mardi 26 novembre 2013

En province, le rock s'est incarné dans les années 70. Avant, il fallait se contenter des disques, des magazines, voire de le télé. Puis vers 1972, les groupes se sont enhardis, se hasardant dans les villes moyennes de l'Est de la France. C'est ainsi que j'ai pu voir les Who, Lou Reed, Bowie, Zappa, François Béranger, Magma. Du coté des groupes français, je mettais alors un point d'honneur à boycotter Ange et Téléphone, à ne jamais manipuler un de leurs disques ou approcher de leur zone d'influence. Pour Ange, le rejet tenait de l'allergie et ce fut facile. Pour Téléphone, à l’hippodrome d'Auteuil en 1982, j'ai choisi le concert des Rolling Stones avec J.Geils en guest et non celui avec Téléphone. Le temps a passé. Concernant le groupe rural A, l'histoire a conforté le bien-fondé de mon boycott. Concernant le groupe urbain T, j'ai mis de l'eau de Vichy dans mon bloody mary. Certes, Aubert est respectable, mais je n'aime pas sa voix, c'est mon french robert plant. La fille à la basse ? En fait, elle était là pour le look. Mais en 1980, en première partie de Rory Gallagher, se produisait Jacques Higelin et ses Supergoujats, avec Louis Bertignac à la guitare. Un bon souvenir. Et le 4 octobre dernier, je découvrais Richard Kolinka au beau milieu d'un groupe inconnu*. Depuis, Téléphone ne sonne plus pareil à mes oreilles.

* voir notre article du 8 octobre

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