mercredi 31 juillet 2013

L'or météo. C'est un or très peu titré, un or léger. En fait, ce sont des copeaux d'or frais cristallisés par la rosée du matin, en forme de boutons de manchette. Se ramasse pour être utilisé comme garniture. L'or météo ou OM. Certains animaux l'enfouissent. Quatre-vingt-quinze hommes sur cent doutent de son existence, mais restent attachés à son coté initiatique. John Coltrane l'avait touché, s'y était brûlé, l'avait jeté. C'était en mille neuf cent soixante-six. Soixante-sept. Depuis, même si on n'a toujours pas tout compris, on a su qu'il n'avait pas inventé cette histoire d'or doré dans un désert sodé de sel de sable. Pour faire simple, des cristaux plus ou moins purs se forment en certains lieux du désert, juste avant le lever du soleil. Des roses des sables. L'or météo. Donne une certaine aura. Ça c'est sûr. Mais c'est un rêve. C'est moins si sûr, comme tous les rêves. Dur à réitérer.

mardi 30 juillet 2013





















two       cats
on  six  legs

lundi 29 juillet 2013

FRAGMENTS D'UN MANIFESTE CANIN (33)

Pour en finir avec cette histoire de dieu, ou de Dieu, d'Ô Dieu, d'ô dieux, je m'aperçois que j'ai élaboré il y a longtemps un argumentaire que j'ai patiemment laissé mûrir, en parallèle avec mon propre mûrissement pour ainsi dire. Je vous le livre aujourd'hui en exclusivité. Argumentaire est un bien grand mot, car en fait cela consiste en une seule idée, centrale, massive, très difficile à prendre en défaut, du moins ai-je la faiblesse de le croire. Si le dieu des humains existe, sous une forme ou sous une autre peu importe, alors se pose la question de sa propre légitimité. Même s'il n'a pas apparence humaine - et pourquoi l'aurait-il, c'est absurde - il a en commun avec l'humanité qu'il pense, puisqu'il est issu de celle-ci. Et même s'il ne pense pas, il est. C'est le sujet de notre débat, n'est-ce pas ? Car s'il n'est pas, qu'en est-il de la raison d'être de notre discussion ? Bref, je caresse l'idée que Dieu n'existe pas car si c'était le cas, il faudrait se demander de qui ou de quoi il tient sa position, son omniscience, sa toute puissance. Qui l'a fait dieu et pourquoi ? Et je ne parle pas du problème moral que ça devrait lui poser, lui qui est le chantre de l'humi- lité et la négation de la vanité. Et par pitié, humain mon ami, ne me dis pas « parce que c'est comme ça, depuis les millénaires des millénaires et pour les siècles des siècles » !

dimanche 28 juillet 2013


Levez votre Lilliput et dites je le jure...  Ich schwöre es auf mein Lilliput, Herr Präsident !
ZONE RÉS                                                                                                                                               ERVÉE






VÉRI






TABLE                                                                                                                                                       TROU

samedi 27 juillet 2013


j'en ai gros sur la patate... fais voir... voilà... c'est pas si gros... moyen sur la patate... oui

vendredi 26 juillet 2013

MUSIQUE, TOUR, DÉTOUR, DIX CONCERTS  [ 2 ]

En 2001 aux Eurockéennes de Belfort, le premier jour il y avait les Deftones. On ne les a pas vus, parce que l'orage a fait péter la sono et que la soirée s'est terminée avec Incubus sous le chapiteau. Je m'en fous, j'avais eu Matmatah dans l'après-midi. Et là, toutes proportions gardées, c'est le meilleur concert que j'ai vu de ma vie. Entendons-nous bien. Je parle ici de rapport qualité attente. Je n'en attendais rien, vu que je ne connaissais pas ce groupe, et j'ai tout eu. Le son, clair et net. Le rock, éclectique. Le temps, beau. La pelouse, tendre et verte. Et pourtant je n'affectionne ni la Bretagne, ni la musique celtique. Sauf celle de Dexys. Sauf celle de Matmatah. Que dire de plus ? Rien. Tout ça ne s'explique pas. C'est comme ça, comme dirait Rita Mitsouko. Vous ne me croyez pas ? Vous sentez dans mon propos une part d'artifice, un soupçon de non-dit ou de subliminal. Vous avez raison. J'avoue que depuis, j'ai fait le lien avec un événement dont je vous parlais l'autre jour. J'appelle ça le syndrome Hyde Park & Son. J'étais avec mon fils - la réalité - et je me croyais à Hyde Park - le rêve. Je n'en dirai pas plus, sauf en présence de mon avocat. Pour finir, j'aime beaucoup le premier CD, La Ouache, et aussi le deuxième, Rebelote, où il y a Out, une jam à la Jimmy Page et Grave Digger, une pépite qui palpite.
Avant notre feuilleton musical de l'été, nous, fermoir, quotidien de la presse électronique quotidienne et néanmoins obscure, souhaitons un bon septantième anniversaire à Mick Jagger et le remercions pour tous les bons moments qu'il nous a servis sur un plateau, de vinyle ou en planches surélevées, en salle ou sur herbe, et lui faisons un gros bisou sur sa grosse bouche.

