samedi 28 février 2015


































playground marocain                                                             moroccan playground

vendredi 27 février 2015

Si on élève cent onze millions cent onze mille cent onze au carré, on obtient douze millions trois cent quarante cinq mille six cent soixante dix-huit milliards neuf cent quatre-vingt sept millions six cent cinquante quatre mille trois cent vingt et un. Étonnant, non ? Je vous l'écris en chiffres, c'est beaucoup mieux :

111.111.111 x 111.111.111 = 12.345.678.987.654.321

jeudi 26 février 2015


                                                                                                         © Gros 2015

mercredi 25 février 2015

DERNIER TANGO À L.A. (6)

C'est d'autant plus dramatique que Lennon a enfin trouvé un lieu de vie qui semble lui convenir parfaitement. Un vieil immeuble gothique, un peu inquiétant, construit en 1880 et qui domine Central Park, le Dakota. C'est en partie là que Roman Polanski a tourné son chef-d’œuvre Rosemary's Baby, et l'endroit comptera au fil de sa longue histoire nombre de résidents célèbres, tels que Lauren Bacall, Arthur Rubinstein ou encore Boris Karloff. Les Lennon y achètent un premier appartement (ils finiront par en posséder cinq) de douze pièces, lequel a appartenu à l'acteur Robert Ryan. En apparence, tout semble aller pour le mieux dans le meilleur des mondes pour le couple...
Un an plus tôt, Lennon est en outre parvenu à se débarrasser légalement du calamiteux Allen Klein, qui se désintéresse désormais totalement du sort de ses poulains, John, George et Ringo. Bien évidemment, Klein intente un procès à John, affirmant lui avoir prêté 500 000 dollars, que ce dernier ne lui aurait jamais rendus. Cela n'empêche nullement le musicien d'être très productif, écrivant de courts essais et des réflexions (qui seront publiés à titre posthume sous le titre Skywriting by Word of Mouth, soit "Éclats de ciel par ouï-dire") ainsi que des chansons qu'il destine à Ringo Starr (Goodnight Vienna), à Johnny Winter (Rock 'n' Roll People) ou à Keith Moon (Move Over Mrs L). Il supervise également l'enregistrement du nouvel album de Yoko, tout en travaillant sur Mind Games. Enfin, tous deux sont désormais clean, après une longue dépendance à la méthadone, clean au point de ne "même plus fumer d'herbe".
Pourtant, il se produit une chose incroyable, John et Yoko vont prendre la décision de se séparer. En cause, l’appétit sexuel de John qui, même s'il n'a quasiment jamais été infidèle à sa femme, semble le tarauder sans relâche. Appétit que Yoko ne paraît plus en mesure de satisfaire. Le couple prend le problème à bras-le-corps et décide, d'un commun accord, que John peut aller voir ailleurs si l'envie lui prend. Loin si possible, et de préfé- rence avec quelqu'un que Yoko connaît. Voire qu'elle pourra contrôler. Le choix se porte donc sur May Pang, cette jeune sino-américaine qui travaille pour eux depuis deux ans, tandis que John suggère que Yoko aille butiner du côté de David Spinozza, ce jeune guitariste très doué qui a participé aux sessions de Mind Games.

(à suivre)   © Manuel Rabasse 2014

mardi 24 février 2015

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shark.com/s/
Satellite+Of+Love
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lundi 23 février 2015

FRAGMENTS D'UN MANIFESTE CANIN (66)

Est-ce le propre du chien, comme le rire est le propre de l'homme, mais je ne peux m'empêcher de m'attacher à des détails. Délaissant l'essentiel, l'utile, le profitable, je me perds dans des tâches extrêmement pusillanimes. Longtemps j'ai été incapable de dire pourquoi. Je le constatais, ou plutôt on le constatait pour moi. Depuis peu, peut-être depuis que ce manifeste canin a vu le jour, j'arrive à m'expliquer sur ce trait de caractère. En réalité, une lueur de lucidité m'est venue au sujet des questions existentielles, la condition canine, le statut de chien de garde ou d'agrément, l'avenir du chien dans la société humaine, etc. Ces questions n’appelant pas de réponse claire, j'ai considéré qu'elles ne valaient pas qu'on s'y attarde. Restent à gérer les affaires domestiques. Habitat, chauffage, travaux, locomotion, démarches et relations avec les organismes, souvenir des morts, etc. Je m'en charge sans me prendre la tête. Mais ce qui accapare mon esprit, c'est l’attrait pour le futile. Passant dans tel endroit de la ville, je me demande à quoi il ressemblait il y a cent ans, mille ans, un million d'années. Et ce volet clos, là au rez-de-chaussée, de quel arbre provient-il et quel menuisier l'a fabriqué, quelle était sa couleur d'origine, quel occupant l'a ouvert pour la première fois, au matin de quel jour ??...

