mercredi 30 septembre 2015


                                    j'crois qu'c'est clair !

mardi 29 septembre 2015

Q = baraque au dada
R = écurie

lundi 28 septembre 2015

On a beaucoup parlé de John et de George, certains ont écrit, d'autres ont fait des films. Les circonstances de leur mort y sont pour beaucoup, leurs caractères aussi. Un rebelle, activiste pacifiste assassiné par balle et un mystique assidu, agressé chez lui à l'arme blanche en pleine nuit, puis terrassé par la maladie, il y a là matière à fiction. Pour Paul et Ringo, ce ne sera pas le cas. Leur vie et leur personnalité sont plus normales. Le bien élevé et le boute-en-train ne se sont pas prêtés à des expériences extrêmes, ils sont restés dans un english way of life relativement classique, pour des pop stars évidemment, tout est relatif. C'est dans leur pratique artistique qu'ils ont repoussé les limites. Musicalement, Paul était l'élément moteur. Ringo raconte : « on était là, tranquilles, à glander avec John, et Paul appelait et disait rendez-vous dans une heure, on a du travail ». Ringo était le régulateur, celui qui empêche que les conflits dégénèrent. C'était aussi un batteur d'exception. Il se souvient du jour où George est arrivé avec Here comes the sun sous le bras. Une rythmique orientale à sept temps, qui réjouissait George, mais pas lui. A little bit too much pour son cerveau liverpuldien. Et d'expliquer comment il a résolu le problème en claquant le 7ème temps sur la caisse claire, à intervalles métronomiques >I<

dimanche 27 septembre 2015

YOU SAY THAT





THIS SALON





IS MODERN ?

modern' salon                                                                                          modern salon

samedi 26 septembre 2015


surface des choses                                                                    surface of things

vendredi 25 septembre 2015

mon code secret paypal est hautement sécu- risé... dix-sept caractères incluant un nom, un prénom et une date... des minuscules, des chiffres arabes, des majuscules, des pièges... plus sécurisé tu meurs, personne au monde ne peut élaborer un code à la fois si simple, si évocateur, si poétique... et à la fois si impensable, si inconcevable, si introuvable... Si, une personne aurait pu, mais elle est morte et elle n'avait pas la mémoire des jours finis. ~)(~

jeudi 24 septembre 2015

> qu'est ce qu'y faisait déjà ton père ?
 - il peignait
> ah oui, peintre... on dirait pas
 - comment ça on dirait pas ?
> je l'aurais plutôt vu en receleur
 - oui, il remisait des pommes
> ou bien alors flic
 - il a été flic, à temps perdu
> avec un côté ni vu ni connu j't'embrouille
 - oui, j'ai hérité de ça aussi
> me dis pas que t'as une âme de flic !
 - de flic non, d'enquêteur
> et qu'est ce que t'en fais ?
 - rien, je la mets sous l'oreiller
> t'attends que la p'tite souris passe ?

mercredi 23 septembre 2015


chaude canne dans un monde froid        warm cane in a cold world

mardi 22 septembre 2015

O R D E N E R
*
A R R A B A L
*
C Y M B A L I N E

lundi 21 septembre 2015

« Je devins un opéra fabuleux : je vis que tous les êtres ont une fatalité de bonheur : l'action n'est pas la vie, mais une façon de gâcher quelque force, un énervement » Voilà une phrase à ne pas sortir devant n'importe qui, de peur de se ramasser un bon bourre-pif. Arthur ne l'a pas envoyé dire dans une longue pièce d'UNE SAISON EN ENFER intitulée ALCHIMIE DU VERBE. Rimbaud réinvente l'usage des mots. Il les dispose sur son tamis magique, les agence en un ordre nouveau. Le verbe est si limpide que l'alchimie a disparu. Que je sache, il a fait quelque chose de sa vie, non ? Elle fut un peu délirante, allant et venant par des chemins raides, faits de sables glissants sur des pavés mouvants. Mais le nez à l'encrier tua l'odorat. L'énergie gaspillée sans regret, la force gâchée sans retour débordèrent et mouchèrent de leur écume le feu des voyelles et la braise des consonnes.

dimanche 20 septembre 2015


éléphant rose                                                                               pink éléphant
Y A PAS LE FEU...





SI





MADAME !

samedi 19 septembre 2015


petite mariée rouge                                                                                little red bride

vendredi 18 septembre 2015

En sport collectif comme en sport individuel, il est une règle d'or qu'il est dangereux d'enfreindre. Qu'on soit 25000, 2500 ou 250 dans la salle, on ne doit pas siffler l'adver-saire, et surtout pas lors de la présentation des équipes. Non seulement ça renvoie une image antisportive déplorable, mais ça donne des armes et des forces supplémentaires à ceux qu'on veut affaiblir. Hélas, faute de savoir-vivre et de savoir supporter, la fraction siffleuse du public lillois a propulsé l'Espagne en finale de l'Euro 2015 de basket. Mal joué !
rester sur une bonne impression... la vibration ultime qui peut changer une vie de tas de fumier en lit de pétales de roses et vice- versa... une fraction de seconde, 10-10s avant extinction des feux... après, faut pas rêver, c'est le no mind's land... et puis il faut être en état de l'éprouver, cette impression... la trouver bonne, et légère... ça en fait des conditions... être fataliste, détendu, avoir de la chance... to be cool, calm and collected... ~)(~

jeudi 17 septembre 2015

> Pete Townshend, y doit être sourd, non ?
 - yes, sourd comme un pot
> et Roger Daltrey, y doit être sourd aussi ?
 - il est sourd comme un Pete
> et Keith Moon, y doit bien être sourd aussi ?
 - c'est sûr, vu qu'il est mort en 1978
> OK... et John Entwistle ?
 - quoi John Entwistle ?
> il est sourd ou il est mort ?
 - il est mort
> je savais pas qu'on mourait de surdité
 - il est pas mort de ça
> de quoi ?
 - toi, faut que tu fasses attention
> à quoi ?

