lundi 9 septembre 2013

FRAGMENTS D'UN MANIFESTE CANIN (39)

Êtes-vous lundiphobe et vendrediphile, comme 95% de nos concitoyens ? Je parle de la fraction active de la population bien évidemment. Car pour les moins de 6 ans et les plus de 66, tout ça n'a pas grande importance. Tous les jours se valent. Les baby-boomers du second quinquennat - ceux nés entre le 1er janvier 1951 et le 31 décembre 55 - se souviennent que cette question n'était pas secondaire. Les artistes pop s'en emparaient volontiers, témoins les Monday, monday, My sunday feeling, Drive-in saturday et autres Friday on my mind, sans compter certains qui vouaient un petit culte à Ruby tuesday. Blague à part, et au risque de choquer le CDI de moins de 50 ans, je confesse que j'ai sur ce point un avis radical. J'ai longtemps considéré que le lundi était le meilleur jour de la semaine et le vendredi le moins bon. Comment ? Pourquoi ? C'est très simple. Le lundi, le prolétaire - ou le salarié, ou le contractuel, ou l'agent territorial - est frais et dispos, reposé après deux jours de break régénérant. Le vendredi, il est énervé, épuisé, stressé, etc. Vous me répondrez que cette analyse est simpliste, voire de mauvaise foi, qu'elle ne tient pas compte de la subjectivité humaine et que je ne fais preuve d'aucune subtilité en donnant ce point de vue. Chers ami(e)s, vous avez raison, ce que je dis est vu d'un chien.

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