jeudi 30 décembre 2021

Q = starlette au haras





O><P





R = pouliche

jeudi 16 décembre 2021

Dear dog Dominique 💜💛

                                                                       forever dans mon cœur de dog 💚

mardi 14 décembre 2021

LIBERTÉ ÉGALITÉ SORORITÉ (18) 
 
Mes chères amies, souvent je vous croise, au hasard de mes pérégrinations et souvent la tristesse me gagne. Vous claudiquez mais sans ostentation, c'est beau. Perdre l'équilibre, glisser sur un trottoir qui se dérobe sont des pensées qui vous habitent, ce n'est pas une illusion ou une construction mentale je le sens bien. Mais ce sont surtout vos petites mines, votre peau affadie qui me font de la peine. Votre fraîcheur s'est évanouie, évaporée au soleil de la barretabasse. Vos rides se sont creusées plus vite que le sillon de votre progéniture. Sous vos paupières ou derrière vos yeux mi-clos, je ne devine pas un assoupissement, mais l'amertume devant le cycle irrémédiable des saisons. Dans votre immobilisme, je crois lire un recul devant les petites jeunesses qui se sont installées dans le voisinage et dans votre silence un abandon, un renoncement  qui ne dit pas son nom. Cela ne devrait pas m'affecter à ce point, on me le répète et j'en ai bien conscience. Vous n'êtes que des maisons, je sais, mais mon cœur se fendille quand je vous vois dans cet état, ça va faire une petite fissure de plus sur votre façade. N'en prenez pas ombrage, c'est ma contribution au bâti de l'âme.

dimanche 12 décembre 2021

À bras le corps Brassens, à bras le corps de l'arbre
Où la vie et la mort entrelacent leur loi
Avant de replonger dans le torrent de barbe
Qui coule du menton d'un Jupiter gaulois
Là bas, au sel, à Sète aux salives de marbre
De la mer oui, toujours, toujours recommencée
Tu naquis d'un maçon certainement pas glabre
Et travaillas bientôt ta guitare à penser
C'est dur, Georges, c'est vache
D'être un poète, un pouêt pouêt
De posséder un peuple ajusté à sa voix
Bel homme, sous ta moustache
Je fris mon omelette
Et que l'œuf bien cassé te donne de la joie

Claude Nougaro

vendredi 10 décembre 2021

Edie & Gérard - Andy, Lou, Sterling & Co / New York 1965  © not found

mercredi 8 décembre 2021

Il remisait les pommes à la cave
parce qu'elle n'était pas humide
pas n'importe lesquelles, celles
du verger de ses vieux parents
 
Il n'avait pas endossé l'unique forme
d'officier de police judiciaire -
un choix qui s'était imposé à lui -
car à ses heures il était artiste
il mêlait soleil et brouillard
peindre un paysage des Vosges
ou faire une requête au parquet
longtemps il a fait les deux

Avait-il sa petite idée de l'au-delà ?
de quoi avait-il peur en dernier lieu ?
peut-être de la multiplication de l'infini
Franklin Delano Roosevelt l'avait dit :
       « N'avoir peur de rien, sauf
           de la peur elle-même »
           un putain de sentiment
          commun à tant de nous
mais que personne ne veut partager
et on reste planté là comme un privé
with a pocket full of shells  - - - -
des coquillages plein les poches

