE DES AYANTS-DROIT DE JOHN LENNON 

mardi 24 septembre 2013

I'M BORED                                                I'M THE CHAIRMAN OF                                                THE BORED



                            I'M LIVING                                                                               LIKE A DOG



I'M BORED



I  BORE  MYSELF  TO  SLEEP  AT  NIGHT


I  BORE  MYSELF  IN  BROAD  DAYLIGHT


I+m+Bored/4CGjbA?src=5

lundi 23 septembre 2013

FRAGMENTS D'UN MANIFESTE CANIN (41)

Faut arrêter avec le cynisme. Plusieurs membres de la section locale du SFD* à laquelle j'appartiens se font l'écho d'un ras-le-bol général. Le nom "cynisme" et l'adjectif "cynique" sont employés à tort et à travers, au mépris du sens étymologique. Tout comme le mot "schizophrénie", qui a pris au fil des ans le sens de "actes contradictoires, antinomiques" ou de "comportement incohérent, irrationnel", quand ce n'est pas "le beurre et l'argent du beurre". Il faut revenir à la réalité de la langue. La schizophrénie est une maladie mentale très grave, voisine de la paranoïa, qui altère la perception du réel et du monde matériel, telle que la connaît un sujet en bonne santé. Quant au qualificatif de cynique, du grec kuôn, kunos, chien, il ne s'applique en aucun cas à une personne froide et ironique, voire méchante ou perfide. Il désigne tout simplement un adepte de la pensée mise en pratique par Diogène, un philosophe grec qui vécut au 4ème siècle avant ce qui nous sert de repère temporel discutable, la naissance d'un enfant juif dans une banlieue défavorisée de Pales- tine à l'époque de l'occupation romaine. Point final. Pour en savoir plus sur les cyniques, se reporter aux ouvrages sur Diogène ou à sa correspondance. Concernant les schizo-phrènes, un livre de vulgarisation sur la psychiatrie et les maladies mentales fera l'affaire.

* Sympathy For the Dogs = voir fragment n°8 du 18 janvier 2013  /  NDLR : La convention nationale se tiendra le dimanche 29 septembre sur la pelouse du Champ de Mars à Paris. Venez nombreux !

dimanche 22 septembre 2013


































j'aurais jamais dû m'éloigner d'mon arbre                   I should never had moved away from my tree

samedi 21 septembre 2013

 > Quelle est la différence entre un chanteur de rap et un chanteur de rock ?
 - Un chanteur de rock qui saccage une chambre d'hôtel c'est un rocker, un chanteur de rap qui saccage une chambre d'hôtel c'est un délinquant

vendredi 20 septembre 2013

MUSIQUE, TOUR, DÉTOUR, DIX CONCERTS  [ 10 ]

Certains artistes sont un plat de pâtes fraîches. Il faut les manger quand ils sont prêts. Al dente, fumants. Les Dexys Midnight Runners en font partie. En 1980, ils sont mis sur orbite par la déflagration de Searching for the Young Soul Rebels. 1981, pareil. Ils ne sont pas retombés, tellement ce disque les a propulsés haut. En 1982, l’album Too-Rye-Ay en remet une couche, en couleur. Deuxième secousse. Réplique Celtique. Let's make this precious, Old, Plan B, Until I believe in my soul, etc. Un tel coup de pied dans la fourmilière alors que la colonie en était encore à atténuer les effets de Burn it down, Geno ou There there my dear, c'était de la folie. En avril 83, Kevin Rowland et ses Coureurs de Minuit sont au Casino de Paris. Je me souviens des casquettes, des gilets troués et des foulards. Et des colonnes du Casino. Pour la musique, c'est trop tard, le pic est passé. Peu avant, c'était le Piton de la Fournaise. Là on glisse déjà en free ride sur les flancs du volcan et dans pas longtemps on aura les pieds dans l'Océan Indien. On aurait été à l'Opéra que la magie n'aurait pas opéré. Absente, envolée dans le ciel celte. Alors il nous reste les deux disques. Rien ne pourra les émasculer. Ils continueront de tourner à raison de 33 tours 1/3 à la minute et de répandre la semence des Jeunes Rebelles de l'Âme UK.

jeudi 19 septembre 2013

Par un courrier daté du 16 septembre, la BEV m'informe que le journal est autorisé à pour- suivre son activité, sous conditions. Je vous laisse seuls juges du bien-fondé de celles-ci.
                             
