mardi 31 décembre 2013

> papa, c'est dangereux das auto ?
 - tu parles allemand maintenant ?
> c'est dans la pub Volkswagen
 - ah oui... mais non... pourquoi ?
> parce qu'elle est suréquipée
 - et alors ? c'est bien, ça !
> non, ça me fait peur
 - pourquoi donc ?
> j'ai peur des armes
 - mais il n'y a pas d'armes dans une voiture
> si, le monsieur il parle comme un soldat

lundi 30 décembre 2013

FRAGMENTS D'UN MANIFESTE CANIN (47)


crime contre la condition canine      crime against the dog condition      © Pierre Le Gall 1993

dimanche 29 décembre 2013





















LUMIÈRE BLEUE LUMIÈRE ROSE / BLUES
carton et polycarbonate 2013 / 2010  BRUT

BLUE LIGHT PINK LIGHT  /  RAW BLUES
cardboard and polycarbonate 2013 / 2010

samedi 28 décembre 2013

L'EMPLOI ?.. NE SE DÉCRÈTE PAS !.. L'OPTIMISME ?.. NE SE DÉCRÈTE PAS !.. LA QUALITÉ ?.. SE DÉCRÈTE PAS !.. LE PRIX ?.. SE DÉCRÈTE PAS !.. LE RAPPORT QUALITÉ PRIX ?.. SE DÉCRÈTE PAS !.. LE CINÉMA ?.. SE DÉCRÈTE PAS !.. ET TA SŒUR ?.. DÉCRÊPER LA SORCIÈRE !.. CINÉMA C'EST DONC TON FRÈRE ?.. PRENDS-MOI POUR UN CRÉTIN !.. LOU ROCK ?.. SE DÉCRÈTE PAS !.. REED N ROLL ?.. SE DÉCRÈTE PAS !.. ET QU'EST-CE QUI SE DÉCRÈTE ?.. LE COQ, CHAQUE JOUR AU LEVER DU SOLEIL !.. ~)(~

vendredi 27 décembre 2013

dialogue de dingos ce matin au journal :

 > allo Owen ?
 - yes Droopy, what's happening ?
 > le journal n'a pas paru
 - and then ?
 > alors ça contrevient à la charte
 - stop with your fucking "charte"
 > Owen, tu as signé la clause QCQC
 - what's the matter, couci-couça ?
 > QUOTIDIENNETÉ COÛTE QUE COÛTE
 - never mind the bollocks...
 > très drôle, vraiment
 - here's the fermoir, ah ah ah !!

jeudi 26 décembre 2013



taille patron = 1m 88                                                            I'm only six foot two

mercredi 25 décembre 2013

PETIT VOCABULAIRE COMMERCIAL (1)

  Abandon  ><  Accaparement                         [ CLIQUER SUR L'IMAGE POUR LIRE DANS LE DÉTAIL ]

mardi 24 décembre 2013

 > comment appelle-t-on un chien sans pattes ?
 -  on l'appelle pas, on va le chercher

lundi 23 décembre 2013



































l'homme, cireur de pompes alpines                     man, shoeshine to the mountain

dimanche 22 décembre 2013

                  cible au cœur de pierre                               stone hearted target

samedi 21 décembre 2013

Le 21 décembre 2011, le journal publiait un petit article intitulé MDR sur le concert donné par Lou Reed à New York, le 21 décembre 1973. Aujourd'hui, on y est, Rock N Roll a quarante ans. Non pas le rock and roll, un genre musical né dans les années 50 dans le sud des États-Unis, non pas la chanson de Led Zeppelin de 1971, ni la version studio de celle du Velvet Underground, parue sur LOADED en 1970, juste avant que Lou Reed quitte. Non. Je parle de la version live de cette même chanson, enregistrée à la Howard Stein Academy of Music, un théâtre de la 14ème rue dans Big Apple. Grosse pomme... et gigantesque chanson. Une montagne en érection, un iceberg en fusion, un volcan réfrigéré.

http://grooveshark.com/s/
Rock+and+Roll/3yCtQg?src=5

vendredi 20 décembre 2013

Depuis le 14 juillet 2013 et ses 344 pages vues, dont 300 aux États-Unis, le lectorat américain du journal se rapprochait doucement du lectorat russe, qui occupe depuis longtemps la deuxième place sur la courbe de fréquentation du Fermoir. Aujourd’hui, dans la nuit, l'Oncle Sam est passé devant le Petit Père du Peuple. THANK YOU AMERICA ! Au journal, on fête ça en musique avec un petit morceau de STAR SPANGLED BANNER !