dimanche 22 février 2015


           remember a day
TTT
TTT
TTT
ZZZZZTTTZZZZZ
ZZZZZTTTZZZZZ
TTT
TTT
TTT
VVVVVVVVTTTVVVVVVVV
VVVVVVVVTTTVVVVVVVV
TTT
TTT
TTT
TTT
TTT
TTT

samedi 21 février 2015


                                                                                                let there be more light

vendredi 20 février 2015

X
PARLER POUR
NE RIEN DIRE
Y
ÉCRIRE POUR
RIEN NON PLUS
Z

jeudi 19 février 2015


































 keep your glasses                                                        attention à ne pas laisser
 from falling down !                                                        tomber vos lunettes svp !

mercredi 18 février 2015

DERNIER TANGO À L.A. (5)

Le 18 octobre, la surprise est totale pour Lennon : Whatever Gets You... devient n°1 des charts et Walls and Bridges suit aussitôt le même chemin. En partie grâce à Elton, Lennon a réussi son come-back, mais il a perdu son pari et va devoir tenir sa promesse de se produire sur scène, ce qu'il n'a pas fait depuis le concert du 30 août 1972 au Madison Square Garden - si l'on excepte un bœuf impromptu au Troubadour de L.A., le 30 novembre 1973, à l'occasion d'un concert de Dr John. Mais avant cela, Lennon a décidé de retourner au Record Plant en compagnie du noyau dur des musiciens qui ont participé aux sessions de Walls and Bridges. Il souhaite terminer l’enregistrement de cet album de reprises de classiques du rock fifties, Oldies but Mouldies, entamé un an plus tôt à L.A. sous la houlette de Phil Spector et demeuré inachevé.
Pour bien comprendre de quoi nous parlons ici, il convient de revenir au début de l'année 1973. Celle-ci a fort mal commencé, avec la réélection de Richard Nixon, l'ennemi juré de John. Le prenant - plutôt à raison (l'album Some Time in New York City, entre autres) - pour un personnage dangereusement subversif, Nixon a en effet fait des pieds et des mains pour favoriser son expulsion du territoire américain. En réalité, maintenent qu'il a réinvesti la Maison Blanche, Nixon se moque comme d'une guigne de Lennon. Mais celui-ci n'en sait rien et se croit toujours espionné par le FBI. De toute façon, son sort est toujours suspendu à la décision de l'Immigration and Naturalization Service (INS). Suite à une condamnation pour usage et possession de drogue au Royaume-Uni, son ordre d'ex- pulsion est confirmé le 23 mars. Il a soixante jours pour quitter le territoire.

(à suivre)   © Manuel Rabasse 2014

mardi 17 février 2015

trois personnes sur quatre sont pessimistes


three people out of four are pessimist

lundi 16 février 2015

LIBERTÉ ÉGALITÉ SORORITÉ (3)

Il y a même deux problèmes. Le plus grave est : qui est Hunter et qui est Wagner ? Ou plutôt qui joue quoi dans ce putain de disque. Car enfin, c'est quand même frustrant d'avoir entre les mains le meilleur album live commercialisé depuis que le rock est rock, de mettre un nom et un visage sur l'organiste et le bassiste, Ray Colcord et Prakash John, deux magnifiques musiciens qui comptent pour 16,66 + 16,67 = 33,33 % dans la magie de ce concert, de visualiser parfaitement le chanteur et le batteur, un rasé à collier de chien et un bel éphèbe blond à poil long, et de ne pas savoir distinguer Hunter de Wagner. À tel point que Wagner - Dick, pas Richard ! - est mort et que je ne sais pas qui j'ai perdu. Qui de lui ou de Steve Hunter endossait le costume du conquistador - à la Mick Taylor - et celui du toréador - à la Keith Richard ? Enfin, une question subsidiaire : un technicien de RCA a-t-il conservé dans son garage les master tapes de ce concert ? Ou une copie. Si on le lui demandait poliment, et contre rétribution, pourrait-il les restituer pour qu'un CD soit encodé et mis sur le marché ? Existe-t-il une 14ème, une 15ème chanson ? Un rappel, une figure non imposée, un crash test ?? Ma demande est légitime et raisonnable, mais elle concerne trop peu de gens. Ce disque verra-t-il un jour le jour ??

dimanche 15 février 2015

HAPPY HUNDREDTH BIRTHDAY DADDY !


