vendredi 30 octobre 2020

 - Highland Fling
> quoi Island Fling ?
 - pas Island, Highland !
> je vois pas la différence
 - une haute terre, un plateau, pas une île
> ah d'accord, et alors ?
 - alors c'est un sommet
> faudrait savoir : un sommet ou un plateau ?
 - un sommet musical
> mais de quoi tu me causes ?
 - Jamming with Edward, le dernier titre
> qui est Edward ?
 - Nicky Hopkins, piano
> et qui jamme ?
 - Charlie Watts, Bill Wyman, etc
> what? why, man?

mercredi 28 octobre 2020

lundi 26 octobre 2020

Naïveté, infantilisme, handicap cognitif ? Peu importe, il n'en reste pas moins que c'est à la sortie de The Beatles Anthology en 1995 ou à l'occasion du trentième anniversaire de The Beatles, communément appelé White Album, que j'ai appris que c'est Eric Clapton et non George Harrison qui prend le solo de While my guitar gently weeps. Une révélation bien tardive pour moi, mais un secret de polichinelle pour les acteurs du rock sixties en général et le staff technique d'Abbey Road Studios en particulier. Le fait est que ça m'a pris un certain temps pour digérer cette nouvelle. Après, ce fut la maladie de George, l'agression nocturne à Friars Park, la rechute et la mort. Puis il y eut le temps de la calomnie, ignoble, infondée mais pas innocente. Passons. Et voilà qu'en 2020 on me dit que la lead guitar de Taxman, c'est Paul. Difficile à croire pour un fan de la première heure, mais admettons. Qui le dit ? Un nowhere man, impliqué dans la conception ou la réalisation du Trivial Pursuit Beatles, made in USA 2010. Alors, quel sera le prochain scoop ? Que Lou Reed se faisait teinter les cheveux (période Sally can't dance) par un coiffeur originaire de Seine-Saint-Denis ou qu'il connaissait Jarno Saarinen, au point de faire un tour du Salzburgring sur sa Yamaha TZ 350 ? Faut arrêter de vouloir éclairer ces zones d'ombre. Tout ne gagne pas à être su.

samedi 24 octobre 2020

moi qui coup

pais toujours

les  cheveux

en quatre (4)

j'affectionnais

                              ce vieillard maniaque

                                                                      qui coupait les nouilles

au sécateur

jeudi 22 octobre 2020

FRAGMENTS D'UN MANIFESTE CANIN  (108)

Les chiffres c'est pas fait pour les chiens. Combien de fois ai-je entendu ce lieu commun. Ce n'est pas vrai. Les chiffres et les chiens, si ça ne fait pas qu'un, en tout cas ça ne fait pas deux. Et ça ne fait pas d'eux des étrangers. Comment vous expliquer. Le plus simple est de prendre le premier qui passe. Ce cent-huitième fragment me donne l'occasion de dire la particularité de ce nombre, une combinaison apparemment anodine. Prenez un 1, un 2 et un 3. Élevez le un à la puissance un, le deux à la puissance deux et le trois à la puissance trois. Voilà, la matière est prête à l'emploi. De la matière brute, élémentaire, pure : que des uns, des deux et des trois. Multipliez ce un nu par ce deux au carré et par ce trois au cube. Résultat = 108. C'est merveilleux. Maintenant si vous trouvez mon émer- veillement stupide, je ne me sentirai pas offensé. Chien stupide, mais pas morveux. Si j'aime les chiffres, c'est qu'ils sont francs du collier. Leur substance est limpide, leur trace lumineuse, quant à leur fiabilité elle dépasse tous les autres systèmes de codification et de communication. Notamment le langage articulé. Les mots sont indispensables mais ils ont presque tous plusieurs sens, dans une multitude de langues, ce qui rend leur usage délicat. Prenons le mot Gentil par exemple. Si, vous adressant à quelqu'un(e), ou parlant de quelqu'un à une tierce personne, ou répondant à un groupe d'individus, vous dites « tu es très gentil(le) », ou « il est gentil », ou « vous êtes bien gentils », vous voulez dire : merci beaucoup pour ta gentillesse, il est un peu con, ou vous commencez à m'énerver. Voilà. Quand on est chien parlant ou humain canin et qu'on aime les chiffres, on joue avec, c'est plus marrant qu'avec une baballe.