The+Star+Spangled+Banner/39CF4h?src=5

jeudi 19 décembre 2013

Garde à vue, Claude Miller, 1981... Buffet froid, Bertrand Blier, 1979... Série noire, Alain Corneau, 1979... je confonds les trois... Serrault, Ventura, Bernard Blier, Jean Carmet, Gérard Depardieu, Patrick Dewaere... et aussi Georges Perec... c'est comme ça que j'arrive à m'en sortir... Série noire = Franck Poupart VRP = Patrick Dewaere = scénario Georges Perec = OuLiPo = Ouvroir de Littérature Potentielle... un film que j'aime beaucoup, mais pas le titre.

mercredi 18 décembre 2013

PETIT VOCABULAIRE COMMERCIAL (0)

En ces temps incertains, pauvres en desseins d'envergure, le Fermoir vous propose d'enrichir votre vocabulaire. En 1965, les Éditions Pigier, 53 rue de Rivoli à Paris, éditaient un PETIT VOCABULAIRE COMMERCIAL À L'USAGE DES STÉNOGRAPHES  ET DES DACTYLOGRAPHES. Loin d'être désuet ou passé de mode, cet ouvrage est d'une aide précieuse pour les attachés de presse, fondés de pouvoir, journalistes, pigistes, agents de la fonction publique d'état et territoriale, hommes et femmes politiques de tout bord, et bien évidem- ment pour toutes les professions du petit commerce, dit de proximité, ou du commerce international à large spectre. Vous jugerez par vous-mêmes et en tirerez profit ou non, mais la colonne du journal sera dédiée à cet ouvrage chaque mercredi pendant un an, du mercredi 25 décembre 2013 au mercredi 31 décembre 2014. Vous nous direz quoi, SVP ?
 
  12 - W 4 - 65 - Imprimerie des Tournelles - Paris - Dépôt Légal  2è trimestre 1965

mardi 17 décembre 2013


quadrature du cercle                                                                    squaring of the circle

lundi 16 décembre 2013

MICHEL AUDIARD                                                                                                           ROBERT DALBAN



JE  PENSE  QUE
QUAND ON METTRA
LES CONS SUR ORBITE
T'AS PAS FINI DE TOURNER



JEAN GABIN                                                                                                      GEORGES LAUTNER



LE PACHA

dimanche 15 décembre 2013

femme au ballon orange, pressée                                      orange ball woman, in a hurry

samedi 14 décembre 2013

Ce disque est un acétate des enregistrements réalisés en 66 dans les studios Scepter. Ils finiront [ un commencement ] sur The Velvet Underground & Nico - Verve V6 5008. Certains morceaux ont d'autres mixes que ceux retenus dans l'album Verve et trois sont des prises complètement différentes. Il est gravé le 25 avril 1966, peu après la fin des sessions. C'est alors Norman Dolph, le producteur de Scepter Records, qui le détient. Ensuite on perd sa trace. C'est un collectionneur canadien, Warren Hill, qui l'achète en septembre 2002 pour 0,75 dollar sur un marché aux puces de Chelsea à New York. Le disque gît dans un carton, au milieu d'objets divers endommagés par le feu. Hill met le disque en vente aux enchères sur ebay en 2006. Le 8 décembre, l'enchère gagnante de 155.401 dollars n'est pas honorée. Quelques jours plus tard, un acheteur débourse 25.200 dollars pour cette pièce unique. Bien que dix chansons aient été enregistrées pendant les sessions Scepter, il n'y en a que neuf sur l'acétate. Norman Dolph rappelle que le titre manquant est There she goes again, et effectivement la version de cette chanson qui apparaît sur le LP Verve est issue des sessions Scepter. En 2012, à l'occasion du 45ème anniversaire de la sortie de l'album, l'acétate fait l'objet d'une édition officielle sur le disque n°4 du coffret CD Super Deluxe. Ce dernier contient également six titres inédits, enregistrés pendant une répétition du Velvet Underground à la Factory le 3 janvier 1966. Vous voyez ce qu'il vous reste à faire. P.S. Dans le même genre d'histoire à dormir par les deux bouts, il y a aussi celle du flexi des Beatles, In spite of all the danger. Ce sera pour 2014.

