DOCTORS OF MADNESS / LATE NIGHT MOVIES
« Please don’t shoot the pianist ! »
Il faut avoir vu les Docteurs Délirants sur scène pour adhérer à leur protocole
de soins. Sinon, méfiance. Waiting. Pas
de panique. Rien ne sert de crier, il faut sortir d’ici. Le boyau des cordes
lacère le crin de l’archet d’Urban Blitz et donne le signal de l’assaut. Est-ce
un signal d’espérance, le solo dément du Nouvel OBS [ Orange Blossom Special ], ou un signal morbide, le
sifflet du sergent au sortir des tran- chées ? Qui veut se battre et pour qui,
pour quoi ? Où est l’ennemi ? La basse accélère encore le pouls,
Strange souffle court. STOP ! On ne tiendra pas trois quarts d’heure à ce rythme. In the afterglow vous ferme un œil
Brel avec un spasme Bowie. En plus de chaus- ser les lunettes noires de John Cale, Urban Blitz enfourche la guitare de Sterling
Morrison. Kid
Strange, la
morve et la faconde de Lou Reed. Mieux que d’abreuver le sillon naissant du punk anglais,
ils ont
pris le couloir étroit qui mène au Souterrain de Velours. Mainlines. Le boyau est serré mais le jeu en vaut la chandelle.
C’est dans le froid et l’obscurité qu’ils font l’état des lieux. « This is the place rats come to die… this is
the crossroads for you and I... » THIS RECORD TO BE PLAYED WITH THE GAS
FULL ON. KEEP CHILDREN, PREGNATE WOMEN AND FRAGILE
PERSONS APART FROM THIS MAD RECORDING
Waiting/4MboW9?src=5
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