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lundi 3 janvier 2022

C'est une vision en deux volets, dans toutes les nuances de gris et de couleurs sombres. Premier volet : la dernière scène du Salaire de la peur, le film d'Henri-Georges Clouzot. Yves Montand sans vie au volant de son camion, un ticket de métro qui s'échappe de sa main. Deuxième volet : la dernière scène de Manon des sources, le film de Claude Berri. La femme de maison apporte un plateau, elle ouvre les volets de la chambre et le voit allongé sur le lit, dans une position qui ne laisse pas de place au doute. Elle s'approche, lui ferme les yeux. Le plan se resserre sur la main du défunt, entrouverte sur un petit peigne, celui des cheveux de Florette. Ciao Ivo, resta a letto, riposa in non tempo 💛💜

lundi 22 novembre 2021

Claude Gelblum a d'abord fait des études en philosophie et en langues anciennes, entre autres à l'École du Louvre. Elle entame ensuite une carrière cinématographique dans les années 50 sous le nom de Claude Sylvain. Elle y tiendra des rôles de vamps et de femmes fatales avant de se tourner vers la chanson. C'est dans un cabaret, le Milord l'Arsouille qu'elle rencontre Francis Claude, acteur et chansonnier. Lui deviendra son mari, et elle Madame Claude Claude.

dimanche 2 mai 2021

« Oui Madame, le docteur parle aux iguanes, vous pouvez venir avec Iggy »
« Yes Madam, the doctor talks to iguanas, you can come with Iggy »
« Sì signora, il dottore parla con le iguane, può venire con Iggy »
 
(Secrétaire du Dr Carmen Markowski, animal communicator - Broken Flowers, Jim Jarmusch)

lundi 29 mars 2021

  Stanley Kubrick 1949

mardi 9 février 2021

mercredi 23 décembre 2020

          Claude Brasseur

          Un grand bonheur

          Dans Bande à Part

          De Jean-Luc Godard

samedi 28 novembre 2020

 

« deux dents de devant en moins

j'avais l'air d'un lapin en négatif »

 

Jack Malik dans Yesterday

un film de Danny Boyle

 

dimanche 17 novembre 2019

MNÉMOTECHNIQUE POUR TOUS  (40)

James Mason   :   ça a dû arriver qu'il soit casté à la place de Dirk Bogarde
Dirk Bogarde     :   une sorte de James Mason en constante radicalisation 
Gary Cooper     :   sa mère s'appelait Alice Cooper, ça change la donne
Cary  Grant       :   un Gary Cooper de 1m87 avec une fossette au menton
Peter Sellers     :   Clare Quilty, Inspecteur J.Clouseau, Dr Strangelove, etc.

vendredi 15 novembre 2019

Dans plusieurs films de Mr Hitchcock, on peut voir Sir Alfred apparaître furtivement au hasard d'un plan, parmi les passants, dans une file d'attente, dans un fauteuil roulant, etc. Mais dans l'histoire du cinéma, il n'existe qu'une seule fiction dans laquelle Fidel Castro et Che Guevara ont un rôle important, avec seulement 10 secondes à l'écran. Ils ne sont pas crédités au générique, mais ce sont bien eux, Fidel et Ernesto, et pas des doublures. TOPAZ, 1969 ( titre français : L’Étau ) avec Frederick Stafford, Dany Robin, John Vernon, Karin Dor, Claude Jade, Michel Subor, Michel Piccoli, Philippe Noiret, Don Randolph, etc.

vendredi 4 octobre 2019

Revu l'autre soir Le Doulos de Jean-Pierre Melville. Malgré une distribution trois étoiles, Belmondo, Reggiani, Piccoli, ce film est loin du dépouillement du Samouraï, du Cercle Rouge ou du Deuxième Souffle. C'est très noir, un peu trop à mon goût d'aujourd'hui. Quel intérêt de se replonger dans le milieu interlope des années 60 si c'est pour en ressortir triste et désabusé ? Il s'en dégage une impression bizarre, celle d'un exercice de style qui balance entre clichés et emphase. À rayer de ma liste. Dans un registre différent, tout aussi noir mais plus épuré, me revient en tête le souvenir de Johnny got his gun, le film de Dalton Trumbo primé à Cannes en 1971. Seule réalisation de son auteur, d'après son propre livre, tout ceci n'est pas ordinaire. Souvenir est un bien grand mot. Je me souviens surtout de l'affiche, cette main rouge et ses deux doigts en signe de V. Après des années de tentatives infructueuses, j'ai réussi à le voir dans les années 70, mais c'est beaucoup trop loin et tant de choses ont changé. Il ne m'avait pas choqué, ni déçu, sauf le titre français (Johnny s'en va-t-en guerre), et je serais curieux de le revoir. Avec un peu d’appréhension toutefois. Comme dirait not' Lino dans Les Tontons Flingueurs après avoir avalé une gorgée de whisky de Clermont-Ferrand, « c'est plutôt une boisson d'homme »...

samedi 14 septembre 2019

Une nuit de 1982 ou 83, nous étions au cinéma à Paris, mon frère et moi, avec Guy et Marianne si ma mémoire est fidèle. Généralement, pour des épisodes d'apparence futile, elle l'est. Au programme, Alphaville. Nous regardions une image plus grande que nous et nos yeux étaient dirigés vers le haut, tout semblait donc conforme aux prescriptions du petit maître de la Nouvelle Vague. Mais à un moment donné, j'ai vu que mon frère baissait la tête, en mettant la main devant ses yeux. J'y repense parfois et je n'ai pas l'impression que Alphaville y soit pour grand chose, malgré des images plus noires que blanches, car l'action se déroule la nuit. Plutôt quelque querelle entre nous, comme dans n'importe quelle fratrie normalement constituée. Des années plus tard, j'ai eu le même réflexe dès le premier sketch (le premier volet ?) dans Unglorious Bastards. Là, tout se passe dans la campagne, les couleurs sont douces, la parole tinte comme un ruisseau dans les prés, mais pas le discours. La perversité de Quentin Tarantino, décuplée par sa virtuosité, m'ont convaincu de me tenir éloigné de cet artiste, une résolution qui tient toujours. S'il s'était agi de mon frère, ou d'Alain Souchon ou de John Lennon*, cela aurait été vite oublié, mais avec Tarantino c'est tout le contraire. Tout en lui m'est étranger. *trois artistes qui n'ont pas leur langue dans leur poche, ni dans leur joue.