BON CENTIÈME ANNIVERSAIRE PAPA !
ZAUBER





VATER





TRAÜMER

samedi 14 février 2015


58 Abbey Road NW8                                                                        City of Westminster

vendredi 13 février 2015

homme de peu de foi, ou de mauvaise foi, ou d'attention la prochaine foi, ce sera la dernière foi... au lieu de regarder la poutre vermoulue qui est dans l'oeil de ton voisin, chausse tes lunettes et prends un miroir... tu vois quoi, là ?.. la paille vigoureuse qui est dans le tien... tu vois bien que tu vois mal !

jeudi 12 février 2015

    Tristan Nihouarn                                                                             © Pascal Fournier

mercredi 11 février 2015

DERNIER TANGO À L.A. (4)

John et Elton se sont rencontrés récemment à Los Angeles et Lennon ne cache pas son admiration pour l’exubérant chanteur et pianiste anglais, alors au sommet de la gloire. Aussi, lorsque Elton demande s'il peut "ajouter un un peu de piano" à la chanson, Lennon acquiesce avec enthousiasme. Au final, ils finiront par chanter le refrain en chœur - sur le même micro - et Elton John ajoutera un peu d'orgue à l'ensemble, histoire de pimenter l'affaire. Contre l'avis de Lennon, la chanson est très vite choisie par Capitol comme premier single et donne l'occasion de mesurer l'incroyable culot d'Elton, qui n'hésite pas à provoquer Lennon. Si jamais Whatever Gets You Thru the Night devient n°1 des ventes de singles aux États-Unis, l'ex-Beatle doit promettre de monter sur scène avec lui lors de son futur concert au Madison Square Garden, le soir de Thanksgiving. Curieusement, Lennon accepte. Probablement parce qu'il n'y croit pas beaucoup, après l'échec commer- cial rencontré par Mind Games
Walls and Bridges est mis sur le marché le 26 septembre 1974, trois jours après la mise en vente du single Whatever Gets You Thru the Night. Invité à donner son opinion sur le nouveau 33 tours de son ex-"partner in crime", McCartney déclare : "C'est un très bon album, un grand album, mais je sais qu'il peut faire mieux. J'ai entendu I Am the Walrus aujourd'hui par exemple, et c'est ce que je veux dire. Je sais qu'il peut faire mieux que Walls and Bridges. Je trouve que Walrus est mieux. C'est plus aventureux. Plus excitant." D'autres se montrent plus enthousiastes que Paul. Bien décidé à redorer le blason de son nouvel ami, Elton John décide de reprendre Lucy in the Sky With Diamonds, l'un des joyaux psychédéliques de Sgt Pepper's, dans une version légèrement colorée reggae. Lennon est présent lors de l'enregistrement au Caribou Ranch, studio situé dans les montagnes rocheuses au Colorado, à 3000 mètres d'altitude. Il y joue de la guitare sous le pseudonyme de Dr Winston O'Boogie et assure également les chœurs sur la face B du single, One Day (at a Time), une composition extraite de Mind Games.

(à suivre)   © Manuel Rabasse 2014

mardi 10 février 2015

 La Montagne du mercredi 4 février 2015 

lundi 9 février 2015

LIBERTÉ ÉGALITÉ SORORITÉ (2)

L'avantage avec RNR ANIMAL, c'est que lorsque vous avez épuisé vos préférées, par exemple ROCK AND ROLL, HEROIN, SWEET JANE, vous vous apercevez que les autres, LADY DAY, WHITE LIGHT WHITE HEAT sont du même calibre. Enfin, cela ne concerne que cinq chansons, puisque le LP original n'en contient pas plus. La réédition CD de 2000 inclut deux autres titres, HOW DO YOU THINK IT FEELS et CAROLINE SAYS, qui ne modifient pas sensiblement le niveau de l'ensemble. L'étape suivante vous fait alors sortir LOU REED LIVE de sa boîte, de sa pochette, peu importe. Forcément, puisque LOU REED LIVE ne comprend rien moins - et rien d'autre - que six chansons issues de ce même concert du 21 décembre 1973, non retenues par RCA en 1974 pour RNR ANIMAL et assemblées l'année suivante pour capitaliser sur le succès de ce dernier. La vieille compagnie a fait preuve d'opportunisme, mais ce VOL.2 n'a pas reproduit, ni approché, les ventes de son grand frère. Merci quand même à la RADIO CORPORATION OF AMERICA, car ce LP composé de "chutes live" - si on peut qualifier OH JIM, SAD SONG et SATELLITE OF LOVE de chutes - donne une idée plus précise de l'atmosphère qui régnait à New York en cette première nuit de l'hiver 1973. Oui, mais il y a un problème.

dimanche 8 février 2015


woke up, fell out of bed                                                                     © Rémi Paul 2008
ZZZRRRINGG