lundi 6 décembre 2021

La maison natale de Victor Hugo, je sais où elle est, je suis passé devant maintes fois, sans émotion particulière. Ce n'est pas un auteur auquel je pense. Je n'ai jamais eu envie d'en savoir plus que 1802, Napoléon le Petit, 1885 et le Panthéon. Pour René Daumal c'est différent. De passage à Charleville, j'avais fait le détour pour voir Boulzicourt. Rien de spécial, un village sans charme, traversé par une route bordée de maisons basses. L'envie était forte de frapper à une porte pour demander si la maison natale de RD était encore debout, fut-ce au bord de cette morne RD. J'y retournerais volontiers, accompagné d'un inconditionnel du Contre-ciel, mais ce sont des heures de route. Avant ça, j'avais cherché le bâtiment où fut hébergé Antonin Artaud à Ivry à sa sortie de l'asile psychiatrique de Rodez. Les maigres indices que j'avais recueillis ne m'avaient pas permis de l'identifier. Sans doute n'était-il plus reconnaissable, comme Artaud le Mômo après une séance d'électrochocs. Ces échecs domestiques, ces foyers éteints jusque dans les mémoires me laissent dans la frustration. Alors quand j'apprends que Samuel Beckett a séjourné à l'hôtel du Beaujolais à Vichy, je veux voir ce qu'il en reste. De l’hôtel, pas de Samuel. Lui je le vois souvent, en pensées et en mots. Et si avec un père OPJ je n'arrive pas à mener à bien cette enquête, je n'aurai plus qu'à me clochardiser, au sens rimbaldien du terme, tel Molloy au bord de son chemin de grande communication déclassé.

samedi 4 décembre 2021

À la question qu'on ne m'a jamais posée « Qui prend le solo de guitare dans Get Back? »

j'aurais répondu George bien sûr (qui d'autre?)
 
Eh non, c'est John
John Lennon
© Disney

jeudi 2 décembre 2021

Les Républicains - Débat démocratique et des hauts démagogiques

Xavier Pèregrand : je ne vais pas y aller par quatre chemins, je vous le dis comme je le pense : y a qu'à et je dirai même plus, faut qu'on. Et à ceux qui me taxent de populisme, je répondrai par mon slogan de campagne : TOCUP

Eric Chiotti :  Xav'yeah a raison, mais je nuancerais : y aurait qu'à et faudrait qu'on... ce serait pas tout à fait la même chose. Même si j'aurais une tête de moins que mes camarades, je pourrais vous en remonterais. Et pour votre gouvernante, je mettrais San Antonio au programme de 6ème et 5ème des collèges

Valérie Pascrasse : excuse-moi de te le dire, tes états d'âme Eric ne sont pas le reflet de la réalité que vivent les Français siciliens. Je souhaite que nos vieux soient choyés. Mais pour qu'une telle alternative échoie, il faut en réduire le nombre et créer un numerus clausus. C'est pourquoi je fixerai l'âge de la vieillesse à 90 ans.

Michel Bornier : mes chers vous qui votez, nous nous égarons grave. Il faut que tous les téléphones bornent, parce que passé les bornes il y a malgré tout des limites. Pardonnez-moi d'insister, mais il va falloir que vous borniez en 2022, il y va de mon born yeah in 51. Mon quinquina sera à mon image, un bornier sur lequel chacun pourra se raccorder.

Philippe Jusdevin : pardon mais c'est bien simple, j'interdirai aux chasseurs de chasser avec leurs chiens car je veux que tous les chiens soient dressés à renifler les tumeurs cancéreuses. Cette mesure délestera l’hôpital de la trop lourde charge des déficients en humilité et des mutilés de trottinette

mercredi 1 décembre 2021

mardi 30 novembre 2021

Q  =  M. et Mme Himon-Quicki ont un fils

R  =  Alonze

lundi 29 novembre 2021

> tu vas bien ?
 - assez byen, mercy
> comment dis-tu... ??
 - j'ay dyt : assez byen mon amy
> pourquoi tu mets des y partout ?
 - c'est pas des ygrecs, c'est des ytalyens
> quelle différence entre les deux ?
 - la mer yonyenne
> qu'est-ce que t'as contre les i grecs ?
 - ryen, j'ay tout pour les ytalyens
> ??
 - la femme quy est dans mon lyt...
> n'a plus vingt ans depuis longtemps...
 - ouy, Reggyany chante Moustaky
> une amitié gréco-romaine !
 - very nyce, obvyously...

samedi 27 novembre 2021

Fallait que ça m'arrive un jour. 52 ans après lui, j'en suis au même point que Mick Jagger, « my trousers fall down... »... sauf que c'est pas au Madison Square Garden devant dix mille personnes. Qu'on le remonte avec la main ou avec la ceinture de Midnight Rambler, on est à mettre dans le même sac... c'est inespéré, mon jour de rêve est éveillé... je suis le m'sieur J'Perdsmonfroc du pauvre !