jeudi 25 juillet 2013

Ça me pendait au bout de la truffe. Mark Jaughn, un ami de Bedwho qui travaille à la CNIL m'avait dit en janvier, avec un petit sourire en coin : « Attendez-vous un de ces jours à la visite de la volante. Ils ont reçu des consignes pour pratiquer des contrôles inopinés dans la presse électronique ». Je n'y croyais qu'à moitié car ce John Mark m'avait l'air d'un bluffeur, le genre à prendre des airs ou à jouer à l'homme qui en sait plus que les autres. Renseignement pris, la "volante" est le diminutif de BEV, Brigade Éditoriale Volante, un organisme de contrôle de la presse indépendante, créé en 2005 et placé sous la tutelle du ministère de l'Intérieur. Il disait vrai. La semaine dernière, un homme s'est présenté au journal un matin à l'ouverture. Il m'a demandé de lui remettre mon agenda, mon téléphone et de le laisser seul dans le bureau. Il est reparti à midi et j'ai reçu hier ce procès-verbal :

                             
             
         CESS n°89/13
          BEVBA  Brigade Éditoriale Volante Bourgogne Alsace  =/=  le Fermoir

          Suite au passage de notre agent dans vos locaux le jeudi 18 juillet 2013, 
          celui-ci a constaté les anomalies et infractions suivantes :

          1 - publication journalière à des horaires prédéfinis laissant penser à
               une ligne éditoriale doctrinaire
          2 - moins de 5% du contenu en rapport avec l'actualité
          3 - subjectivité, prosélytisme (traces)
          4 - militantisme visant à éradiquer l'anthropomorphisme
          5 - insuffisance de moyens d'expression mis à la disposition du lectorat
          6 - tribune donnée à un sous-groupe non représentatif
          7 - préférence canine revendiquée de type DoS*
               *Dogfather of Soul = I'm a dog and I'm proud

          Les points 6 et 7 constituent des infractions au regard de la charte muette
          de la presse indépendante. Sans réponse détaillée et motivée avant le 1er
          octobre 2013, le quotidien ( blog ) sera mis sous tutelle pour une durée de
          15 jours, reconductible deux fois. Si aucun ajustement rédactionnel n'est
          intervenu au 46ème jour, le journal verra sa parution suspendue.
          Les points 1 à 5 feront l'objet d'une contre-visite.

          Fait à Dijon le 22 juillet 2013, pour réunir ou ruiner ce que de droit,
                                                                  
                                                                                 Guy Rey, contrôleur
                                                                                  
        
       

mercredi 24 juillet 2013

JUNE CARTER                                                                                                                        MERLE KILGORE





RING OF FIRE





JOHNNY CASH                                                                                                                             ERIC BURDON

http://grooveshark.com/s/
Ring+Of+Fire/3NxfLt?src=5

mardi 23 juillet 2013



soul cat with a club tie

lundi 22 juillet 2013

FRAGMENTS D'UN MANIFESTE CANIN (32)

