penser à mes
parents me calme... ils me consolent... de quoi, je ne saurais le dire...
de rien en particulier, alors peut-être que le mot juste est rassurer
et non pas consoler... ils tiennent la peur à distance réduite, mais
tangible... comme dans les bureaux de poste existe une ligne au sol qui
matérialise une "zone de confidentialité"... ce n'était pas le cas de
leur vivant, mais ça l'est aujourd'hui... on dirait qu'un père, une mère,
en abandonnant ce qu'il leur reste de force dans les derniers jours,
libèrent un volume de réassurance qui double, triple, décuple en
changeant d'attributaire...
encore faut-il être là et accepter ce legs... voilà, je l'ai pris et
tant pis si ce n'est qu'une illusion, car elle est vite dispersée,
ventilée par le pouvoir de l'esprit... d'un autre côté... on the other hand...
calmer quelqu'un qui est déjà d'un naturel calme est quelque chose
d’aléatoire... comme graisser les plumes d'un canard... mais ça marche,
je l'ai expérimenté... une image de ma mère est mother nature's son de paul... une image de mon père est yer blues
de john... l'avantage de ces pensées minimalistes, c'est que le corps
n'a pas besoin d'extension... ni l'esprit d'improbable développement...
on reste dans un périmètre de sureté qui va du trapèze de la plante des
pieds au faux-plat sur le dessus du crâne, la fontanelle du
nouveau-né...~)(~
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