jeudi 7 mars 2019

« Y a des jours où j'ai l'impression d'être un unijambiste dans un concours de coups de pied au cul »
Charlton Heston dans Sauvez le Neptune
(Gray Lady Down a film by David Greene)

samedi 23 février 2019

J'adore Bruno Ganz. Le fait qu'il ait déserté la caverne du réel ne me fera pas utiliser l'imparfait pour parler de lui. Pour évoquer des temps qui semblent anciens mais qui ne le sont pas, il fut un Jonathan hallucinant (ciné?) dans L'ami américain, un marin mystérieux Dans la ville blanche, un führer ébouriffant dans La chute. Dernière chose, pourquoi donc avoir traduit Der himmel über Berlin par Les ailes du désir ? Le titre allemand était parfait.

samedi 24 mars 2018

Le César du meilleur rôle d'ancien gardien d'immeuble malade (le gardien, pas l'immeuble) est décerné à Marcel Pérès pour son interprétation de M.Lenoir dans Dernier domicile connu de José Giovanni (1970). César attribué exceptionnellement à titre posthume. L'artiste est décédé en 1974.

samedi 26 août 2017

Échange 4 entrées pour "On the milky road" Emir Kusturica 2016 dans salle climatisée des Champs-Élysées contre un strapontin pour projection publique ou privée de "La voie lactée" par Luis Buñuel 1969, copie ancienne OK, cinéma de quartier OK, présence fumeurs et basketteurs OK, sièges éventrés sans place pour les jambes OK, humidité et odeurs de nuisibles acceptées. Récompense garantie. Se faire connaître au journal merci

dimanche 9 juillet 2017


Q = All work and no play makes Jack Nicholson a dull boy

R = The Shining

mercredi 23 novembre 2016

Vous nous connaissez, au journal on ne fête pas l'anniversaire des décès mais celui des naissances. Aujourd'hui, l'un des plus grands artistes burlesques français contemporains, Pierre Étaix. Que celui qui n'a jamais vu INSOMNIE me dise le contraire. Salut, l'artiste !

vendredi 12 août 2016


J' DY
NAMITE

J' DYS
PERSE

J' VEN
TYLE

jeudi 19 mai 2016

Jeudi dernier sur France 5, un n° de DUELS que j'attendais et qui ne m'a pas déçu : Godard vs Truffaut. Comme le fait remarquer Mathieu Amalric : entre Godard et Truffaut, on n'est pas obligé de choisir. On peut les aimer les deux, pour des raisons différentes. Je partage son avis. En faisant ce non-choix, on évite aussi de tomber dans les querelles de puristes et les gloses élitistes. Ceci mis à part, je ne savais pas que la correspondance de Truffaut contenait cette longue lettre de rupture écrite en 1973 par François à Jean-Luc, en réponse à la demande d'argent du franco-suisse pour coproduire son nouveau film. Il faut dire que Godard ne fait jamais dans la dentelle, qu'il utilise de la pellicule ou du papier à lettre : « J'ai vu hier La nuit américaine. Probablement personne ne te traitera de menteur, aussi je le fais ». S'en suivit cette très longue réponse de Truffaut en forme de réquisitoire, de règlement de comptes, agrémentée de formules au vitriol ( cf. le fameux "comportement de merde sur un socle" ). Tout ce qu'il dit est légitime. Faut-il pour autant pousser Godard dans le vide que creuse cette fracture, mettre la tête sous l'eau au père d' À bout de souffle, Bande à part, Les carabiniers, etc. j'en passe et des moins moches ? Je ne le pense pas. Et Jean-Pierre Léaud non plus, qui doit tout à l'un et le reste à l'autre.

vendredi 1 avril 2016

En 1969, quand La Voix Lactée le film de Luis Buñuel est sorti de sa boite pour être projeté sur les écrans, je ne l'ai pas vu. Tant pis, me disais-je, j'ai tout loisir de le voir dans les années à venir. Dix ans plus tard, échec et mate toujours pas... aucun cinéma de quartier, ni ciné club, ni festival ne le programma alentour. Dans les années 80, je pensai que la mort du cinéaste allait faire bouger les lignes, au moins celles de la télévision, avide d'hommages et de célébrations. Non, rien n'y fit, je n'avais pas le bon timing ou alors les copies étaient bouffées aux mites. Il fallait attendre une restauration. Les années passèrent, le DVD chassa les VHS vers les vide-greniers et les déchetteries et toujours pas de Milky Way à me mettre sous la dent. Ma frustration était estompée par le fait que je vis Laurent Terzieff sur des scènes et dans des films, puisque c'était son plaisir et le nôtre. Mais en 2010, il met la réplique sous le rideau. Il n'impressionnera plus aucun ruban de celluloïd, son image ne sera plus encodée ni décodée, il ne fera plus trembler les planches ni les tréteaux. Nini peau d'chien. Et ma quête de la Voie Lactée a ressurgi. Sans succès. Est-ce cette scène d'une religieuse crucifiée qui fait craindre aux directeurs des programmes qu'elle souffle sur les braises de nos guerres d'idéologies religieuses ?...