             
         CESS n°89/13
        BEVBA  Brigade Éditoriale Volante Bourgogne  à  =  le Fermoir / Tarsul

         En réponse à votre courrier du 13 août dernier et à la contre-visite réalisée le 10
       septembre en vos locaux par M.Rey, nous avons le plaisir de vous rétablir dans
       votre autorisation de publication permanente sous réserve de satisfaire aux con-
       ditions suspensives suivantes :

          1 - indication claire des horaires de publication dans les statuts du journal
               avec justification en cas d'horaires décalés
          2 - obligation de publier 16 à 25 articles par an en lien avec l'actualité
          3 - compensation du déséquilibre entre cause animale et anthropomorphisme
               (discrimination négative envers le sous-groupe des humanoïdes) notamment
               par la publication de témoignages, d'articles, d'études émanant de la presse
               spécialisée (scientifique) afin d'atténuer un ratio confiscatoire en faveur de
               certains sous-groupes animaux (canidés)

          P.S. Après vérification, la charte muette de la presse qui vous a été opposée
                 après notre première visite ne s'applique plus depuis le 23 février 2013,
                 (circulaire 013-009 MV-DR du Ministère de l'Intérieur) autant pour nous.

           Fait à Dijon le 16 septembre 2013, pour réunir ou ruiner ce que de droit,
                                                                  
                                                                                 
                                                              Humberto Coda del Gatto, directeur




mercredi 18 septembre 2013


































Culte du Soleil Bryan                                                     the Bryan Sunshine Cult

mardi 17 septembre 2013


































Bryan Ferry soleil brillant                                                 Bryan "sunshine" Ferry

lundi 16 septembre 2013

FRAGMENTS D'UN MANIFESTE CANIN (40)

Mon père était incapable de commander, même à un chien. Albert Jacquard pareil. Mon père dans son jeune âge était très beau, mais il était miné de l'intérieur. Sa joie de vivre est morte bien avant lui, asphyxiée dans quelque obscure anfractuosité de l'âme humaine. Albert Jacquard non. Son visage portait les séquelles d'un accident survenu dans son enfance qui l'a poussé à élever sa conscience scientifique au niveau de la philosophie. Il personnifie à jamais le pouvoir de l'esprit. Certes il a dénoncé un jour l'absurdité de la phrase « quand je serai mort », mais il faut se rendre à l'évidence. Aujourd'hui, il n'est plus parmi les vivants, ou alors c'est nous, assimilés comme tels, qui ne parvenons plus à communiquer avec lui. Tel est le constat. Si je sens une proximité avec ces deux hommes, c'est qu'elle existe. Alors j'entends la colère d'Albert après l'expulsion des sans-papiers de l'église Saint-Bernard en 1996. Alors, je regarde le portrait de mon père en 1935. Mais dans le miroir se forme l'image d'un chien triste, battu par l'éternel ressac de je ne sais quel océan de turpitudes. Si j'approche le museau du miroir, la buée atteste que le chien parlant respire, mais il se tait, il se cache, rendu lâche par l'aversion que pro- voque en lui la violence du monde, apeuré par la pauvreté et la vanité du langage articulé ;

dimanche 15 septembre 2013

Q 3 : Votre drogue favorite ?

R 3 : Une strophe de Mémorables* [ René Daumal, 1942 ] suivie d'une part de strudel de la pâtisserie de la rue Lagrange à Paris 5ème, ou bien : une part de strudel de la pâtisserie de la rue Lagrange à Paris précédée d'une strophe de Mémorables [ René Daumal, 1942 ]

* voir édition du 29 juillet 2011

samedi 14 septembre 2013

André Brahic raconte qu'il était récemment aux États-Unis. Il voit une voiture qui roule sans conducteur. « À l'avant, ils avaient installé un chien ». Tiens, se dit-il, les chiens conduisent, maintenant ? Et pourquoi ne conduiraient-ils pas, cher Andrei Ibrahicovic ?...

































