mercredi 25 novembre 2020

 ÇA ME PLAÎT  (9)

Après que Natch m'ait passé The Piper at the Gates of Dawn (Le Discobole à Nancy), et que j'aie découvert Saucerful of Secrets tout seul, le balancier est reparti de l'autre côté. C'est Y'ug qui m'a parlé de More, le film de Barbet Schroeder et j'ai eu envie du disque de Pink Floyd. En 1969, Balavoine n'avait pas chanté Sauver l'amour, mais comme je faisais tout à l'envers, je remplaçais l'envie par le besoin. Une petite visite aux Nouvelles Galeries et le tour était joué. J'ai aimé ce disque, plus que le film. J'ai même regretté qu'il ait été gravé pour le cinéma. Cette musique faisait naître tant de paysages que ceux d'Ibiza en cachaient une forêt d'autres. Pas grave. Quelques mois plus tard, Ummagumma me faisait de l’œil dans le présentoir des NG. Faux-semblant, Trompe-l’œil, il était parfait pour fêter la fin de la décade prodigieuse. Je ne l'écoute plus depuis longtemps, mais dans ce lot de K7 dont je vous parlais l'autre jour, il y avait le vol.2 (faut se replacer dans le contexte, en 1976 un double album faisait l'objet de deux K7). Une occasion unique de replonger dans cette époque dorée. En résumé, j'ai été déçu. Pas par le son, encore une fois étonnamment clair, mais par la diversion, la dispersion. Un labyrinthe sonore dans lequel je me suis perdu, sans m'abandonner. Malgré tout, au milieu de cet océan, une bouée, une petite balise, un phare miniature, Grantchester Meadows, une belle chanson qui remet la boussole à plat. Avertissement aux fans irréductibles du groupe : Please, ne lisez pas ce qui va suivre. Cela pourrait heurter plus ou moins gravement votre sensibilité. Grantchester Meadows, de Roger Waters, m'a transporté dans le monde merveilleux de Simon and Garfunkel. N.B. je vous avais prévenu, c'est du brutal.

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