mardi 20 octobre 2020

dimanche 18 octobre 2020

Quatre questions

dont trois

sur les abeilles :)

samedi 17 octobre 2020

1 - Couleur de marquage des reines en 2020

2 - Particularité de la ruche Warré

3 - Durée de vie d'une ouvrière d'hiver

4 - Nom courant de la Chorée de Sydenham

vendredi 16 octobre 2020

bleu - 1

elle est composée de barrettes et non de cadres - 2

cinq à six mois - 3

la danse de Saint-Guy - 4

mercredi 14 octobre 2020

Il y a quelques jours, une vidéo a été postée sur Tik Tok, dans laquelle un américain se met en scène buvant son jus de cranberry sur une chanson de Fleetwood Mac, Dreams. Point. Circulez, y a rien à voir me direz-vous. Si, il y a à voir, puisqu'en quelques heures des millions de fondus des réseaux zoziaux (copyright L'Empreinte) ont rendu cette vidéo "virale" (de nos jours, c'est le cas de le dire). Et chacun d'y aller de son commentaire sur ce groupe des années 70, qui explosa les chiffres des ventes à l'époque en écoulant des dizaines de millions de copies de Rumours. Sont-ce les millions qui créent la légende ? En tout cas, ils focalisent l'attention. Bref, sur une chaîne française du service public, qu'entends-je hier soir ? On nous parle de Fleetwood Mac, on nous montre des photos de 1977 sur lesquelles on nous présente Mick Fleetwood, membre fondateur, Stevie Nicks et Lindsey Buckingham, mari et femme à la ville et accessoirement chanteuse et guitariste du groupe. Je crois rêver. Pas un mot sur John McVie et Christine Perfect, liés par le mariage eux aussi, mais avant tout piliers du groupe anglo-américain. Enfin, comble du ridicule mais vous l'aviez deviné j'espère, il ne s'en est pas trouvé un sur le plateau pour dire un mot de Peter Green, géant du British Blues, monstre sacré à la Gibson Sunburst, sans qui rien de tout ça ne serait advenu. Vous m'avez fait honte ! Eh oui, encore une fois, je reprends à mon compte les mots de Robert Badinter, sinon avec la même virulence, du moins avec la même amertume. Rest in peace Peter, we love you.

lundi 12 octobre 2020

Une tension, une sorte d'émulation mystérieuse règne en ce lieu, mais je ne saurais dire pourquoi. Est-ce un club de loisirs, une Maison du Peuple, un établissement de santé pour personnes à gérer? (en gériatrie?) Rien ne m'est familier. La salle est très grande, quasiment vide. Juste une table et une chaise, un ordinateur, un casque et un micro. J'attends le feu vert. L'homme à la manœuvre me fait signe. Je m'assied. Vous êtes prêt ? J'acquiesce. Ça fait déjà un bout de temps que je suis prêt. La chanson, il fallait l'annoncer dans l'entrée, en attendant son tour. Je l'ai choisie au feeling, ensuite j'ai eu le temps de me préparer. Maintenant que je suis assis, micro à la main, la technique a des ratés. L'écran où je dois lire les paroles est noir. J'essaie de me souvenir des premiers vers, et de la façon de les attaquer. Après, ça viendra tout seul, avec le texte qui défile sous mes yeux. J'ai mis le casque, mais c'est silence radio. L'homme aux lunettes teintées trépigne. Il me fait un signe de la main, genre ça va venir. J'attends. Au fond de la pièce, j'aperçois Clélia qui ma fait un O avec le pouce et l'index. Tout d'un coup, l'intro débourre dans le casque. Chip chip chip chip cheep bee dee waow... il y a les playboys de profession habillés par Cardin et chaussés par... J'ôte le casque et me tourne vers le vigile au costume trois pièces... Hé, c'est pas la fille du père Noël ! Il me toise façon qu'est-ce t'as encore, toi ? Faut que j'me calme, sinon le père fouettard va m'en coller une.

samedi 10 octobre 2020

vendredi 9 octobre 2020


Happy birthday John !