vendredi 26 novembre 2021

jeudi 25 novembre 2021

Après une enfance douloureuse entre une mère névrosée et un père bon vivant détesté par sa femme, après des études brillantes, Beckett découvre Paris à 22 ans lorsqu’il devient lecteur d’anglais en 1928 à l’École Normale Supérieure. S’il retourne ensuite enseigner comme lecteur de français au Trinity College de Dublin, c’est pour en démissionner en 1932. Il veut fuir le milieu familial et le monde en vase-clos de son coin d’Irlande. Il se déroute d’un avenir tout tracé et rejoint l’Allemagne puis la France.
En 1934, il est à Londres et en 1936 à nouveau à Paris, et pour longtemps. À l’instar de James Joyce, des américains de la "Lost generation" et des européens qui affluent dans la capitale dans les années 1920, il pense que c’est là qu’il peut créer librement. Sauf que Beckett adopte non seulement une ville nouvelle, mais aussi une langue nouvelle. C'est un nouveau départ, it's a brand new start...
Il s’installe d’abord à l’Hôtel Libéria, rue de la Grande Chaumière à Montparnasse. Le 7 janvier 1938, il est agressé par un inconnu, sans mobile apparent. Son cœur, épargné par le couteau, ne l’est pas par une jeune femme qui lui rend visite à l’hôpital Broussais, Suzanne Dumesnil. Ils ne se quittèrent plus et se marièrent, beaucoup plus tard. Au printemps suivant, il emménage dans peu de mètres carrés au septième étage, 6 rue des Favorites.

© terresdecrivains.com

mercredi 24 novembre 2021

La déclaration de guerre le surprend en Irlande, mais il décide aussitôt de retrouver Paris. L’avancée de l’armée allemande le repousse avec les Joyce jusqu’à Vichy. Ils séjournent à l’hôtel du Beaujolais, jusqu’à ce que celui-ci soit réquisitionné pour loger le gouvernement de Pétain. Les Joyce sont alors hébergés à Saint-Gérand-le-Puy par une amie parisienne, Madame Jolas. Beckett, grâce à l’aide de Valéry Larbaud, poursuit sa route, dormant où il peut. Il est à Toulouse, Cahors et Arcachon, où il s’établit quelques semaines dans la villa Saint-Georges.
En octobre 1940, il regagne Paris. Il commence à traduire des documents que les résistants transmettent à Londres. Il rejoint le réseau de résistance "Gloria SMH" dirigé par la fille de Picabia. À l’été 1942, il échappe à la Gestapo. C'est Vichy à nouveau, puis Avignon et finalement Roussillon, un village perché, un havre de paix jusqu’au début de 1945. Il travaille dans les champs et commence la rédaction de Watt, qui sera publié dans la revue anglophone Merlin en 1952 et par Olympia Press en 1953. Un peu d’argent lui arrive régulièrement de sa famille en Irlande.
Après avoir servi dans la Croix Rouge irlandaise à l’hôpital de Saint-Lô en Normandie, il est de retour dans la capitale en 1946, rue des Favorites. Alors, et jusqu’à la mort de sa mère en 1950, l’écriture occupe l'homme. Molloy et Malone meurt paraissent en 1951, En attendant Godot est joué en 1952. À Ussy-sur-Marne, il retrouve un air de sa campagne irlandaise, avec ses travaux des champs et ses longues marches.

© terresdecrivains.com

mardi 23 novembre 2021


 
Versification des droits  de l'hom- me  en colère, à soumettre à une analyse de sens

lundi 22 novembre 2021

Claude Gelblum a d'abord fait des études en philosophie et en langues anciennes, entre autres à l'École du Louvre. Elle entame ensuite une carrière cinématographique dans les années 50 sous le nom de Claude Sylvain. Elle y tiendra des rôles de vamps et de femmes fatales avant de se tourner vers la chanson. C'est dans un cabaret, le Milord l'Arsouille qu'elle rencontre Francis Claude, acteur et chansonnier. Lui deviendra son mari, et elle Madame Claude Claude.

vendredi 19 novembre 2021

Que  faire
de la part
d' anfang
qui  est
en nous
?