Revenons sur cette question de la religion, qui a fâché mon interlocuteur l'autre jour. Si vous le voulez bien, jouons cartes sur tables et mettons les éléments en perspective. La race canine n'y est pas assujettie [ à la religion ]. Paradoxalement, plusieurs civilisations humaines ont élevé des chiens au rang de divinité, les égyptiens notamment. Mais passons. Ce que nous, chiens parlants de la deuxième ou troisième génération, ne pouvons pas admettre, c'est le bien-fondé de cette construction mentale. Les humains disent « il y a un Dieu, car si ce n'est pas le cas, comment expliquer l'univers, le réel, le temps, l'espace, etc. » Ce raisonnement est sujet à caution. Si partir d'un constat - le réel avec un grand R - et en déduire qu'il y a un être suprême derrière tout ça est une démarche intellectuelle honnête, alors je veux bien être transformé en toiletteur pour crocodiles. La vérité est que les humains ont inventé ce processus pour légitimer le monde à leurs yeux et donner une cohérence factice à quelque chose qui n'en a pas. Et aussi pour se rassurer bien sûr. Nombre d'humains se comportent comme de vulgaires profs de math devant une classe de 4ème. Ils dévident leur boniment à partir d'un axiome, d'un postulat et traitent l'humanité comme une population prépubère. Ce n'est pas sérieux.

dimanche 21 juillet 2013


plume de geai, jet de plume
ZONE RÉS                                                                                                                                               ERVÉE






VIDE






TECH                                                                                                                                                        NIQUE

samedi 20 juillet 2013


 Captain Nemo's garden, 1968 

vendredi 19 juillet 2013

MUSIQUE, TOUR, DÉTOUR, DIX CONCERTS  [ 1 ]

Mars 1975. Lou Reed est à l'affiche du Parc des Expositions de Colmar. Depuis trois ans qu'il a fugué de chez ses parents, il n'a pas chômé. Deux albums en 1972, Berlin en 73, Sally Can't Dance l'année suivante, et puis surtout Rock N Roll Animal. Le plus grand disque live de tous les temps, ou le plus grand concert. C'est l'un des deux. Faut choisir. Comme je n'étais pas à la Howard Stein Academy of Music de New York, ce fameux soir du 21 décembre 1973, je mettrai le focus sur cette soirée alsacienne de 1975. Not' Lou a laissé tombé le rimmel, la boule à presque zéro et les bracelets et collier de chien. Dommage, mais on fera sans. Il arbore un look ordinaire, chemise noire, dark shades et Gibson rouge. Si je peux être aussi affirmatif, c'est parce que j'ai fait ce soir-là mes premières photos de scène avec le Fuji acheté quelques mois plus tôt. En tout, 20 diapos dont deux sur lesquelles Doug Yule accorde sa guitare avec le petit Lou. J'ai vu plusieurs concerts de L.Reed, mais celui-ci est mon préféré, parce que c'est le premier et parce qu'il y avait D.Yule. Cf. Candy Says sur The Velvet Underground - MGM SE 4617 et New Age sur Loaded - Cotillion SD 9034. Paroles et musique : Lou Reed. Chant : Doug Yule. Le pendant américain du binôme Peter Green Danny Kirwan dans Fleetwood Mac, non ??

jeudi 18 juillet 2013


uomo, donna, pietra, acciaio                                             [ man, woman, stone, steel ]

mercredi 17 juillet 2013


Ob-la-di ob-la-da                                                                   [ Paul, Cory and Serena ]

mardi 16 juillet 2013

LE
O
NA
RD

CO
H
EN

TO
W
ER
OF
SO
NG

http://grooveshark.com/s/
Tower+Of+Song/2VHQ4g?src=5

lundi 15 juillet 2013

Q 5 : Le son, le bruit que vous détestez ?

R 5 : Une interview de Christophe Maé par Claire Chazal

dimanche 14 juillet 2013


scarpe spirituali e berretto salvifico                                   [ soul shoes and shelter cap ]

samedi 13 juillet 2013

t'sé t'sé l'aorte au graf j'men tamponne grâve, j'suis le hoir, a cotté d'ma pomme, jean dehors messon cet un bouffon; j'praîche le faux pour avoir le vrais, c'est ma tecknique, en attente de trouvais le vrais ou dit mètre le prix, man;

arresto di tranvia                                                                                      [ tram stop ]

vendredi 12 juillet 2013

MUSIQUE, TOUR, DÉTOUR, DIX CONCERTS  [ INTRO ]

