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vendredi 19 février 2021

ÇA ME PLAÎT  (11)

Les Ritals :

        Lino Ventura

                Yves Montand

                        Serge Reggiani

                                Cavanna

                                        Adamo

                                                Nino Ferrer                       Mirza

                                                        Roberto          Alagna

                                                                Christophe

samedi 5 décembre 2020

 ÇA ME PLAÎT  (10)

À trop se baigner dans les Pink waters, il arrive qu'on se Floyed. C'est ce qu'il m'est arrivé en 1970. Décrypter les subtilités de la pochette d'Ummagumma ne dure qu'un temps, on s'en lasse. Ils étaient vingt et cent, les pur-sangs qui abreuvaient mes sillons, et j'ai zappé Gilmour, Mason, Waters & Wright. Bien sûr, il y a eu Money et sa cascade de bandits manchots, mais rien à voir avec le réveil-matin discret de A day in the life, « Wake up, fell out of bed, dragged a comb across my head... » Bref, pour en finir avec ces K7 sorties de nulle part dont je vous ai rabattu les oreilles dans un chapitre précédent, je dois avouer, sans vergogne, que j'ai écouté Atom Heart Mother et Meddle pour la première fois en octobre 2020. Je veux dire : d'un bout à l'autre. Bien sûr, j'en ai entendu des bribes, de loin en loin, chez certains vieux potes psyché-babordéliques, et je connaissais ces albums "de pochette", comme on connaît quelqu'un "de vue". Résultat des courses, comme dit mon beau-frère d'Italie, ils me plaisent bien. Peut-être que la vache holstein fait tinter à mon oreille le cliquetis des sabots de Scarecrow et que Fearless m'envoie à Liverpool, dans les tribunes d'Anfield Road. Never mind. Je vais réarmer ma platine phono et déposer Harvest SHVL 781 et SHVL 795 sur l'Aimable Cylindre Délicatement Caoutchouté (ACDC)

mercredi 25 novembre 2020

 ÇA ME PLAÎT  (9)

Après que Natch m'ait passé The Piper at the Gates of Dawn (Le Discobole à Nancy), et que j'aie découvert Saucerful of Secrets tout seul, le balancier est reparti de l'autre côté. C'est Y'ug qui m'a parlé de More, le film de Barbet Schroeder et j'ai eu envie du disque de Pink Floyd. En 1969, Balavoine n'avait pas chanté Sauver l'amour, mais comme je faisais tout à l'envers, je remplaçais l'envie par le besoin. Une petite visite aux Nouvelles Galeries et le tour était joué. J'ai aimé ce disque, plus que le film. J'ai même regretté qu'il ait été gravé pour le cinéma. Cette musique faisait naître tant de paysages que ceux d'Ibiza en cachaient une forêt d'autres. Pas grave. Quelques mois plus tard, Ummagumma me faisait de l’œil dans le présentoir des NG. Faux-semblant, Trompe-l’œil, il était parfait pour fêter la fin de la décade prodigieuse. Je ne l'écoute plus depuis longtemps, mais dans ce lot de K7 dont je vous parlais l'autre jour, il y avait le vol.2 (faut se replacer dans le contexte, en 1976 un double album faisait l'objet de deux K7). Une occasion unique de replonger dans cette époque dorée. En résumé, j'ai été déçu. Pas par le son, encore une fois étonnamment clair, mais par la diversion, la dispersion. Un labyrinthe sonore dans lequel je me suis perdu, sans m'abandonner. Malgré tout, au milieu de cet océan, une bouée, une petite balise, un phare miniature, Grantchester Meadows, une belle chanson qui remet la boussole à plat. Avertissement aux fans irréductibles du groupe : Please, ne lisez pas ce qui va suivre. Cela pourrait heurter plus ou moins gravement votre sensibilité. Grantchester Meadows, de Roger Waters, m'a transporté dans le monde merveilleux de Simon and Garfunkel. N.B. je vous avais prévenu, c'est du brutal.

mardi 17 novembre 2020

ÇA ME PLAÎT  (8)

Dans mes rayons, bien abritées de la fureur du monde, dormaient cinq K7 de Pink Floyd. Alors je les ai réveillées, doucement, et j'ai entrepris de les passer au banc d'essai. Le matériel : un lecteur double cassette JVC TD-W204. Première à entrer dans la trappe, Saucerful of secrets. Surprise, le son est étonnamment bon. Pas de souffle significatif, une dynamique étonnante pour une bande magnétique vieille de 45 ans. Côté musique, rien de nouveau depuis la dernière fois que Let there be more light fit vibrer mes tympans et mon cerveau du côté de l'hippocampe et de l'amygdale. J'adore ce disque, il prolonge le big bang de The Piper at the Gates of Dawn et le dépasse dans l'affirmation et l'ambition, ce qui n'est pas une mince affaire. Syd Barrett est encore là. Jugband blues est de lui, il joue sur Remember a day, mais ça ne va pas au-delà. Comme pour Brian Jones qui gratte sa guitare acoustique pendant Sympathy for the devil, c'est l'embaumement avant la mise au tombeau. Ces deux albums de 1968 sont siamois, reliés par le sillon et par le son, par l'inspiration, sidérale et volcanique. Beggars Banquet et Saucerful of Secrets ont un pouvoir surnaturel, celui de vous maintenir vivant et bien disposé envers l'avenir immédiat, c'est à dire les prochaines 24 heures. Tout comme le portrait de Dorian Gray, ils n'ont pas pris une ride. It's amazing, fifty-two years later !

