lundi 28 septembre 2015

On a beaucoup parlé de John et de George, certains ont écrit, d'autres ont fait des films. Les circonstances de leur mort y sont pour beaucoup, leurs caractères aussi. Un rebelle, activiste pacifiste assassiné par balle et un mystique assidu, agressé chez lui à l'arme blanche en pleine nuit, puis terrassé par la maladie, il y a là matière à fiction. Pour Paul et Ringo, ce ne sera pas le cas. Leur vie et leur personnalité sont plus normales. Le bien élevé et le boute-en-train ne se sont pas prêtés à des expériences extrêmes, ils sont restés dans un english way of life relativement classique, pour des pop stars évidemment, tout est relatif. C'est dans leur pratique artistique qu'ils ont repoussé les limites. Musicalement, Paul était l'élément moteur. Ringo raconte : « on était là, tranquilles, à glander avec John, et Paul appelait et disait rendez-vous dans une heure, on a du travail ». Ringo était le régulateur, celui qui empêche que les conflits dégénèrent. C'était aussi un batteur d'exception. Il se souvient du jour où George est arrivé avec Here comes the sun sous le bras. Une rythmique orientale à sept temps, qui réjouissait George, mais pas lui. A little bit too much pour son cerveau liverpuldien. Et d'expliquer comment il a résolu le problème en claquant le 7ème temps sur la caisse claire, à intervalles métronomiques >I<

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