Belle jeune fille dans vieux Paris                             Beautiful young girl in old Paris

vendredi 13 septembre 2013

MUSIQUE, TOUR, DÉTOUR, DIX CONCERTS  [ 9 ]

Bob Marley - 4 juin 80 - Dijon, Palais des Sports. J'ai longtemps gardé le billet* comme un gris-gris. J'ai pas vu les Beatles, Jacques Brel, John Coltrane ni Fleetwood Mac, mais bon quand même, le Fumeur de Ganja, le Joueur de Foot Pieds Nus, le Rasta Universel, oui. Mais voilà, on nous a menti. Comme Festina a menti à Richard Virenque. Exit le Palais des Sports où fin avril, j'ai vu les Dogs et Gilles Tandy et fumé ma dernière cigarette, une Peter Stuyvesant bleue. Pourquoi cette tromperie ? Jah seul le sait. On s'est retrouvés dans un stade en béton. La pire acoustique qu'on puisse imaginer. La scène dans la tribune à notre gauche, le public partout ailleurs. Deux sons. Le son direct et le son réverbéré par la tribune de droite. Écouter Bob Marley dans ces conditions, c'est comme manger un tournedos Rossini accroupi sur une grille de métro ou boire un verre de Meursault Charmes dans une pissotière. Mais il faut accepter et faire contre mauvaise fortune bon reggae. Comme il faut des cons pour mettre en valeur les gens brillants, il faut des mauvais organisateurs de concerts pour apprécier les esthètes, ceux qui font ce métier par amour de la musique et pas par amour des talbins. En 1976 à Kingston, Robert Nesta Marley a échappé à un assassinat. En 1980 à Dijon, c'est sa musique qui a morflé.

* voir article du 24 juin 2012

jeudi 12 septembre 2013

je me gare au coin du pont, devant une station service... dans le bureau, deux types rigolent... j'interromps leur bon temps... s'il vous plaît, les ambulances Fréon-Bouffereau ?... le grand livide se reride illico... t'as besoin d'une voiture ancienne, frérot ?... ou d'un cageot à roulettes, ajoute le petit gros avec un pouce en moins... non, je reviens de Lyon et je dois rendre le véhicule avant 20h... t'as pas fini ton déménagement ?... s'esclaffe le petit poucet à neuf doigts... je me retourne, deux ados sont en train de charger des planches et des étais par le hayon de mon ambulance... arrêtez ça, les gars !... faites pas les cons, je dois la rendre en bon état... mais il est en bon état, ton corbillard, petit père, c'est toi qui a besoin d'un ravalement de face hard, ha ha ha !... allez, ça me fait pas rire, enlevez tout ça ou je téléphone à M.Bouffereau... je me remets au volant et je compose le numéro... allo M.Bouffereau... c'est Drew Gold... je suis de retour à Tarsul mais je ne trouve pas vos bureaux... oui, je suis vers le pont... moi aussi me dit une voix, quasiment à mon oreille... je tourne la tête à gauche... un homme en bleu de travail est accoudé à ma portière... il sourit de toutes ses dents... j'en lâche mon téléphone... Daniel ?... il sou- rit... oui, c'est moi... je n'ai pas changé, hein ?... c'est Daniel Pujadas, le frère de David...