mercredi 16 septembre 2015


signé OK                                                                                           Oskar Kokoschka

mardi 15 septembre 2015

DIEUCRÉATORJC CREOTOR QUEL REETCRETIEN

JECRIERELUQUE TREDOCTE RÉACTORNOIR ETC

QUEENTIERCÉ ROCCORERTL ARTDEJECTER OUI

RÉEL CRETIN RUEDETROTOIRE CROCJACQUETE

CORRECTEUR ÉLECTRONIQUE DE TRAJECTOIRE

lundi 14 septembre 2015

À ses amis qui lui demandaient quel bénéfice il tirait de ses séances de méditation, de la pratique des mantras, des psalmodies, de sa recherche du karma, George Harrison répondait : « je ne sais pas, je le saurai au moment où mon esprit quittera mon corps »... c'était son côté living in the spiritual world... côté matérial world il finança le film des Monthy Python, La vie de Brian, en hypothéquant sa maison de Friar Park... par amitié, par fidélité à un engagement artistique total... côté musique, il a composé des chansons irréelles, surnaturelles, sorties de nulle part... If I needed someone, Taxman, Love you to, I want to tell you, Within you without you, Blue jay way, While my guitar gently weeps, Savoy truffle, Here comes the sun, Something, I me mine... pas plus que Ringo, il n'a été un faire-valoir du binôme Lennon/McCartney, mais leur égal, dans un autre registre, plus secret... c'était George, un associé à 22,5% de la multinationale "The Beatles", 90% des parts à eux quatre et 10% à George Martin pour ses arrangements magiques... The Beatles, les Wolfgang LudwigVan Amadeus Mozart du XXème siècle... "c'était George" pour la grande majorité des gens, pour moi "c'est"... il parle à mon oreille coupée, il réjouit mon 3ème œil... la vie de George : rester sur une bonne impression... y penser, en rêver...

dimanche 13 septembre 2015


  the sky is blue                      and the grass is green                      in a yellow submarine
WE ALL LIVE





IN A YELLOW





SUBMARINE

samedi 12 septembre 2015


  the city is grey                      and the glass is written                      in a yellow submarine

vendredi 11 septembre 2015


LES 7 ÂGES DE LA VIE :

00/15 : enfance, à dos les sciences
16/30 : ou : y'a rien d'autre ?
31/45 : et alors, t'es de la police ?
46/60 : la peau lisse c'était avant
61/75 : lou ride sur my face
76/90 : t'are ma gueule...
91/105: à la récrémation

jeudi 10 septembre 2015


Je désire être incinéré et je veux que 10% de
mes cendres soient versés à mon imprésario

Groucho Marx

mercredi 9 septembre 2015


Elekes Károly / Eternal life  original signature Kálmán F. Bogar  processed 8 december 2013

mardi 8 septembre 2015

pourquoi dans la fournaise de ce vendredi 3 juillet pensais-je à cet homme grand, portant beau, ressemblant fortement à dominique de villepin, poussant le mimétisme jusqu'à parler comme lui ?... rien dans les événements de la journée ne permettait de faire un lien quelconque avec ce visage et cette voix... et par dessus le marché l'avoir reconnu deux heures plus tard, sans en être vraiment sûr, à la caisse de ce supermarché !... voilà ce que je me demandais par 32 degrés celsius encore à 22h... et le samedi 4 à midi moins le quart, qui est là, juste devant moi à la poste ?... encore lui, et là c'est le vrai, enfin le faux villepin, mais mon vrai inconnu... drôle d'inconnu qui m'est si familier, mais d'une proximité gênante car inexplicable, un ami encombrant dont je ne sais plus ni le nom, ni la profession, encore moins dans quelles circonstances je l'ai rencontré... le 4 au soir, alors que la température est revenue à 28 degrés, je prends une décision en 4 syllabes : je trouverai... j'y passerai le temps qu'il faudra, des jours, des semaines, des mois... pas à mi-temps, ni même à quart-temps car c'est quand on s'y attend le moins que l'énigme se dénoue... mais je trouverai seul, sans aucune aide extérieure, ni wikipédia, ni enquête de voisinage... oui je sais, les majuscules... mais je vous ai épargné les points-virgules. ~)(~

lundi 7 septembre 2015

Marie Čermínová est née à Prague en 1902. À son arrivée en France en 1925, elle a déjà choisi son pseudonyme : Toyen, du français citoyen. Sa vie est une partie de poker menteur avec les têtes de liste du mouvement surréaliste, comme un Dali en jupon. Elle meurt à Paris en 1980, dans l'indifférence non pas générale, mais tristement majoritaire. Par la magie de l'art, on la retrouve dans ce tableau, ordonnée, anarchique, symboliste. ~)(~


la maison solitaire                                                                            das einsame Haus