mercredi 17 novembre 2021


John

 in

the

sky

with

 dia

mon

 ds

mardi 16 novembre 2021

HASARD  INANITÉ  MULTIPLICITÉ  (1)

La multiplicité. Ce mot avait germé dans ma tendre cervelle d'adolescent, sans que j'en aie vérifié le sens exact dans le dictionnaire. Il s'imposait comme une évidence car il nommait cette entité désespérante, ce vieillard indigne, le Réel, avec un R majuscule. Il dépasse l'entendement, il surpasse la réalité. Il est masculin en français, mais féminin ou neutre dans d'autres langues, il n'a pas de genre. On peut dire "ça" ou "Ca" pour en parler, ç(Ç)a ira très bien comme Ç(ç)a. Ça comprend - non ça ne comprend pas - ça recouvre des milliards de milliards de cellules (non, d'atomes... si, de cellules aussi, car au final ce ne sont que des prisons) à la puissance mille milliards de milliards, qui font des petits depuis la nuit des temps. Et ils continuent de m’obséder, plus que ça, ils m'angoissent, car je reconnais en eux l'ADN de ceux de 1969, ceux-là même (les milliards et les atomes) ou celles-là même (les cellules et les prisons) qui m'ont fait péter un plomb dans l'épreuve de philo. Visions of Johanna. Quelle idée saugrenue de citer Bob Dylan. La tentation, oui bien sûr c'est humain, mais pourquoi passer à l'acte ? La probabilité de tomber sur un correcteur que cela intrigue, ou amuse, ou n'irrite pas, était proche de zéro. J'aurais mieux fait de parler de Cioran, mais c'était pas possible, je ne le connaissais pas.

dimanche 14 novembre 2021

 

Franz-Olivier Giesbert

F O G

Faux-cul de l'Œil Gauche

ou bien

Vrai Cynique qui s'Égare

 

vendredi 12 novembre 2021

Vu l'autre soir Damon Albarn qui poussait la chansonnette sur un plateau télé. J'aime bien cet artiste inspiré et prolifique, secret, tout en retenue, qui ne se prend pas pour le pape de la Britpop. Pas comme les deux frangins d'Oasis qui nous ont pris la tête en leur temps avec leurs egos surdimensionnés et leurs scènes de ménage. L'envie m'a pris d'une musique plus simple, voire naïve, comme un besoin de divertissement. J'ai ressorti le CD papillon de House of Love. Un disque arc-en-ciel apparu à l'été 1990. Side 1, track 1 : Hannah. Ça démarre au quart de tour et laisse présager le meilleur, un peu comme Mother's little helper sur Aftermath ou Taxman sur Revolver si vous voyez ce que je veux dire. Track 2 : Shine on, on y est déjà, une chanson comme on en rêve quelquefois mais qu'on ne rencontre pas si souvent. La mélodie, le son, les chœurs, le micro-solo "à la Hank Marvin" me vont doit au cœur. Ensuite, on n'a plus qu'à s'abandonner. Résister serait malvenu. Si vous êtes allergique à Lou Reed ou si votre médecin traitant vous l'a déconseillé, évitez Hedonist. Un titre qui s'engouffre dans le Souterrain de Velours, qui s'y ébat, s'y complaît, alors vous pouvez en faire de même si ça vous plaît ! Je m'y suis vautré sans retenue, c'est un canapé kinésithérapique. I don't know why I love you clôt la face 1 en beauté. Tout est bon là-dedans, aucune complaisance ni remplissage, un vrai hit en puissance comme l'a été The Beatles and the Stones, la piste 3 dont je ne vous ai pas parlé. Mais vous ne m'en voudrez pas, je crois même que vous m'en êtes reconnaissants.