vendredi 13 décembre 2013


















Nogaret Hérault

             stylo à bille sur carton

                         1972

jeudi 12 décembre 2013

De Kind of blue, j'aime So what, All blues et ce Freddie freeloader sur lequel joue Wynton Kelly et non pas Bill Evans comme sur les quatre autres morceaux. J'essaie aussi de reconnaître qui souffle, Julian "Cannonball" Adderley ou John Coltrane. Pas évident, même en s'appliquant. Toujours ce vieux doute entre alto et ténor. Faut avoir l'oreille. Et puis c'est le mariage de l'huile avec le feu. Julian le bon vivant. John le champion hallucinogène.

All+Blues+Album
+Version/1YX7Oj?src=5

P.S. évidemment Miles Davis est magistral, c'est lui le boss et il a fait carrière. Et école.

mercredi 11 décembre 2013

FRAGMENTS D'UN MANIFESTE CANIN (46)

Ci-dessous copie de la lettre que j'adresse au Médiateur des Droits des Races Canines et Félines, plus communément appelé MCF, Médiateur Canin Félin. J'ai entendu parler de lui lors d'une manifestation qui s'est déroulée à Dijon au printemps dernier. Parmi les banderoles, l'une disait : En cas de besoin, adressez-vous au médiateur de l'inutile. Était-ce du deuxième degré ou le simple reflet de la réalité ? Je veux en avoir le cœur net.

          
          Le Fermoir                  à :        M. le Médiateur Canin Félin
          24, rue Kupferberg                   Conservatoire des Savoirs Animaux
          21120 Tarsul                           46, Boulevard des Canuts
                                                       69004 Lyon

                                                                                               Tarsul, le 11/12/13

         Monsieur le Médiateur,

         C'est à dessein que j'ai choisi la date du 11/12/13, centenaire de la naissance

         de Jean Marais, pour m'adresser à vous. Cet artiste magique s'est notamment 
         illustré dans le rôle de la Bête dans le film de Jean Cocteau et a beaucoup fait
         pour la prise de conscience de la condition non-humaine à une époque où très
         peu d'hommes et de femmes se souciaient de cet aspect des choses.
         Depuis Spoutnik 2 et le sacrifice de la petite chienne soviétique Laïka en 1957, 
         les ressortissants canins et félins sont considérés au pire comme des choses, 
         des meubles, au mieux comme des faire-valoir de l'approximation humaine.
         À l'heure où des revendications de tout poil se font jour, attendez-vous à savoir
         que les chiens ne peuvent toujours se présenter ni à des mandats locaux, ni à
         des élections professionnelles, ni même donner un avis consultatif sur le plus
         petit aspect de leur quotidien.
         Je vous demande donc par la présente de me recevoir dans un délai raisonnable
         pour prendre connaissance d'un projet de représentation canine dans la société
         universaliste du 21èm siècle. Vous trouverez ci-joint un premier jet de mon travail
         sur ce sujet ô combien sensible pour la diaspora canine.
         Dans l'attente de la curiosité et de l'intérêt que j'espère susciter de votre part,
         je vous prie d'accepter mes salutations darwiniennes.

                                                                                               Droopy Goldman
                                                                                    Section Chiens Debouts   
        
       

mardi 10 décembre 2013


chien bleu et noir                                                                            black and blue dog

lundi 9 décembre 2013

   ÉCHANGE livre rose Jean-Jacques Schuhl

























                                          CONTRE pochette grise McCarthy-Relf-Dreja-Page
























S'ADRESSER AU JOURNAL QUI TRANSMETTRA

dimanche 8 décembre 2013

Sonnés et Chaise                                                                            Sonnies and Chair

samedi 7 décembre 2013


mon combat en chocolat                                                    mein kampf aus schokolade

vendredi 6 décembre 2013

MONOFACE (5)

