chien mûr maniaque et néanmoins bordélique, attentif aux miettes mais indifférent aux dés- ordres domestiques, cherche thérapeute humain ou mi-animal mi-humain, ou tiers animal, tiers humain, tiers végétal pour tenter synthèse sans thèse ni antithèse ! s'adresser au journal qui tra
vendredi 31 octobre 2014
jeudi 30 octobre 2014
mercredi 29 octobre 2014
lundi 27 octobre 2014
j'en étais arrivé à l'idée que la séparation était la meilleure solution... il fallait l'an- noncer à la principale intéressée et recueillir son aval... je me résolus à faire ma demande de non-poursuivre à mamzelle sélavie, rose de son prénom... je dus mal formuler mon propos car elle me dévisagea d'un air incrédule... que feras-tu sans moi ? me dit-elle sévèrement... rien justement !.. et ça te plaît ça, rien fai- re ?.. oui... et rien être ?.. encore mieux !..
mercredi 22 octobre 2014
mardi 21 octobre 2014
> bouge pas... la recette, vite !
- quelle recette ?
> celle d'aujourd'hui connard
- alors le plat du jour c'est coquelet aux olives
> tu te fous de ma gueule, t'en veux une, d'olive ?
- restez poli, c'est un lieu public monsieur
> je te demande poliment le pognon
- il y a trente euros là dans le tiroir
> trente euros dans ton trois étoiles ?
- faites ce que vous voulez, c'est tout ce que j'ai
> alors je vais arrêter d'être poli et tu sais quoi ?
- non, mais vous allez me le dire
> je vais te mettre quelques pains dans le buffet
- c'est gentil mais j'ai mon fournisseur
> et tu seras beaucoup plus raisonnable après
- quelle recette ?
> celle d'aujourd'hui connard
- alors le plat du jour c'est coquelet aux olives
> tu te fous de ma gueule, t'en veux une, d'olive ?
- restez poli, c'est un lieu public monsieur
> je te demande poliment le pognon
- il y a trente euros là dans le tiroir
> trente euros dans ton trois étoiles ?
- faites ce que vous voulez, c'est tout ce que j'ai
> alors je vais arrêter d'être poli et tu sais quoi ?
- non, mais vous allez me le dire
> je vais te mettre quelques pains dans le buffet
- c'est gentil mais j'ai mon fournisseur
> et tu seras beaucoup plus raisonnable après
lundi 20 octobre 2014
j'ai oublié d'aller voir candlestick park à san francisco, le stade où les beatles ont donné leur dernier concert fin août 66, mais si je vais à liverpool, j'irai voir penny lane, strawberry fields, the cavern club, l'empire theatre, l'hôtel de ville et puis aussi la rue où habitait ringo avec son dad et sa mum elsie.
vendredi 17 octobre 2014
jeudi 16 octobre 2014
> et pour ce petit monsieur droupie ce sera ?
- vous avez de l'aloyau de vinyl, dans le filet macron ?
> oui... parlez moins fort... je le réserve aux bons clients
- il est comment ?... je l'aime quand il est bien grouvé
> un délice... trente ans de chambre anéchoïque !
- faites voir... mettez m'en trente-six caisses de 25 kg
> hé monsieur groupie, vous mariez votre fille ?
- non, c'est juste pour en avoir pour trois hivers
> vous avez raison, vaut mieux tenir que courir
- oui et puis la conjoncture vinylique n'est pas rose
> y'en a un peu plus, ça fait 912 kilos, je laisse ?
- oui, ça fait combien ?... avec ma petite remise
> trente-quatre mille tout rond, mr roupie
- je peux vous payer en deux fois ?
> trois si vous voulez
- vous avez de l'aloyau de vinyl, dans le filet macron ?
> oui... parlez moins fort... je le réserve aux bons clients
- il est comment ?... je l'aime quand il est bien grouvé
> un délice... trente ans de chambre anéchoïque !
- faites voir... mettez m'en trente-six caisses de 25 kg
> hé monsieur groupie, vous mariez votre fille ?
- non, c'est juste pour en avoir pour trois hivers
> vous avez raison, vaut mieux tenir que courir
- oui et puis la conjoncture vinylique n'est pas rose
> y'en a un peu plus, ça fait 912 kilos, je laisse ?
- oui, ça fait combien ?... avec ma petite remise
> trente-quatre mille tout rond, mr roupie
- je peux vous payer en deux fois ?
