jeudi 30 janvier 2020

FRAGMENTS D'UN MANIFESTE CANIN  (105)


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               ©ourtesy James Harley

mardi 28 janvier 2020


Meine Mutter hatte mir von diesem

Arzt erzählt, der in Soultzmatt lebte


Er las in meinen Augen und schrieb

« Lebt in der Vergangenheit »


In Wirklichkeit ist es das Gegenteil

Es ist die Vergangenheit, die in mir lebt

dimanche 26 janvier 2020

François et Didier Morelli, Geneviève Moisan : Les Exquis 2016-17
Coton mercerisé, coton et fil tissés au métier Jacquard électronique

vendredi 24 janvier 2020


Elle l'avait conçu sans plaisir

mercredi 22 janvier 2020


OFFENSEZ - NOUS
COMME  NOUS  OF
FENSONS    CEUX
QUI    NOUS   ONT
P A R D O N N É...

lundi 20 janvier 2020

Mon vieux pote Jean-Claude qui habite Saint-Louis (ou peut-être est-ce l'inverse?...), me parlait récemment d'un groupe nommé The good, The Bad & The Queen. À la manœuvre dans ce combo, Daman Albarn, leader de Blur, éternel rival des frères Gallagher, qui eux-mêmes se sont souvent frictionné les atomes dans leur propre groupe, et Paul Simonon, le bassiste qui illumine la pochette de London Calling, l'auteur compositeur inspiré de Guns of Brixton. Intrigué, alléché par le souvenir de Jack White naviguant à vue des White Stripes aux Raconteurs, je me suis rapidement mis en quête d'un disque de TGTBTQ. C'est facile, il n'y en a que deux. The Good, the bad, etc. en 2007 et Merrie Land en 2018. Ayant acquis le premier, je sors le CD de son boîtier représentant la Place Rouge en feu et le glisse dans le tiroir. Ça commence bien, par le premier morceau, rien à dire. Mais dès l'intro de 80's Life, je sursaute. Un piano à la Ob-la-di Ob-la-da... des vocaux Johnny Chaussettes (noires) Platters... c'est pas grave, ça va passer. Le #3, Northern Whale, sera le couronnement de la Reine. Dans mes rêves ! La mélodie emprunte (beaucoup) à As tears go by. Aïe, ma cervelle est sous influence, j'ai perdu mon libre arbitre. #4 Kingdom of Doom murmure Tainted Love. Après, j'ai perdu le fil. Dans une oreille, Sting... dans l'autre le manège enchanté de Golden Brown. J'ai attendu calmement la fin et j'ai bien fait. Le dernier titre, The Good, the Bad and the Queen, tient toutes ses promesses. Je vais essayer de lire le CD à l'envers, pour voir.

samedi 18 janvier 2020

jeudi 16 janvier 2020

MNÉMOTECHNIQUE POUR TOUS  (43)

agonir     :  (altération de l'ancien français ahonnir, faire honte), accabler

agoniser  :  être à l'agonie, sur le point de mourir

Agostini  :  Giacomo, un bel ragazzo italiano, collectionneur de titres et de pole positions 15 fois champion du monde, sur MV Agusta (13) et Yamaha (2)

Gonna send you back to walker : face B de House of the Rising Sun sur le premier 45t français des Animals, la pire position en 1964

You're going to lose that girl  :  chanson de John Lennon dans HELP ! (Side 1 - Track 6) qui vient juste après Another girl, another song by Paul

mardi 14 janvier 2020

HaSoFiN  n° 475  (1)

C'est un très grand parc avec un golf, ou un immense golf qui peut servir de parc. Il y a des promeneurs, des allées, des bancs, des gardiens. Je marche sur une magnifique pelouse à l'anglaise, ça doit être permis, car le gardien à côté ne dit rien. Devant moi, j'aperçois le haut d'un talus. Vu l'immensité du paysage, ça pourrait être le bord d'un (grand) trou de golf ou le cratère d'un (minuscule) volcan éteint, comme on en voit en Auvergne. Je me rapproche doucement, mais au moment de franchir cette ligne de crête, je vois qu'en réalité c'est un trou très profond, aux parois abruptes. Je m'arrête net, en équilibre au bord du gouffre. Le gardien a tout vu et vient à mon secours. Il me tend la main. Je l'agrippe et je rebascule du bon côté. Ça y est, j'ai les deux pieds sur la pelouse. L'homme sourit, soulagé comme s'il venait d’attraper un enfant qui s'apprêtait à  traverser l'autoroute. « Ça va aller ? » me demande-t-il. « Oui, merci beaucoup. Heureusement que vous étiez là ». Mais comment cet énorme creux, aussi impressionnant qu'imprévisible, peut-il échapper à l'attention du promeneur, même distrait ? Je m'apprête à le questionner, quand je remarque que la pelouse est encore plus verte, plus belle, plus douce. On dirait une moquette toute neuve.