vendredi 21 février 2020

ÇA ME PLAÎT  (7)

 Chansons méchantes 
How do you sleep  :  John Lennon
Popopo                 :  Alain Souchon

 Chansons douces 
Il ragazzo della via Gluck   :  Adriano Celentano
Prisencolinensinainciusol  :  Adriano Celentano
Cantando                         :  Toto Cutugno

 Rock and roll altitude 
Sky Pilot               :  Eric Burdon
                               & New Animals
Highland Fling        :  Nicky Hopkins, Charlie
                               Watts & Bill Wyman
High Flying Baby   :  Flamin' Groovies
                               with Roy Loney
Learning to fly        :  Tom Petty &
                               Heartbreakers

jeudi 24 octobre 2019

ÇA ME PLAÎT PAS  (6)

J'entends la foule crier aux policiers qu'ils devraient se suicider plutôt que de gazer les braves gens ou de tabasser les manifestants

Et puis il y a le tribunal permanent du café du commerce et des réseaux zoziaux qui siège et qui juge, qui condamne à l’aune du monde d'aujourd'hui les comportements d'hier. À suivre, les lendemains qui déchantent

On rapporte que Brassens était misogyne et qu' Ivo Livi était un peu macho sur les bords, que Lucien Ginsburg et John Lennon étaient arrogants

Certains écrivent que Che Guevara avait la gâchette facile, qu'il aimait que le sang coule, ou disent que George Harrison était un homme cupide et ma foi tout ça

Ça me plaît pas

mercredi 16 octobre 2019

CMP  (5)

Ça me plaît d’attendre, ça me plairait d'atteindre les cent ans de ma mère, ça va arriver tout doucement, dans cinq cents jours

Je ne fais pas ça pour me faire remarquer, ni parce que je trouve ça beau, mais parce que Ça me plaît ( Les élucubrations d'Antoine, 1966 )

Ça me plaît de penser qu'en 2038, on sera peut-être à nouveau Champions du Monde, après 1958 (demi-finale en Suède), 1982 (demi-finale à Séville), 1986 (demi-finale au Mexique), 1998 (première étoile), 2018 (deuxième étoile) et oui, ça me plaît de passer sous silence la finale perdue de 2006, parce que pas de 8 dans ce millésime, sauf le huit formé par le coup de boule de ZZ dans le thorax de Materazzi

Ça me plairait que Ringo fête son centième anniversaire à Liverpool le 7 juillet 2040, avec un petit concert du All Starr Band en soirée sur les docks et embarquement le lendemain matin direction l'Indra Club, Große Freiheit 64, Hamburg, Germany

lundi 2 septembre 2019

CMP  (4)

Please please please  :  James Brown 1956
Please please me        :  The Beatles 1963
Baby please don't go    :  Them 1964
Love me please love me  :  Michel Polnareff 1966
Please go home          :  The Rolling Stones 1967 
Mr Pleasant                :  The Kinks 1967

samedi 1 juin 2019

CMP  (3)

Si ça me plaît de faire de petites choses, c'est par révolte contre l'infini, contre l'immensité des possibles, la multiplicité, contre l'absurdité de cette activité qui règne partout, depuis l'éternité, à tous les niveaux de tous les états de la matière, organisée ou non. Pour éviter d'y penser ou pour me calmer, je fais une petite chose, une minuscule. Comment nommer cette attitude ? En fait, un acte militant. D'un militantisme déroutant, discutable, qui frôle le ridicule la plupart du temps. Mais voilà, ça se passe vraiment comme je vous le décris.

jeudi 16 mai 2019

CMP  (2)

Ça me plaît non pas de ne rien faire, mais de faire de si petites choses que certains, pour ne pas dire tout le monde, qualifieraient cela d'oisiveté, de paresse; oui c'est pas loin de correspondre à l'un de ces deux états, c'est pas loin mais c'est pas vraiment ça

Ça me plaît de bien prononcer le mot farniente, pour tout ce qu'il signifie, pour son côté phosphorescent et aussi bien sûr parce qu'il est italien

Ça me plaît de penser à la chanson des Olivensteins Fier de ne rien faire, les paroles, la souris immolée sur la pochette de ce 45t mythique et Gilles Tandy la chantant en rappel avec les Dogs à Dijon

Ça me plaît de me souvenir de mon chef quand, irrité par mon attitude, il me lançait son fameux « un rien t'occupe » et puis de Jean-Michel qui, dans un éclair d’extra-lucidité, me surnomma Droopy; c'est au travail que l'on apparaît sous son vrai jour

vendredi 26 avril 2019

CMP  (1)

Ça me plaît de voir un numéro inconnu s'afficher sur mon téléphone... quelqu'un m'appelle qui n'est pas dans sa mémoire (de téléphone) ni dans la mienne... du nouveau !

Ça me plaît l'accent circonflexe sur le i de plaît... ça ne sert à rien diront certains, mais si, ça sert car le rien est utile

Ça me plaît ces initiales CMP, les mêmes que ma fille, dans le désordre... les mêmes que Paul McCartney, à l’envers...

Ça me plaît de penser que je vais pouvoir décliner cette idée, non pas à l'infini, ce serait un abus de tout voir, mais simplement parce que ça me plaît