La musique ne se raconte pas, c'est le plus immatériel des arts. Les concerts non plus. On peut s'en souvenir, un peu, beaucoup, passionnément, et puis perdre soudain toute trace tangible, se retrouver avec une simple sensation, une petite lumière, une vibration. Le premier concert est parfois difficile, c'est un choc émotionnel. Ou alors c'est le second qui accroche. Après, ça roule tout seul. Le premier c'était Memphis Slim, avec sa mèche blanche en haut du front, pile au milieu, et ses ratiches étincelantes comme les dominos du piano. Natch était là. Y'ug aussi. C'est la seule année où on a été réunis dans une même enceinte. Spirituelle et scolaire. Musicale et politique. Automne 68. L'année d'après Y'ug est parti, il avait son bac. Avec mention, le salopiot. Natch et moi sommes restés. En 1969, j'ai rêvé d'un coin de ciel bleu à Londres, un quart de mètre carré d'herbe verte au bord de Serpentine... Dr Sympathy et Mr Hyde Park. Mais ce n'était qu'un rêve. En 1970, le troisième concert a été le bon, celui qui débloque la situation. Charlie Watts et ses Rolling Stones étaient à Paris pour trois soirs, au Palais des Sports de la Porte de Versailles. Il a fallu se transporter sur place et ça n'a pas été simple. Mais Charlie a été très bon et les deux Mick ont fait le job. Keith ? Transparent ce soir-là, comme sa guitare.
Pendant l'été
¤
Tous les vendredis
+
Live dans la colonne du fermoir
=
MUSIQUE, TOUR, DÉTOUR, DIX CONCERTS

jeudi 11 juillet 2013

Marseille 1970... Corey sort de prison, les mains dans les poches... il est sans un flèche, juste un coup que lui a indiqué un gardien juste avant sa sortie... il débarque à l'improviste chez son ancien complice Rico qui vit avec sa fiancée d'avant... la fille a l’ouïe fine... elle se lève, écoute à travers la porte de la chambre... Rico est dans ses petits souliers... « tu sais, si je ne me suis pas manifesté pendant ces quatre ans... »... « cinq »... « ces cinq ans... »... « à cette heure-ci, les banques sont fermées, mais laisse-moi deux heures et je te donnerai une somme conséquente... »... Corey est un homme pressé, il désigne le coffre derrière le tableau... il retape son pote d'un flingue et d'une grosse liasse, puis part faire du shopping... il craque pour une Plymouth Fury en vitrine d'un garage de voitures d'occasion... il est tôt, le garage n'est pas encore ouvert... en attendant, il monte l'escalier d'un club de billard... la grille se ferme devant lui... « mais c'est fermé, Monsieur ! »... Corey-Delon tend un billet au cerbère, la grille s'ouvre... il rallume une lampe au-dessus d'une table, choisit une queue... il prend la petite craie carrée et la frotte sur l'extrémité... un tour dans un sens, un tour dans l'autre... gros plan sur le bout... un tout petit cercle, d'à peine un centimètre de diamètre... le cercle rouge... pas besoin de chercher ailleurs...

mercredi 10 juillet 2013

PLEASE USE YOUR                                                                                                                 WELL LEARNED






POLITESSE


 


OR I'LL LAY YOUR                                                                                                                  SOUL TO WASTE


Sympathy+For+The+Devil/2b8me8?src=5

mardi 9 juillet 2013

FRAGMENTS D'UN MANIFESTE CANIN (31)

Les chiens s'en foutent, mais les humains non. Ils veulent savoir ce qu'on pense d'eux. Ils sont friands de renseignements généraux, mais se méfient de leur race et préfèrent un regard extérieur porté sur leur comportement. Faute de pouvoir recueillir celui des chiens en général, ils questionnent alors les chiens parlants. Pas plus tard qu'y a pas longtemps, un bel aryen auvergnat me mettait à l'aise : « parle franchement, me lustrait-il dans le sens du poil, c'est pour un sondage anonyme ». Je me laissai donc aller à quelques confidences. Quand je lui dis que je trouvais ses congénères agressifs, peu respectueux d'autrui, il sourit, façon de dire : ça ne compte pas, c'est un jeu de rôle qui fait partie de notre patrimoine génétique. Quand j'ajoutai que les humains avaient souvent un vilain penchant pour la pratique du culte de la personnalité, il m'a dit que je tombais dans la caricature. Je m'abstins donc de lui parler du petit père des peuples, du grand timonier et de quelques autres individus que je gardais sous le coude pour qu'il sache que je n'étais pas sot. Mais c'est quand je lui ai dit que sa race était tombée bien bas en se vautrant dans la religion comme un éléphant dans la boue, qu'il s'est énervé et m'a dit d'aller faire les poubelles comme mes frères. L'opium du peuple a des effets secondaires redoutables.