lundi 13 janvier 2020

HaSoFiN  n° 475  (2)

J'en suis là de mes réflexions, quand soudain la pelouse se met à onduler. Ça se soulève par endroits, ça s'agite. Un bras sort de là-dessous, puis une tête, un autre bras. C'est une femme, en habit de nuit. Elle se débat comme si elle sortait d'un cauchemar. Ses jambes de deux mètres de long repoussent la couverture-pelouse. En dessous, des draps blancs et un grand parapluie replié. Ce n'est pas un modèle ordinaire, mais un parapluie que les photographes utilisent en studio pour l'éclairage. La femme ferme ses yeux en force, son visage est crispé, elle pousse des petits cris stridents. Une Arielle Dombasle gothique. Mais où suis-je ? Je me retourne vers le gardien. Il n'est plus là. Personne alentour. Sous mes pieds, ça se soulève encore. À côté de de la femme en transe, c'est un homme qui émerge, immense et chauve, poilu et pas rasé. C'est aussi un énervé, il fume et émet des borborygmes. Mes oreilles sifflent. Je me sens bien seul, et bien petit, devant ces géants en colère. Je crois comprendre qu'ils ont été réveillés en sursaut et qu'ils vont aller se plaindre auprès de la direction. Mais de quoi parlent-ils ? On est dans un parc, pas dans un hôtel.

dimanche 12 janvier 2020

HaSoFiN  n° 475  (3)

Le gardien est réapparu. Je vais à lui comme vers le messie. Il me console de son mieux. « Ne vous inquiétez pas, vous n'y êtes pour rien » me dit-il, comme s'il s'agissait d'un événement tout à fait banal et bien connu de lui. Quelle émotion ! Je le prends à témoin : « Vous y comprenez quelque chose ? » Il esquisse un sourire, « Mais non je vous assure, pas plus que vous ». Il a l'air pensif, je l'inquiète. Je dois avoir la tête de Véra Clouzot dans Les Diaboliques quand elle voit Paul Meurisse se lever dans la baignoire, car il pose sa main sur mon épaule : « Tout va rentrer dans l'ordre, je m'en occupe » C'est à dire ??... « Rentrez chez vous et oubliez tout ça, je vais en parler avec la direction ». Ça ne fait rien, il y a des gardiens bien singuliers.

vendredi 10 janvier 2020

mercredi 8 janvier 2020

ENLEVER QUATRE LETTRES  (1)

Tu pars. Tu t'arrêtes... Tes erreurs de calcul et tes pas de travers. Ces faux départs te fauchent les pattes, parce que sur l'asphalte, tes cellules craquent, elles veulent être débarrassées de cette pesanteur dégueulasse. Avec un peu d'herbe pas tendre, pas verte, c'est nature et décadence. Bye bye baby blue, un pur cadeau. Tu la happes par le nez, tu l'avales, c'est du chaud, c'est la beauté cachée des secrets que tu craches.

Elle avance sur la plage, elle n'a plus de chaussures, elle parle seule, s'arrête là, lève les bras, elle repart, s'adresse aux arbres, aux bêtes, au bleu des vagues. Elle a vécu là-bas. Le pays des brûlures... Elle est belle et sauvage. Quel âge a-t-elle ? Elle s'appelle Clara. Ses parents l'égarèrent dans la nuée des eaux et les nuages la recrachèrent, nue, sur le sable. Sur un autre versant de l'azur, ses draps de gaz rares.

Dès l'aube, elle se lève. Et elle part. Et elle parle. Elle attrape des phrases éclatées, balayées par les vents, arrachées au cratère du réel. Elle les prend et les dresse, tels des fauves échappés de la cage aux rêves que ses yeux percèrent de leurs feux... Et au crépuscule, avant que la lune la prenne dans sa gueule de chatte aveugle, la peur l'arrête, elle trébuche et chute, c'est la fée des égarés.

lundi 6 janvier 2020

MÉMOIRE DE DAVID JONES  (6)

Acte 9
1972 - naissance de Ziggy Stardust, entouré par The Spiders from Mars
          David Bowie devient une star et monte au firmament du rock

Acte 99
2016 - huitième jour, Blackstar, opus 25 de David Bowie

Acte 100
2016 - au dixième jour, David Jones is dead

samedi 4 janvier 2020


           Aïe vous m'avez fêlé                                          le postérieur en deux

                 Se plaignit-elle et je                                 baissai le front piteux

                   Craignant avoir frappé                         de façon trop brutale

                    Mais j'appris par la suite                et j'en fus bien content

                           Que cet état de fesses        durait depuis longtemps

jeudi 2 janvier 2020