jeudi 11 novembre 2021

Side 2, track 1 : Never... j'ai toujours aimé les chansons avec un riff et des percussions, comme Jumping Jack F. ou Sympathy for the D. C'est pas aujourd'hui que ça va changer. Fontana avait voulu en faire un single, sans grand succès, mais trente années se sont écoulées et le constat est sans appel, cette chanson s'est bonifiée... never, un nectar plein de Charmes, un Meursault.
La suite est très rock romantique. Someone's got to love you et Blind sont deux plages dans une pure veine Leonard Cohen, mais pas du genre emprunt ou plagiat éhonté, plutôt dans son atmosphère crépusculaire. Comme si un vent lointain venu de l'autre côté de l'Atlantique avait pollinisé la plume de Guy Chadwick, l'avait transformé en papillon. Celui de la pochette. Le dernier morceau est énigmatique, à commencer par son titre, Se Dest. Ne Ressemble à Rien de Répertorié. NRRR. Je ne vous dis que ça.

mardi 9 novembre 2021

« Cyclistes, fortifiez vos jambes en mangeant des œufs mollets ! »

Pierre Dac

lundi 8 novembre 2021

samedi 6 novembre 2021

Mardi prochain, quelques prétendants à l'investiture des Républicains vont se croiser dans les allées du cimetière de Colombey-les-Deux-Églises. Et pourquoi pas Zemmour pendant qu'on y est, puisqu'il est gaulliste, oui oui il l'est, il a les oreilles pour tenir le képi, par contre pour le costume, faudra rembourrer avec de la paille à épouvantail. Venir prendre la lumière à l'ombre de la croix de Lorraine, quelle indignité, comme dirait le petit Nicolas ! Heureusement que le ridicule ne tue pas, ça mettrait les fossoyeurs dans l'embarras, déjà que tout le personnel hospitalier est au bord du gouffre.
Oublier le jour où nos êtres chers sont morts, se souvenir d'eux de leur vivant, de leurs belles heures, de leur naissance... le 14 juillet 1889, le 14 juin 1928, le 18 juin 1940... etc.

jeudi 4 novembre 2021

AMALGAME
BÊTISIER
CONCERTO
DÉCIDEURS
ENZO SCIFO
FRACAS
GLLOQ
HERMANN HESSE
IONISATION
JOUR GÎT
KUPFERBERG, TULI
LORELEI LORELEI
MON CULTE
NÉGA SIONISME
OÙ EST LE BEC ?
PAPPAGALLO E POLTRONA
QUAI D'ORSAY
RELATIONS
SANDERS, ED
TUTTO BENE
UKULÉLÉ
VIOLET JAUNE
WER BIST DU ?
XÉNOPHILE
YOU SAY GO
ZIMBABWE

mardi 2 novembre 2021

Q = c'est quoi un aquoiboniste ?

R = un faiseur de plaisantristes

dimanche 31 octobre 2021

vendredi 29 octobre 2021

mercredi 27 octobre 2021

an Apple Record a day

keeps the doctor away

that's what people say

to boys made of clay

j'ai dû me tromper

dans la dose

délaissé la rose

de peur de me piquer

lundi 25 octobre 2021

> t'aimes quoi comme livres ?
 - ceux qui racontent pas d'histoire
> qui parlent de quoi alors ?
 - de rien, des livres cavernes
> mais encore ?
 - ceux qui sonnent le creux
> le creux ??
 - comme un écho... du vide
> et pareil pour les chansons ?
 - non, avec des mélodies
> t'es spécial toi !
 - pas plus qu'un autre
> des livres sans histoires et des chansons avec mélodie
 - ça va bien ensemble
> si tu le dis

jeudi 21 octobre 2021

mardi 19 octobre 2021

lundi 18 octobre 2021

La vache, c'est dingue, mon corps se meuh !

dimanche 17 octobre 2021

Thue et Mue*

Commune du Calvados, créée le 1er janvier 2017, code postal 14740, 14210 et 14250. Son nom vient des deux rivières qui traversent la commune, la Thue au nord et la Mue au sud. Dans l'arrêté signé par le préfet, la graphie de la commune nouvelle n'est pas conforme aux règles de typographie française, son nom devrait s'écrire Thue-et-Mue.
La nouvelle entité regroupe les communes de Bretteville-l'Orgueilleuse, de Brouay, de Cheux, du Mesnil-Patry, de Putot-en-Bessin et de Sainte-Croix-Grand-Tonne, qui deviennent des communes déléguées, par arrêté du préfet du Calvados. Son chef-lieu se situe à Bretteville-l'Orgueilleuse.