P.S. Voilà. Le monoface est terminé. Exit donc Stan the man et Jammin' with the Ash (avec Tony Ashton au piano), car ce n'est pas faire injure aux musiciens que d'exclure ces deux jams qui n'ont pas la qualité requise pour figurer dans la discographie officielle d'un groupe de ce calibre. D'un autre coté, cela laisse un peu de travail aux fouilleurs d'archives et autres dénicheurs de raretés, ainsi tout le monde y trouvera son compte. Bref, ces enregistrements "live in the studio" m'apparaissent comme des morceaux d'appoint et n'ont pas d'attrait particulier, comme en avaient par exemple ceux de Jamming with Edward [ R.S.Records 39100 ] qui reste à mes oreilles un disque exceptionnel, au sens propre : une exception à la règle. Mais Tony Ashton n'est pas Nicky Hopkins et Stan Webb ne donne pas toute la mesure de son talent dans l'improvisation, comme savait le faire Ry Cooder. Bill Wyman ? Une pointure de la grosse guitare à quatre cordes, doublé d'un modeste, comme chacun sait. Quant à notre cher Charlie Watts*, sa formation jazz le prédisposait plus que tout autre à cet exercice. The boudoir stomp, Edward's thrump up, Highland fling. HIGHLAND FLING ! Le swing ahurissant de la partition de piano adossé à cette rythmique colossale est une chose peu commune. EIN KOLOSSAL MONOFASS !

* voir nos publications des 13 et 14 décembre 2011

jeudi 5 décembre 2013

MONOFACE (4)

Le groupe tape dans la bute et en quatre coups de godet, y a plus rien qui cache la vue ! Unlucky boy devait ouvrir l'album du même nom, un titre en accord avec l'image de prolétaire bohème de Stan Webb au début des années 70. Comme son nom ne l'indique pas, la musique est joyeuse, débridée. Reste pour compléter ce beau monoface : As time goes passing by et He knows the rules. Le premier est crédité Webb, mais si ce n'est pas un clin d'œil éhonté au Need your love so bad popularisé par Fleetwood Mac, alors je me retire définitivement de la chronique musicale. Derrière les violons et l'arrangement assez classique, on peut suivre en fil rouge le drumming de Paul Hancox, un des rares batteurs du circuit capable d'activer ses toms sur un slow blues aussi romantique. Avec He kwows the rules, le balancier repart dans l'autre sens. Et une fois passé dans l'écorche-poulet, ce good seller de Jimmy McCracklin ressemble un peu au Star star des Rolling Stones. Un beat à la Chuck Berry, un son affûté et un tempo galopant, ce titre résonne donc a posteriori comme une épitaphe joyeuse à la carrière de Chicken Shack, une façon de tirer sa révérence en gardant son bonnet de bouffon sur la tête. Chères têtes couronnées de travers et autres potentats du show-business, le déplumé vous salue bien !

mercredi 4 décembre 2013

MONOFACE (3)

On passe ensuite du coq à l'âne avec Prudence's party qui renoue avec une tradition bien établie dans le groupe, celle de l'instrumental en milieu de face. Et si celui-ci n'a pas la finesse de Remington ride ni la force de Pony and trap sur O.K. KEN, il reste un bon exemple de la Webb touch. Un arrangement dépouillé sans être minimaliste, passé dans le gros tamis blues de la maison, un son usiné vintage avec quelques copeaux qui volent, un piano bastringue pour agrémenter le tout et l'affaire est dans le sac. À suivre, Too late to cry, un blues de Lonnie Johnson de derrière les fagots, un petit échantillon choisi parmi les milliers de complaintes issues de la musique noire des années 30. Pour le commun des mortels - et nous en sommes tous, non ? - ça paraît facile, mais ça ne l'est pas. Nombre de musiciens l'ont expérimenté à leurs dépens. La chanson du vieil homme retrouve une nouvelle jeunesse avec cette version épurée et mélodique, qui se balance sur le fil de la guitare du petit maître anglais. A real swinging blues. L'enchainement est tout trouvé avec Unlucky boy de Champion Jack Dupree. Là, c'est l'inverse. Je ne connais pas la version originale, mais je ne l'imagine pas un instant sur le même tempo que celle-ci. Un coup de chiffon sur le saxo ténor de Mr Mercer et ça brille comme un sou neuf. Bingo !

mardi 3 décembre 2013

MONOFACE (2)