> trois si vous voulez
mercredi 15 octobre 2014
lundi 13 octobre 2014
LES BONS PLANS (22)
Ce plan est un essai sur la demi-connerie. Commençons par balayer les principaux cas de figure : 1) tous des cons sauf moi 2) c'est con ce qui m'arrive, je suis un con parmi les cons, alors les autres, les non cons, en profitent - comment leur donner tort ? 3) on est tous des cons mais pas tous égaux devant la connerie : petits cons de la dernière averse, vieux cons des neiges d'antan, etc. et puis ça change sans arrêt, un matin tu te réveilles con à 25 %, le soir tu te couches con à 90 % 4) je suis un demi-con, comme lui, comme eux ; nul n'est complètement con, car on a tous trempé qui un doigt de pied, qui les deux jambes dans les eaux du Styxcon. Comment sortir de ce marigot ? Les propositions n°1 et 2 sont trop manichéennes, la connerie ne peut pas se résumer à des positions aussi radicales, elle est plus subtile que ça. La proposition n°3 est trop compliquée, elle transforme la vie quotidienne en une comédie de dupes, une compétition malsaine qui ne laissera sur le pavé que des aigris, des tordus, des méchants. Alors il faut être raison- nable et adopter la proposition n°4 : on est tous des demi-cons. Arbitrairement, fraternel-lement, universellement. SVP, une fois n'est pas coutume, faisons dans la demi-mesure... « Alors comment elle va aujourd'hui ta demi-connerie ? »... « Couci-couça, et la tienne ? »
Ce plan est un essai sur la demi-connerie. Commençons par balayer les principaux cas de figure : 1) tous des cons sauf moi 2) c'est con ce qui m'arrive, je suis un con parmi les cons, alors les autres, les non cons, en profitent - comment leur donner tort ? 3) on est tous des cons mais pas tous égaux devant la connerie : petits cons de la dernière averse, vieux cons des neiges d'antan, etc. et puis ça change sans arrêt, un matin tu te réveilles con à 25 %, le soir tu te couches con à 90 % 4) je suis un demi-con, comme lui, comme eux ; nul n'est complètement con, car on a tous trempé qui un doigt de pied, qui les deux jambes dans les eaux du Styxcon. Comment sortir de ce marigot ? Les propositions n°1 et 2 sont trop manichéennes, la connerie ne peut pas se résumer à des positions aussi radicales, elle est plus subtile que ça. La proposition n°3 est trop compliquée, elle transforme la vie quotidienne en une comédie de dupes, une compétition malsaine qui ne laissera sur le pavé que des aigris, des tordus, des méchants. Alors il faut être raison- nable et adopter la proposition n°4 : on est tous des demi-cons. Arbitrairement, fraternel-lement, universellement. SVP, une fois n'est pas coutume, faisons dans la demi-mesure... « Alors comment elle va aujourd'hui ta demi-connerie ? »... « Couci-couça, et la tienne ? »
vendredi 10 octobre 2014
eric zemmour adore les rolling stones... et sa chanson préférée est sympathy for the devil... véridique, je l'ai vu le dire... résultat des courses, je me retrouve avec une sorte de sympathie pour zemmour... c'est vrai, comment ne pas être attendri par quelqu'un qui voue un petit culte à SFD ?.. et il avait l'air sincère le bougre, son oeil brillait... mon dieu, fai- tes que christian jacob ne fasse pas son coming out en déclarant qu'il en pince pour lou reed !
mercredi 8 octobre 2014
mardi 7 octobre 2014
lundi 6 octobre 2014
FRAGMENTS D'UN MANIFESTE CANIN (62)
Dans cette colonne peuvent s'afficher toutes les doléances canines, que ce soit en langage articulé ou non, en aboiements, grognements ou hurlements à la vie. Aujourd'hui la parole est donnée à la canaille, un mot passé dans le langage courant qui désigne indifféremment un membre de la fraction enragée, malhonnête ou imprévisible de la race humaine et qui serait donc assimilable à la race canine, puisque le mot canaille vient du latin canis. Alors la question est simple. Nous, chiens du monde entier, militants du CRI - Canine Race International - devons-nous prendre au pied de la lettre ce propos racial et nous comporter comme les humains le disent ? Je crois, hélas, que oui. Nous, canaille universelle, déclarons que si on nous assimile à des êtres grossiers et malfaisants, sauf exceptions qui sont le fait du prince, nous traiterons les humains comme des vermines. Car c'est ce qu'ils sont, des vers coincés dans leurs boyaux étroits, asphyxiés par leurs certitudes fétides, immobilisés sous terre par un embonpoint qui nuit gravement à leur reptation vers un là-bas, une lumière au bout de la galerie, où ils rempliront leurs petites éponges ratatinées de quelque oxygène O pour échapper à leur destin de larves. Nous les attendons, la truffe au vent, le nez dans le gazon. Sortez de là si vous êtes des hommes !
vendredi 3 octobre 2014
le matin vers cinq heures, avant rendormissement, des évidences m'apparaissent parfois, la dernière était : téléphone = led zeppelin du pauvre... pourquoi ? en fait, c'est simple... c'est comme en basket, une équipe ne peut jouer les premiers rôles que si elle a un bon meneur et un bon pivot... en rock c'est la même chose, il faut un bon guitariste et un bon batteur... le chanteur et le bassiste c'est en plus, pour faire joli dans les magazines et puis aussi pour appâter les groupies, faut pas gâcher... partant de là, LZ a joué les premiers rôles dans le rock rosbif et TEL les premiers rôles dans le rock beaujolpif... faut pas mélanger les morilles avec les coulemelles... le parallèle est un peu tiré par les poils, mais il y a un peu de ça quand même, non ?... bertignac est le page du pauvre, kolinka le bonham du SDF, aubert le plant du pouilleux et corine la marion jones blanchie à l'EPO...
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