* Kill and Move 

vendredi 15 octobre 2021



ABSURDITÉ                              CÉCITÉ







NÉCESSITÉ                           SURDITÉ
 
 
 

mercredi 13 octobre 2021

FRAGMENTS D'UN MANIFESTE CANIN  (113)

 

 

mardi 12 octobre 2021

MNÉMOTECHNIQUE POUR TOUS  (58)

PA  :  Pistolet Automatique

PDA  :  Pas D'Accord

PPDA  :  Plus de Pouvoir D'Achat

SPD  :  Sozialdemokratische Partei Deutschlands

SA  :  SturmAbteilung

                                           PAS ÇA madame, pas ça
                                           mille et un coups de bottes
                                           ont tant usé le fond, que si vous essayez
                                           d'la mettre à vot' mari, bientôt je vous en fiche
                                           mon billet  il aurait  du verglas  sur les miches

lundi 11 octobre 2021

Q = la folie des glandeurs

R = paresse

© les mots croisés
de Vincent Labbé

samedi 9 octobre 2021

 

jeudi 7 octobre 2021

Le 26 juillet 1975, le groupe Taï Phong est l'invité de Danièle Gilbert dans Midi Première. L'émission se déroule au château de Busset, à côté de Vichy. Ce n'est pas le scoop du jour, mais il se trouve que c'est l'anniversaire de Mick Jagger. Qui l'a soufflé à l'oreille de Danièle, et pourquoi a-t-elle accepté de faire un petit coucou au leader du "Greatest Rock and Roll Band in the World", l'histoire ne le dit pas. Toujours est-il que la chanson Sister Jane parait toute indiquée, avec son atmosphère fleur bleue et ses petits accents de Lady Jane. On peut donc entendre la voix de fausset de Jean-Jacques Goldman se réverbérer sur les murs du château, qui n'a pas été à pareille fête depuis certaines soirées privées de Pierre Laval. Cela fait écho à la voix de falsetto du chanteur à la langue mordue. Les puristes diront que c'est plutôt à Brian Jones qu'ils pensent, sa chère et forte tête blonde, son dulcimer, un souvenir doux-amer.

mardi 5 octobre 2021

 

Je twisterais les mots s'il fallait les twister

Pour qu'un jour les enfants sachent qui vous étiez

 

Jean Ferrat - Nuit et brouillard

 

dimanche 3 octobre 2021

samedi 2 octobre 2021

Oh

Ha

ppy

birth

dayS

ting !

°¿°

vendredi 1 octobre 2021

Encore un matin 
Un matin pour rien
Une argile au creux de mes mains
Encore un matin
Sans raison ni fin
Si rien ne trace son chemin
 
 
Encore un matin
Qui cherche et qui doute
Matin perdu cherche une route
Encore un matin
Du pire ou du mieux
À éteindre ou mettre le feu
 
 
Encore un matin, ami, ennemi
Entre la raison et l'envie
Matin pour agir ou attendre la chance
Ou bousculer les évidences
Matin innocence, matin intelligence
C'est toi qui décide du sens
 
© J.J.Goldman
 

jeudi 30 septembre 2021

mercredi 29 septembre 2021

J'ai vu le couvreur, il m'a parlé de toit

 

                           Bonjour toi, cher Crêt de Chalam

 

                                                     Chalamalecum, Monsieur Ducret

 

Holà, le couvreur m'a parlé de vous

lundi 27 septembre 2021

> ça va ?... t'es tout pâle
 - j'ai vu un homme en couleur
> non, on dit pas un homme de couleur
 - un homme en couleur
> on dit pas un homme de couleur, ni un homme noir
 - si, un homme en couleur
> on dit pas ça, on dit rien, on dit juste j'ai vu un homme
 - oui, un homme en couleur
> ok, ça suffit, j'ai compris
 - c'est un homme en couleur
> tu veux dire un homme en colère ?
 - non, un homme en couleur
> mais c'est quoi, un homme en couleur ?
 - un homme en couleur
> habillé tout en couleur ?
 - un homme tout en couleur
> stop, tu me feras un dessin
 - non, pas de dessin
> une photo alors ?
 - oui, un homme en couleur en photo
> et bien voilà... ouf !
 - un homme en photo couleur