lundi 8 juillet 2013

                                                                                               


                                                                                Tarsul, le 8 juillet 2013

         
          Bonjour Leader Price, Mr Bricolage, Conforama, Télé Zapping, Lidl,

          Info Magazine, Mobilier Séduction, Réaliser, Cora, Orange, Ixima,
          Carrefour, Mag VVA, Bricomarché, Gifi, Carrefour Market


          Je rentre de dix jours de vacances et je reçois toutes vos gentilles
          lettres et prospectus en même temps. Vous connaissez ma faiblesse
          et vous me faîtes saliver avec toutes ces photos de viande rouge et
          de niches de luxe en panneaux mélaminés.
          Que de belles images avec tous ces beaux produits que vous avez sélec-
          tionnés pour moi ! Vous m'invitez à passer chez vous dans les plus brefs
          délais, car si j'ai bien compris, ces prix-là vous ne pouvez pas les faire
          tout le temps, ni à tout le monde.
          Tant de sollicitude me touche et je comprends votre impatience à me
          vendre toutes ces choses dont je n'ai pas besoin, mais vous oui, je com-
          prends que vous avez besoin de les vendre pour pouvoir manger à votre
          faim, qui est grande, forcément, vous êtes la Grande Distribution !
          Je vais relire vos courriers à tête reposée et j'irai certainement vous voir
          avant la fin de l'année.
          En attendant, je vous fais un gros bisou à chacun et chacune sur le bout
          de vos têtes de gondole bien garnies.
          
                                                                                                                       
                              
                                      Votre dévoué chien de sa chienne,
                              
                                           Droopy O. Goldman

 

       

dimanche 7 juillet 2013





































you don't need a featherman to know where the wind blows         [ Martigues  2009 ]

samedi 6 juillet 2013


 K  I  L  L   C  I  T  Y 

vendredi 5 juillet 2013


Andy Hammer and Sickle Warhol

jeudi 4 juillet 2013

la faucille et le marteau                                                                          [ Brest  2011 ]

mercredi 3 juillet 2013

Le samouraï... Jeff Costello marche dans la ville, il cherche une voiture... une DS... Jeff Costello ne conduit pas d'autre voiture... il essaie d'ouvrir la première qu'il aperçoit... elle est fermée à clé... la deuxième aussi... il marche en regardant droit devant lui, le feutre sur la tête... la portière de la troisième s'ouvre... il s'assied, regarde dans le rétroviseur... entre le pouce et l'index, il réajuste le port de son feutre sur le front... sans bouger la tête, il sort de la poche de son imper un trousseau de clés qu'il dépose sur le fauteuil passager... de sa main droite, il défait l'anneau métallique et déploie les clés en éventail... son visage est immobile, seul son œil varie, comme celui d'un oiseau qui fixe une branche, le ciel, une branche... l'une après l'autre, il sort chaque clé du trousseau et la glisse dans le contact du tableau de bord... après chaque tentative, il la repose sur le siège, bien alignée avec les autres, hors de l'anneau... cinq, dix, vingt essais, puis la clé tourne et le contact s'établit... il actionne le démarreur et quitte son stationnement... direction la maison d'Ivry où l'homme aux fausses plaques ouvre le rideau métallique, le referme derrière la DS blanche... Costello descend et se plante là pour attendre, debout, les mains dans les poches de son imper, sans un regard... « c'est la dernière fois, Jeff »...

mardi 2 juillet 2013


































archeologo che consola un architetto         [ archeologist comforting an architect ]

lundi 1 juillet 2013


































  cavaliere oscuro e castello chiaro                                   [ dark knight and clear castle ]





  COLORISTE  ÉCLAIRAGISTE  DEPUIS  1909