vendredi 12 novembre 2021

Vu l'autre soir Damon Albarn qui poussait la chansonnette sur un plateau télé. J'aime bien cet artiste inspiré et prolifique, secret, tout en retenue, qui ne se prend pas pour le pape de la Britpop. Pas comme les deux frangins d'Oasis qui nous ont pris la tête en leur temps avec leurs egos surdimensionnés et leurs scènes de ménage. L'envie m'a pris d'une musique plus simple, voire naïve, comme un besoin de divertissement. J'ai ressorti le CD papillon de House of Love. Un disque arc-en-ciel apparu à l'été 1990. Side 1, track 1 : Hannah. Ça démarre au quart de tour et laisse présager le meilleur, un peu comme Mother's little helper sur Aftermath ou Taxman sur Revolver si vous voyez ce que je veux dire. Track 2 : Shine on, on y est déjà, une chanson comme on en rêve quelquefois mais qu'on ne rencontre pas si souvent. La mélodie, le son, les chœurs, le micro-solo "à la Hank Marvin" me vont doit au cœur. Ensuite, on n'a plus qu'à s'abandonner. Résister serait malvenu. Si vous êtes allergique à Lou Reed ou si votre médecin traitant vous l'a déconseillé, évitez Hedonist. Un titre qui s'engouffre dans le Souterrain de Velours, qui s'y ébat, s'y complaît, alors vous pouvez en faire de même si ça vous plaît ! Je m'y suis vautré sans retenue, c'est un canapé kinésithérapique. I don't know why I love you clôt la face 1 en beauté. Tout est bon là-dedans, aucune complaisance ni remplissage, un vrai hit en puissance comme l'a été The Beatles and the Stones, la piste 3 dont je ne vous ai pas parlé. Mais vous ne m'en voudrez pas, je crois même que vous m'en êtes reconnaissants.

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