VVVRRRINGG





TTTRRRINGG

samedi 7 février 2015


© Rémi Paul 2008                                                        dragged a comb across my head

vendredi 6 février 2015


HOLD   ME   DOWN

I WANNA FIND OUT

YOU   KNOW   YOU

WILL  NEVER   GET

WHAT   YOU  NEED

http://grooveshark.com/s/
Burning+Man/4Xjv2h?src=5

le problème avec grooveshark
c'est que les liens sont périssables
après quelques mois il faut les renouveler

jeudi 5 février 2015



































body rebuilding                                        Valerie Solanas 1968
                          se porte près du corps                                      © Richard Avedon

mercredi 4 février 2015

DERNIER TANGO À L.A. (3)

Il y a beaucoup moins de tendresse, en revanche, dans Steel and Glass, une attaque directe ("And you leave your smell like an alley cat") contre Allen Klein, l'ex-manager des Beatles et conseiller financier de Lennon et Ringo Starr, avec lequel il est alors en procès. Même si Lennon lui-même a toujours affirmé "que la chanson ne s'adresse pas à une personne en particulier. J'ai utilisé plusieurs personnes, un peu comme un romancier qui compose un personnage à partir de plusieurs de ses connaissances. En tout cas, ça ne s'adresse pas à Paul". À la différence de How Do You Sleep qui, dans Imagine, reprochait amèrement à McCartney d'avoir refusé de s'associer à Klein, précipitant ainsi la dissolution de leur partenariat. Tout aussi lugubre, Scared livre cette phrase terrible qui sonne comme un aveu : "Hatred and jealously / Is gonna be a death of me". Enfin, Nobody Loves You (When You're Down and Out), composée au début du Lost Weekend et illuminée par un solo merveilleux du guitariste Jesse Ed Davis, reflète son sentiment de solitude extrême autant que ses désillusions par rapport au music business. Lennon dira plus tard l'avoir imaginée chantée par Frank Sinatra. "Je ne sais pas trop pourquoi, mais c'est un genre de chanson sinatraesque, vraiment. Il ferait du super boulot avec. Tu m'entends, Frank ?".
Mais la chanson phare de ces séances de l'été 1974, c'est Whatever Gets You Thru the Night. D'après May Pang, celle-ci a été inspirée à John par la prestation télévisée nocturne d'un pasteur évangéliste noir, Reverend Ike. Musicalement, la progression harmonique s'inspire du hit (prédisco) Rock Your Baby par le chanteur George McCrae, que Lennon aime beaucoup. Mais le morceau va surtout bénéficier de l'apparition impromptue d'Elton John au Record Plant, alors que John travaille déjà sur le titre avec ce groupe de sessionmen - pour la plupart de vieilles connaissances -, dont le noyau dur est composé de Nicky Hopkins au piano, de Klaus Voormann à la basse, de Jim Keltner à la batterie et de Jesse Ed Davis aux guitares.

(à suivre)   © Manuel Rabasse 2014

mardi 3 février 2015



animal pas mort                        © Hedi Slimane                        animal not dead

lundi 2 février 2015

LIBERTÉ ÉGALITÉ SORORITÉ (1)

Un jour de 1997, en mai - je ne sais plus le jour mais je me souviens d'une conjonction de nombres impairs - j'entendis à la radio une chanson qui me fit l'effet d'une petite bombe. Son rythme syncopé avec de brusques chutes de tension suivies d'explosions mélodiques m'avait laissé coi. Cette époque n'était pas bonne. Rien n'allait vraiment bien, rien n'avait d'attrait, rien ne me consolait d'un mal que je n'arrivais pas à définir. Et tout se passait comme si - c'est ainsi que s'exprimait notre prof de physique chimie quand il avait atteint les limites de son magistère - cette chanson avait d'un seul coup mis à nu cette zone douloureuse, sans aller jusqu'à l'identifier, et mis du baume dessus. J'en parle à mon aise aujourd'hui, mais quand ce choc émotionnel se produisit, je n'en démêlai bien sûr aucun fil. Ce n'est qu'au fil des ans que j'arrivai à expliciter ce pouvoir magique de la musique que je n'avais jusqu'alors éprouvé que de façon empirique. Évidemment, la compréhension que j'en ai aujourd'hui n'a aucune valeur d'exemple, elle ne vaut que pour moi et je n'en parle à personne. Comme le soleil, la mort ne se laisse regarder en face. La musique si. On peut la dévisager, l'envisager. Pour l'écouter, la danser, la jouer, on peut être seul ou à deux, à dix, à mille, à des millions. C'est l'un des immenses pouvoirs du plus immatériel des arts.

dimanche 1 février 2015


le mur de l'ombre                                                                             the wall of shadow
UN Z BIEN PLACÉ





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