Miss Amanda Sthers a écrit un livre dans lequel elle est Keith Richards. Cette femme souffre de sextuplicité aiguë. Il y a six ou sept personnes en elle, dont Miss Amanda Lear, l'une des innombrables conquêtes de Brian. Elle rapporte une scène où Keith insulte la police canadienne en français. Elle est Andréa et se plaint à une autre elle-même de ne pas pouvoir se glisser dans une tierce personne, tout en assumant le risque d'abandonner son identité à une alter siamoise. Entre autres. Andréa c'est toi ? Entre et assieds-toi. Help me ! Cette femme m'a mis dans des draps trop blancs, phosphorescents, glissants et voilà le résultat... je cherche le sens esprit essence entre ciel et mer, entre le petit nuage blanc de John and Yoko live peace in Toronto with Klaus Voormann, Alan White et la maman des poissons de Boby Lapointe...

Père, Mère,

Le ciel est rouge. Rentrez vos enfants.

Cachez-vous sous des draps blêmes

Et attendez.

Plic, Ploc, un gros crapaud

Tout rose

Plic, Ploc, traverse le soleil.

Plic. Il est passé.

Père, Mère,

Le ciel est bleu. Sortez vos enfants.

Ouvrez les fenêtres

Et advienne que pourra.

                                                                                               VERSIFICATION

ÇA ME PLAÎT  (11)

Les Ritals :

        Lino Ventura

                Yves Montand

                        Serge Reggiani

                                Cavanna

                                        Adamo

                                                Nino Ferrer                       Mirza

                                                        Roberto          Alagna

                                                                Christophe

Recherche personne en vie, âge et sexe indifférent, ayant un poids de naissance de 6,350 kg (14 lbs) ou plus. Raisons personnelles, de bon pépère de famille (Pdn de 5,500 kg = 12 lbs). Ai découvert en 2020 à l'occasion du confinement, deux juste-nés plus gros que moi, Frank Sinatra et John Wayne, 13 lbs chacun. Problème majeur, ils sont morts, je ne pourrai donc pas les rencontrer, sauf en rêve mais ça ne compte pas. Reste l'échappatoire ultime, les rejoindre de l'autre côté du miroir, un pari très hasardeux. Merci de tout cœur de contacter le journal qui transmettra à ma gouvernante, c'est pour elle que j'ai entrepris cette démarche.

NDLR : ex-gouvernante d'Alexandre-Benoît

Vous vous sentez coincés

parce que vous êtes coincés...

dans un grande tablette de chocolat

       

       Droopy O.Goldman                        à     :        The Welcome On
       3 rue de l'homme-œuf                                       Our Planet Project

       59177 Lennone-sur-Helpe                           1165 Abraham Lincoln Drive

                              France                                      Lexington MA 02420 USA

                                                                               

                                                                              Lennone, le 12 février 2021

         Monsieur Purkardt,

       Votre pool Mankind Prospects m'a proposé d'intégrer le jury populaire mondial

       rassemblé pour le projet WOOP 2028 et j'ai accepté avec grand plaisir.

       C'est un honneur pour moi d'être associé à vos travaux.

 

       Le point sur lequel vous sollicitez mon avis est référencé MS 59-7, dont l'intitulé

       est : En présence d'un martien non agressif et "réceptif en demande", comment

       illustrer en 45 secondes le concept "musique rock" ?

       J'ai scindé ma proposition en trois volets :

       1) Pour illustrer le mot "rock song" je propose Sympathy for the Devil, dans sa

           version originale - The Rolling Stones, Olympic Sound Studios, London 1968

       2) Pour "rock concert", le plus approprié serait Get yer ya-ya's out - Live at the

           Madison Square Garden, nov.1969 - Decca SKL 5065 UK

       3) Si le but est de faire toucher du doigt (s'il en a) à un martien le concept global

           "great live rock'n'roll song", 30 secondes de l'intro de Sympathy for the Devil,

           live in the Rock&Roll Circus - dec.11.1968 - devraient convenir

       Restant à votre disposition pour plus de précisions sur ce point et pour toute

       autre contribution, même minime, à une mission d'intérêt public, please receive,

       dear Mr Purkardt, a playful good bye and "well learned politesse",

                                                                                      D.O.Goldman
                                                                                                                                                                                                   

                                                                                                 

Personne n'a oublié Guillaume Tell, sa révolte et son adresse légendaire, la pomme transpercée sur la tête de son fils. Celui-ci a subi quelques moqueries, du style Tell père, Tell fils, etc. Sa sœur est restée dans l'anonymat. Ses parents l'avaient appelée Taglia, un joli prénom italien, mais qui lui a valu quelques sourires et blagues de potaches. Toi je vais te manger al dente, mais à quelle sauce...

MNÉMOTECHNIQUE POUR TOUS  (54)

 

Yesterday  :  The Beatles  (1965)

Yesterday man  :  Chris Andrews  (1965)

Yesterday's papers  :  The Rolling Stones  (1967)

That was only yesterday  :  Spooky Tooth  (1969)

Yesterday once more  :  The Carpenters  (1973)

Tomorrow never knows  :  The Beatles  (1966)

 

Je ne suis pas  très  à l'aise

Avec le concept de bonheuR

je ne sais pas  ce que  c'est

 

 

Boris

Cyru

Lnik

 

  Marie Gillet, infirmière retraitée et Brian Jones, musicien arrêté                  © La Dépêche

Dans un mois, ou quatre semaines, ou vingt-huit jours, ce sera l'anniversaire de ma mère. J'attends ce jour particulier avec impatience. Je pense souvent à elle. Elle me manque, parfois un peu, parfois plus qu'un peu. J'ai bien conscience que c'est dans l'ordre des choses, mais ça ne change rien, ça échappe à tout contrôle. Et du côté de l'hippocampe, dans ce petit refuge impénétrable du cerveau limbique, sont retenues quelques-unes de ses paroles, de ses idées, parfois j'ai les mêmes. Je l'entends encore me dire, un jour au bord d'une rivière : « Toute cette eau qui s'écoule sans jamais s'arrêter, comment est-ce possible? » On a beau comprendre ou se convaincre que c'est toujours la même eau qui tombe du ciel depuis la nuit des temps et qui court se jeter dans les océans avant de remonter à toute vapeur dans l'atmosphère et de repiquer tête la première sur terre, y a de quoi se pincer et s'émerveiller, ou s'inquiéter et se ronger les sens, c'est selon. Troisième choix, s'en battre les flancs, comme Astérix.