Four times twenty years

You're forever young !!
 

jeudi 8 octobre 2020

Un Gaston qui fait très peu de gaffes, un Argentin avec un patronyme allemand, Schwartzman au visage pâle, un italien de 19 ans qui ressemble à un viking irlandais, sans oublier T'est-ce t'y s'passe, un éphèbe grec "à la Ilie Nastase"... un vent nouveau souffle sur ce Roland Garros 2020 qui ne ressemble à rien de répertorié... de la froidure, de la réverbération, des matches qui finissent à 2h du matin... ça tombe à pic, le directeur du tournoi a eu le nez creux en commandant ce toit ouvrant sur le court Philippe-Chatrier.

mardi 6 octobre 2020

       
       Droopy Goldman                        à     :     Madame Marie Colmant
       3 rue de l'homme-œuf                              Maison de Radio France, 116 avenue
       59177 Lennone-sur-Helpe                         du Président Kennedy 75016 Paris
 
                                                                               
                                                                               Lennone, le 5 octobre 2020


         Madame Colmant,

       Je ne vous ai ni vue, ni entendue récemment, vu que je n'apprécie ni votre prose,
       ni votre ton, encore moins la façon que vous avez de présenter vos sujets, inutile-
       ment polémique. Pourquoi donc prendre la plume, électronique il est vrai, pour
       m'adresser à vous, et pourquoi maintenant ?
       Vous allez rire, mais j'ai eu la confirmation il y a quelques jours que c'est George
       Harrison qui, à la question posée par un journaliste « Est-ce que les Beatles se
       reformeront un jour ? » répondit : « Non, tant que John Lennon sera mort ».
       Sont-ce là les propos d'un homme cupide ? Évidemment non, car une reformation
       des Fab Four, même réduits à trois, aurait à coup sûr généré des gains énormes.
       Vous l'avez oublié mais il y a quelques années, vous dressâtes un portrait désob-
       ligeant de George, laissant entendre qu'il était plus intéressé par l'argent que par
       les choses de l'esprit. Vous avez diffamé sa mémoire, qui plus est d'un ton badin,
       ce pour quoi vous avez un don réel, c'est certain.
       Alors aujourd'hui, au nom de tous ceux qui aiment George d'un amour sincère, je
       vous mets le nez dans votre fiel, déversé sans raison, car vous m'avez fait honte,
       comme la meute de conspuateurs l'a fait à Robert Badinter lors de la célébration
       du cinquantième anniversaire de la rafle du Vel d'Hiv.
       Cela va sûrement vous révolter d'être prise à partie si vertement, de façon impro-
       mptue et avec tant de retard, mais la prochaine fois, renseignez-vous avant de
       proférer des paroles blessantes ou des insanités pareilles.
       Je vous salue Colmant. Vos dents du bonheur, ça c'est une réussite.

                                                                                D.O.Goldman


                                                                                                                                                                                                   

lundi 5 octobre 2020

Mon père était tellement du centre

que quand il jouait au tennis

il servait en plein sur le té

les marseillais en étaient bouche bée

* amical check aux Fatals Picards

dimanche 4 octobre 2020

                               © Schvartz

vendredi 2 octobre 2020

La trajectoire est aléatoire. Ne pas dévier, c'est facile à dire. Plus facile à dire qu'à taire. Le vide joue à se faire désirer. Aller à tâtons, à petits pas, petits plus. Limer les barreaux du non-sens. Noyer les néons du non-néant.