Joe Jackson a bien fait un LP à trois faces [ BIG WORLD ], alors pourquoi pas celui-ci avec une seule, si elle est parfaite ? Et puis, sept chansons sur une face, ça fleure bon le Beatles millésimé, ou un Costello grand cru si on baisse un peu la barre de coupe. Alors pour commencer, bien sûr il faut garder You know could be right, un excellent travail de Stan Webb, avec ce riff de guitare légèrement hypnotique et ce son chaud ( un ampli à lampes ?? ) C'est bizarre comme les meilleures compositions du frisé à la Gibson rouge fraise donnent l'impression d'être enregistrées dans un pub, voire dans une cuisine. You know est le teaser idéal pour la suivante. Sobrement intitulée Revelation*, cette petite chose est une merveille de feeling, un brûlot bluesy qui fait de Stan Webb l'égal de Peter Green. Comment ça ? Tout simplement parce qu'elle reprend Love that burns là où Peter Green l'avait laissée en 1968 sur MR WONDERFUL. Tout y est, les cuivres ( Chris Mercer en personne ), la Les Paul du chef, les vocaux plaintifs, une pointe de réverbération dans le son, tout, je vous dis, tout mais en mieux. Là ou Love that burns nous laissait un peu sur notre faim, celle-ci va au bout. La chanson est plus longue, le son est plus chaud, elle est plus émouvante. Bref, s'il vous faut une seule raison d'acheter cet album, c'est Revelation.

* voir article du 01/08/2011

lundi 2 décembre 2013

MONOFACE (1)

Sans risquer d'être démenti, on peut considérer UNLUCKY BOY comme le dernier album de Chicken Shack. Le dernier et le moins abouti, sachant que la moins bonne livraison d'un artiste comme Stan Webb reste largement supérieure à la moyenne de ce que l'industrie musicale nous propose. Neuf titres seulement, dont six enregistrées à l'Olympic Studio avec Anton Matthews aux manettes en lieu et place de George Chkiantz qui officiait sur le précédent. L'atmosphère un brin délétère des sessions eut pour effet de renvoyer cette fine équipe aux studios Island de Ladbroke Grove pour les trois derniers titres : You know could be right, Unlucky boy et He knows the rules. C'est à Munich que j'ai acheté le disque qui venait tout juste de sortir, et je n'ai compris que récemment pourquoi le vendeur m'en vantait les mérites avec un tel zèle. En 1973, Chicken Shack bénéficiait en Alle- magne d'un surcroit de popularité depuis les grosses ventes du single Poor boy et du LP IMAGINATION LADY l'année d'avant. Ce succès avait mis le spot sur la Cabane à Poulets, mais à l'époque, j'étais loin de me douter de ce particularisme géopolitique. Si j'avais été directeur artistique chez Deram, et afin de maintenir le standard de qualité attaché à la production du groupe, je n'aurais gardé que sept titres et j'en aurais fait un LP à une face !

dimanche 1 décembre 2013

En 1973, après six ans d'ombre et de lumière, Stan Webb a son avenir dans le dos. Mais le frisé à la Gibson Cherry Red l'aura à nouveau devant lui chaque fois qu'il fera demi-tour. C'est ce qui se passe avec le LP Unlucky Boy. Un disque grandement sous-estimé avec un grand guitariste-chanteur-auteur-compositeur-interprète. Comment ? Pourquoi ?? Vous le saurez en lisant  MONOFACE  dans votre e-journal, du lundi 2 au vendredi 6 décembre.
                                                                                © Charb 2013

samedi 30 novembre 2013

> Ça a pas l'air d'aller, Marcelle ???
- C'est mon mari... il allait au potager, ramasser des légumes pour le pot-au feu, et il est tombé, mort...
> Ouh là... qu'est-ce que vous avez fait ???
- Ben j'ai fait des nouilles...        © David Gouzil

vendredi 29 novembre 2013

LES BONS PLANS (14)

