vendredi 26 juillet 2013

MUSIQUE, TOUR, DÉTOUR, DIX CONCERTS  [ 2 ]

En 2001 aux Eurockéennes de Belfort, le premier jour il y avait les Deftones. On ne les a pas vus, parce que l'orage a fait péter la sono et que la soirée s'est terminée avec Incubus sous le chapiteau. Je m'en fous, j'avais eu Matmatah dans l'après-midi. Et là, toutes proportions gardées, c'est le meilleur concert que j'ai vu de ma vie. Entendons-nous bien. Je parle ici de rapport qualité attente. Je n'en attendais rien, vu que je ne connaissais pas ce groupe, et j'ai tout eu. Le son, clair et net. Le rock, éclectique. Le temps, beau. La pelouse, tendre et verte. Et pourtant je n'affectionne ni la Bretagne, ni la musique celtique. Sauf celle de Dexys. Sauf celle de Matmatah. Que dire de plus ? Rien. Tout ça ne s'explique pas. C'est comme ça, comme dirait Rita Mitsouko. Vous ne me croyez pas ? Vous sentez dans mon propos une part d'artifice, un soupçon de non-dit ou de subliminal. Vous avez raison. J'avoue que depuis, j'ai fait le lien avec un événement dont je vous parlais l'autre jour. J'appelle ça le syndrome Hyde Park & Son. J'étais avec mon fils - la réalité - et je me croyais à Hyde Park - le rêve. Je n'en dirai pas plus, sauf en présence de mon avocat. Pour finir, j'aime beaucoup le premier CD, La Ouache, et aussi le deuxième, Rebelote, où il y a Out, une jam à la Jimmy Page et Grave Digger, une pépite qui palpite.

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