mercredi 11 septembre 2013

En 1977, après dix ans de dérive sur le radeau de la méduse, Iggy est rendu sur le plancher des vaches. Passant du pavé au trottoir après avoir frôlé le caniveau, il met le pied dans la porte du showbiz. Les vigiles des studios RCA le reconnaissent enfin. Ils ont été briefés et lui servent des "bonjour Mr Pop". Mais Iggy est une star, il fait son Alain Delon. En 1979, dédaignant la vénérable compagnie au label orange détentrice du procédé Dynaflex*, il signe chez Arista. Fini luxure, came et julep tea, il rameute ses vieux com- plices James Williamson et Scott Thurston pour enregistrer un LP nommé New values. Macrobiotique et culture physique ont fait leur œuvre, ça se voit sur la photo de pochette. Coté musique, plus de zigouigouis new wave, ou alors à dose homéopathique. Non. Du rock métallo syndiqué. Guitare, basse, batterie et vocaux. Une formule qui a fait ses preuves. Tell me a story est un teaser parfait qui met sur orbite New values, ô combien électrique mais pas statique. Et si Girls est sans surprise, c'est pour introduire I'm bored, un séduisant manifeste pour l'oisif qui sommeille peut-être en vous, et sûrement en moi... I'M BORED, I'M THE CHAIRMAN OF THE BORED, I'M LIVING LIKE A DOG, I'M BORED, I BORE  MYSELF  TO  SLEEP  AT  NIGHT, I  BORE  MYSELF  IN  BROAD  DAYLIGHT...

*une galette si fine qu'on pouvait la faire onduler en la coinçant verticalement entre les deux paumes ; elle émettait alors un son sourd et profond, quelque chose entre la guimbarde et le dung chen, la trompe tibétaine

Tell+Me+A+Story/4w72tE?src=5
New+Values/4xRqxH?src=5

http://grooveshark.com/s/
I+m+Bored/4CGjbA?src=5

mardi 10 septembre 2013


air, pierre, eau, bois, herbe                                                air, stone, water, wood, grass

lundi 9 septembre 2013

FRAGMENTS D'UN MANIFESTE CANIN (39)

Êtes-vous lundiphobe et vendrediphile, comme 95% de nos concitoyens ? Je parle de la fraction active de la population bien évidemment. Car pour les moins de 6 ans et les plus de 66, tout ça n'a pas grande importance. Tous les jours se valent. Les baby-boomers du second quinquennat - ceux nés entre le 1er janvier 1951 et le 31 décembre 55 - se souviennent que cette question n'était pas secondaire. Les artistes pop s'en emparaient volontiers, témoins les Monday, monday, My sunday feeling, Drive-in saturday et autres Friday on my mind, sans compter certains qui vouaient un petit culte à Ruby tuesday. Blague à part, et au risque de choquer le CDI de moins de 50 ans, je confesse que j'ai sur ce point un avis radical. J'ai longtemps considéré que le lundi était le meilleur jour de la semaine et le vendredi le moins bon. Comment ? Pourquoi ? C'est très simple. Le lundi, le prolétaire - ou le salarié, ou le contractuel, ou l'agent territorial - est frais et dispos, reposé après deux jours de break régénérant. Le vendredi, il est énervé, épuisé, stressé, etc. Vous me répondrez que cette analyse est simpliste, voire de mauvaise foi, qu'elle ne tient pas compte de la subjectivité humaine et que je ne fais preuve d'aucune subtilité en donnant ce point de vue. Chers ami(e)s, vous avez raison, ce que je dis est vu d'un chien.

dimanche 8 septembre 2013


quel bel homme !                                                                        what a beautiful man !
ZONE DE                                                                                                                                             VÉRIFICA





TION





TYPO                                                                                                                                              GRAPHIQUE

samedi 7 septembre 2013


il est onze heures, Paris s'éveille                                it's eleven o'clock, Paris wakes up

vendredi 6 septembre 2013

MUSIQUE, TOUR, DÉTOUR, DIX CONCERTS  [ 8 ]

Arno à Vichy, l'idée a de quoi faire sourire. Y a de l'oxymore dans l'air. Arno à Dublin yes, à l'Oktoberfest jawohl, mais pas à Vichy. C'est pourtant ce qui est marqué sur le billet. ARNO JUS DE BOX TOUR. Mercredi 6 février 2008. L'année du film de Benchetrit*avec ce sketch inénarrable joué par Arno et Bashung. Ce soir-là, je voulais voir l'animal on est mal "à la Manset" ou underground "à la Kusturica". Et puis je ne voulais pas rater les filles du bord de mer. Elles sont venues, c'était magnifique. Merci à Adamo pour la chanson et à Valéry Larbaud pour l'acoustique. Un son limpide, pas trop fort, sans reverb ni larsen, pas d'esbrouffe pour les esgourdes. Pour une fois, mes oreilles à la sono, reconnaissantes. Coté musique, c'était parfait. Trois quatre quadra ou trente-nerfs aux instruments et not' chien battu au chant. Au chant, c'est beaucoup dire. À l'expression orale. Dans la lignée de Gainsbourg qui fait son insoumis, ou de Bashung qui ment la nuit. In Arno Veritas. Voilà. Le plaisir était au rendez-vous. Comme souvent la première fois avec un inconnu, dans un lieu nouveau. La deuxième fois, c'est déjà plus tout à fait la même chose. Et la première fois où on n'y va plus ??... Faut mettre les pieds dans le plat et payer cher pour aller voir un artiste qu'on déteste dans une salle de merde. Là au moins, il y a du choix !..