Teurgoule : nom féminin. Spécialité culinaire de Normandie. L’origine du terme viendrait de "se tordre la goule" (la bouche) lorsqu’on mangeait la teurgoule. Certains affirment que c’est parce qu’on se dépêchait de la manger alors qu’elle était encore très chaude. C’est un dessert, sorte de riz au lait sucré parfumé à la cannelle, cuit à four très doux mais très longtemps, environ 5 heures, dans un plat spécialement conçu à cet usage, de telle façon que les grains de riz ne sont plus discernables. Une variante préparée dans le sud de la Manche est faite par cuisson à feu modéré dans une casserole, où il faut tourner régulièrement le mélange lait, sucre et riz pour éviter qu'il n'attache au fond de la casserole, et pendant un temps suffisant pour qu'il prenne une jolie couleur et une consistance assez épaisse. Elle se déguste souvent chaude avec la fallue, une brioche normande, et du cidre. Plusieurs cas de figure échoient après cette lecture : 1) ça vous a donné envie, et vous vous mettez en quête des ingrédients 2) ça a fini de vous dégoûter de la Normandie et de ses produits 3) la recette vous a rassasié (de phrases) et c'était le but recherché, non ? 4) vous n'êtes pas porté sur les desserts, mais sur le canard, surtout le canard à la rouennaise 5) Rouen en Haute Normandie 6) la vie n'est que contradictions.

jeudi 28 novembre 2013

Pendant l'âge d'or du rock, entre 1965 et 1970, avant que les groupes anglais n'inventent le rock progressif, les chansons de plus de 10 minutes n'étaient pas monnaie courante. Le rock était adolescent, donc dans l'immédiateté. Il y eut bien Desolation Row de Bob Dylan et Going home des Rolling Stones qui dépassaient les 11 minutes, Heroin de Lou Velvet et Sister Ray du Reed Underground, puis Help me et Love like a man de Ten Years After. Même les Fab Four y ont goûté avec Hey Jude ou I want you mais la tendance était à la modération. Les cadors de la musique rythmée savaient canaliser leur énergie dans un format compris entre 2 minutes 30 et 4 minutes. John Fogerty n'a pas fait autrement, sauf pour I heard it through the grapewine et Ramble Tamble.

THERE'S MUD IN THE WATER
ROACH IN THE CELLAR
B U G S IN THE S U G A R
MORTGAGE ON THE HOME

MORTGAGE ON THE HOME

http://grooveshark.com/s/Ramble+Tamble/3w5Kmo?src=5

THERE'S GARBAGE ON THE SIDEWALK
HIGHWAYS IN THE BACK YARD
POLICE ON THE CORNER
MORTGAGE ON THE CAR

MORTGAGE ON THE CAR

mercredi 27 novembre 2013

putain de foutoir                                bloody shambles                                © Beth Bagby

mardi 26 novembre 2013

En province, le rock s'est incarné dans les années 70. Avant, il fallait se contenter des disques, des magazines, voire de le télé. Puis vers 1972, les groupes se sont enhardis, se hasardant dans les villes moyennes de l'Est de la France. C'est ainsi que j'ai pu voir les Who, Lou Reed, Bowie, Zappa, François Béranger, Magma. Du coté des groupes français, je mettais alors un point d'honneur à boycotter Ange et Téléphone, à ne jamais manipuler un de leurs disques ou approcher de leur zone d'influence. Pour Ange, le rejet tenait de l'allergie et ce fut facile. Pour Téléphone, à l’hippodrome d'Auteuil en 1982, j'ai choisi le concert des Rolling Stones avec J.Geils en guest et non celui avec Téléphone. Le temps a passé. Concernant le groupe rural A, l'histoire a conforté le bien-fondé de mon boycott. Concernant le groupe urbain T, j'ai mis de l'eau de Vichy dans mon bloody mary. Certes, Aubert est respectable, mais je n'aime pas sa voix, c'est mon french robert plant. La fille à la basse ? En fait, elle était là pour le look. Mais en 1980, en première partie de Rory Gallagher, se produisait Jacques Higelin et ses Supergoujats, avec Louis Bertignac à la guitare. Un bon souvenir. Et le 4 octobre dernier, je découvrais Richard Kolinka au beau milieu d'un groupe inconnu*. Depuis, Téléphone ne sonne plus pareil à mes oreilles.

* voir notre article du 8 octobre

lundi 25 novembre 2013

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I                                                                                                                                I
I                                                                                                                                I
I                                                                                                                                I
I                                                                                                                                I
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I                                                                                                                                I
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I                                                                                                                                I
I                                                                                                                                I
I                                                                                                                                I
I                                                                                                                                I
I                                                                                                                                I I                                                                                                                                I
I                                                                                                                                I I_________________________________________________________________________I

BT15 DØ  [ Bloc Texte 15 lignes Densité Zéro ]

dimanche 24 novembre 2013




















homme politique rincé

drenched politician, 2013