samedi 25 septembre 2021

mercredi 22 septembre 2021

Esperlombric




lundi 20 septembre 2021

Le père de mon plus vieux pote - en ancienneté, pas en âge - était aussi grand que De Gaulle. 1,90m c'est sûr, peut-être même 2,00m. La selle de son vélo nous arrivait au niveau de l'estomac. Il aurait dû faire du basket, mais l'orientation scolaire étant ce qu'elle était en ces temps-là, il avait choisi (?) gardien de la paix. Il la gardait sûrement très bien quand il était en service, mais une fois rentré chez lui il devenait vite irritable. La paix c'est comme un bébé qui pleure. Tu mets des plombes à l'endormir et quand c'est fait, t'as besoin de décompresser. Quand il nous voyait glander, le grand Louis s'énervait et nous le faisait savoir. Il montait tout seul dans les tours, et on n'avait pas intérêt à lui répondre ou à le contredire, au risque de ramasser un coup de pied au cul, et je vous dis pas la pointure, au bas mot du 46. Alors on le laissait décolérer, ça prenait quelques minutes, et puis on reprenait nos non-activités, hors de sa vue. On l'avait surnommé T'affole pas. On, c'est à dire les copains d(es) abord(s). Ce n'était pas méchant, plutôt affectueux. J'espère qu'après toutes ses années passées à la côtoyer, il a trouvé la paix éternelle là-haut, Louis in the sky with diamonds...

samedi 18 septembre 2021

Stan s'était levé tard comme d'habitude. Son matelas à mémoire de femme il l'aime, de toutes les matières c'est la white qu'il préfère. À midi en sortant de la poste, il avait senti que sa jambe était rède. Au stop de la Cascade, un grand black en trottinette lui avait fait une peur peule, le percutant à la hanche, l'insultant en anglais. Le sens de ses paroles lui avait échappé, c'est sûr qu'il ne sort pas de Yale, ho ! Blessé surtout dans son amour propre, il s'était rendu à la gendarmerie pour faire une déposition, bon gré, mal grey. Soulagé mais un peu morveux de cette démarche, il avait eu un drôle de flash black sur le chemin du retour, le visage d'Alain Braun, le premier de sa classe de 6ème. "Mister AB" avec ses lunettes et son petit sourire à la Claude Rich. Aucun potache sixties qui s'ignore n'avait envie d'en prendre de la grène, car il éblouissait tous les profs, mais pas les filles, y'en avait pas encore en 62. At the same time, the Beatles enclenchaient la 1ère avec Ringo et Love me do, et personne ne le savait, pas plus au lycée d'état de garçons de la cité du lion que rue de Rivoli à Paritchak.  Un jour la pink wave viendrait, sans crier gare, comme mon prince... never mind the bollocks here's the Sex Pistols, compissant Elvis, vomissant leur Guiness sur les boots des Fab Four, quatre crapauds à peau lisse.

mercredi 15 septembre 2021

dimanche 12 septembre 2021

J'ai attendu que tout le monde soit parti pour me recueillir devant mon vieux Charlie. Je l'ai vu cinq fois seulement et je chéris particulièrement les deux concerts avec Mick Taylor. Après, avec Ron Wood, Billy Preston et les percussions, c'était plus pareil. Vers minuit, j'entre dans la chapelle ardente par une porte de service. Un véhicule funéraire est sur le parking, donc il y a encore un préposé à l'intérieur. Pas un bruit. Je jette un œil et pousse une porte entrebâillée. Un homme en livrée grise est penché sur le cercueil, il passe sa main sur le visage de Charlie. Il sent ma présence dans son dos, sursaute et rajuste la position. Vous cherchez ses dents en or ? Il me dévisage méchamment. « Vous êtes de la famille ? » Oui, de la grande famille... c'est dans les mains et les pieds qu'il a de l'or lui dis-je. Il se retient de me mettre son poing dans la figure et me pousse vers la sortie dans un fondu au noir. J'ai pas pu passer de temps avec mon cher défunt, mais je reviendrai... peut-être inversera-t-on les rôles : Shake, rattle and roll !