* j'ai toujours rêvé d'être un gangster

jeudi 5 septembre 2013

UN                                                                                                                     RIEN




M'




OC                                                                                                                   CUPE

mercredi 4 septembre 2013



il faisait son petit lay-up blanc, tous derrière tous derrière..
il faisait son petit lay-up blanc, tous derrière et lui devant...

mardi 3 septembre 2013

décliner avec une régularité et une splendeur égales. Tout au long de mon existence, j'ai connu bien des coïncidences singulières, dont la moindre n'est pas ce fait qu'au moment exact où la rouge et radieuse physionomie de Dindon émettait ses plus vifs rayonnements, à cet instant critique, précisément, commençait cette phrase quotidienne où je considérais que ses capacités de travail se trouvaient sérieusement amoindries pour le reste de la journée. Non qu'il fût absolument oisif ou même réfractaire au travail ; loin de là. La difficulté consistait en ce fait qu'il pouvait déployer une énergie résolument excessive. Il régnait autour de lui une activité étrange, enflammée, tourbillonnante et d'une imprudence écervelée. Il ne prenait aucune précaution pour tremper sa plume dans l'encrier. Tous les pâtés qui maculaient mes documents, il les y laissait après midi. À vrai dire, il ne devenait pas simplement imprudent et tristement disposé à faire des pâtés l'après-midi, mais certains jours, il allait plus loin, et se montrait passablement bruyant. Dans ces moments, son visage s'embrasait d'une ardeur accrue, comme si l'on avait entassé de la houille blanche sur de l'anthracite. Il produisait avec son fauteuil un vacarme insupportable ; renversait sa boite à poudre ; retaillant ses plumes, il les mettait en pièces

houille et anthracite jaunes sur bartleby et melville gris, 2013

lundi 2 septembre 2013

FRAGMENTS D'UN MANIFESTE CANIN (38)

Mon medchien, consulté récemment pour une banale inappétence au plat de côte, me dit que je suis en chienne forme et que j'en ai encore pour des mois, voire des années. Mais que faire de tout ce temps, de tous ces jours surnuméraires, sachant qu'un chien normal vit en moyenne une vingtaine d'années et un chien parlant 45 à 50 ans ? J'ai dépassé cette limite, grillant la politesse à quelques humains que je porte en mon cœur et qui se sont éclipsés avant ce terme. Dois-je considérer, comme mon grand-père après la fin de la guerre de 14-18, que c'est du rab ? C'est ma vie et non la chienne, mais je le crois, comme disait Tonton François questionné en 1988 sur sa candidature à un deuxième mandat. Alors qu'en faire ? Trouver une niche plus confortable, me ranger des voitures comme tout un chienqu'un, ou alors devenir un politichien, me mettre au service du chien public ? Terminer ce manifeste ? J'avoue que je suis un peu perplexe et je sollicite votre avis. Comme vous pouvez le constater, je durcis mon discours en utilisant douze fois le mot chien en quinze lignes, mais ce zèle ne cache-t-il pas un appauvrissement du fond ? Ne suis-je pas en train de me laisser gagner par le chien-chien quotidien, de sacrifier la dialectique pananimale sur l'autel du chiennement correct ? S'il vous plaît faites m'en part.

dimanche 1 septembre 2013


































Votre vie est une réussite Mr Webb, quel est votre secret ?      I learned in a book !
ZONE




VAGUE




TAMPON