samedi 2 novembre 2013
vendredi 1 novembre 2013
jeudi 31 octobre 2013
« Les enfants commencent par aimer leurs parents, ensuite ils les jugent et quelquefois ils leur pardonnent » écrivait Oscar Wilde. Je pense exactement le contraire, c'est à dire : « les enfants commencent par pardonner quelquefois à leurs parents, ensuite ils les jugent et ils finissent par les aimer ». Comment peut-on retourner la phrase d'un écrivain dont l'unique roman* est l'un des chefs d’œuvre de la littérature du dix-neuvième siècle ? Sûrement parce que les temps changent et que tout et son contraire sont en toute chose.
* THE PICTURE OF DORIAN GRAY
mercredi 30 octobre 2013
DOCTORS OF MADNESS / LATE NIGHT MOVIES
lundi 28 octobre 2013
NOM : GUEVARA
PRÉNOM : ERNESTO
NATIONALITÉ : ARGENTINO-CUBAINE
NATIONALITÉ : ARGENTINO-CUBAINE
ÂGE : 39 ANS [ 6 ANS ÉQUIV. CHIEN ]
PROFESSION 1 : GUÉRILLERO RÉVO- LUTIONNAIRE
PROFESSION 2 : DIRECTEUR DE BAN- QUE DÉSARGENTÉE
PROFESSION 3 : CONFÉRENCIER BI- LINGUE : ESPAGNOL - PORTUGAIS
BÉRET : TAILLE 55, UNE ÉTOILE
ASTHMATIQUE, FUME LE CIGARE
SIGNE PARTICULIER : EN MAUSOLÉE APRÈS 30 ANS DE FOSSE COMMUNE
PROFESSION 2 : DIRECTEUR DE BAN- QUE DÉSARGENTÉE
PROFESSION 3 : CONFÉRENCIER BI- LINGUE : ESPAGNOL - PORTUGAIS
BÉRET : TAILLE 55, UNE ÉTOILE
ASTHMATIQUE, FUME LE CIGARE
SIGNE PARTICULIER : EN MAUSOLÉE APRÈS 30 ANS DE FOSSE COMMUNE
dimanche 27 octobre 2013
samedi 26 octobre 2013
mardi 22 octobre 2013
... FAUT QU'ON SE RÉVEILLE LES GARS, FRANCHEMENT ON JOUE COMME SI ON AVAIT PEUR... MOI JE PARLE PAS DE L'ATTAQUE HEIN, MOI C'EST LA DÉFENSE... ON DIT DES TRUCS QU'IL FAUT FAIRE, ON SORT PAS SUR LES PICK AND ROLL, ON LES LAISSE SHOOTER À TROIS POINTS, ON VA PAS AU REBOND, ILS NOUS AGRESSENT, ON PEUT MÊME PAS METTRE LA BALLE EN JEU... FAUT QU'ON JOUE PLUS PHYSIQUE QUE ÇA... LA SLOVÉNIE, ON A JOUÉ PHYSIQUE, LÀ ON JOUE PAS PHYSIQUE... ILS NOUS DOMINENT PARCE QU'ILS PENSENT QU'ON EST DE LA MERDE... ET ÇA SE VOIT DANS LEUR VISAGE, ILS NOUS PRENNENT POUR DE LA MERDE... JE M'EN FOUS CE QUI ARRIVE EN DEUXIÈME MI-TEMPS... MÊME SI ON PERD, AU MOINS ON JOUE AVEC NOTRE FIERTÉ, ET ON JOUE DUR... APRÈS, ON PERD, C'EST PAS GRAVE, C'EST LA VIE... MAIS MOI JE PRÉFÈRE PERDRE EN ME BATTANT... PAS COMME ÇA LÀ... LÀ ON SE FAIT DÉFONCER...
lundi 21 octobre 2013
FRAGMENTS D'UN MANIFESTE CANIN (44)
L'un des principaux bénéfices que l'on tire de la fréquentation des chiens, parlants ou non, est l'observation de l'humilité canine. Dans notre société post-postmoderne occidentale, trois hommes sur quatre - pour ne pas dire quatre sur cinq - savent, peuvent, connaissent. Ils ont une idée sur presque tout, des solutions en réserve pour le reste. Leur père était un hercule du savoir, leur mère un des piliers de la M.M.M.M*. Chez les chiens, c'est l'inverse. Vous en rencontrez une minorité qui la ramène. C'est énorme. Mon père, berger allemand parlant français, ne la ramenait pratiquement jamais. Mais quand je dis jamais, c'est JAMAIS. Je ne sais pas de quoi il était capable, quelles ont été ses plus modestes prouesses, si ce n'est par reconstitution a posteriori de la partie visible de l'iceberg qu'a été sa vie. Longtemps, je lui ai tenu grief de cette grande absence de présence, de cette incapacité à se montrer sous un jour favorable. Autant vous dire qu'à présent, mon esprit a fait volte-face. Quand je regarde vers l'intérieur, je le vois, petit par la taille mais grand par l'ombre portée, introverti au point de gagner en densité. Et je le rencontre de plus en plus souvent au quotidien, en négatif, quand j'entends les discours moralisateurs de tous ces messieurs Jeuhditouh qui nous pompent l'air, si précieux, et si chargé en particules fines.
* Maison Madeleine de Miséricorde Mentale = voir article du 2 septembre 2011
dimanche 20 octobre 2013
vendredi 18 octobre 2013
mercredi 16 octobre 2013

C'est très
étrange, Marie-Agnès, ce qui se passe quand on commence à vieillir. Des
ima- ges du vert paradis de notre enfance réapparaissent doucement : des
pièces de monnaie de cinquante centimes, des pièces de dix francs en argent, des
pièces de cinquante francs, de cent francs en or, des billets de mille
francs, très grands, qu'il fallait plier en quatre pour les mettre dans
son portefeuille... © Sempé 2012
mardi 15 octobre 2013
lundi 14 octobre 2013
I have a dream tonight J'ai fait un rêve cette nuit
In fact, it was a nightmare En réalité un cauchemar
The sun was just rising Le jour venait de se lever
In the garden of Eden Dans le jardin d'Eden
Two people were standing Deux êtres se tenaient
Under a little apple tree Sous un petit pommier
A woman and a man Une femme et un homme
I came closer to them Je m'approchai d'eux
As the sunlight grew Alors que la lumière montait
Woman was thin and grey La femme était maigre et grise
Man was pink and dumpy L'homme était rose et replet
I recognize the thin woman Je reconnus la femme maigre
It was Edith Piaf in pieta C'était Édith Piaf en pietà
I had to come much closer Je dus m'approcher encore
To know who was the man Pour reconnaître l'homme
My God, it was Christian Jacob C'était Christian Jacob
In his horse trader dress en habit de maquignon
I just saw that Jacob J'eus juste le temps de voir Jacob
Bit into a fallen apple Croquer dans une pomme tombée
And then I run and I run Et je pris mes jambes à mon cou
And I cried tears of rage En versant des larmes de rage
Upon what bloody ship Mais sur quelle putain de galère
Was involved humanity ? Est embarquée l'humanité ?
jeudi 10 octobre 2013
un jour, ma belle-mère est née... ou peut-être était-ce une nuit... cinquante jours plus tard, mon père avait vingt ans, de jour... on ne fête pas son anniversaire la nuit... STOP... on ne doit pas mettre les événements en perspective, APRÈS... comment ça, me direz-vous... pour mettre en perspective, il faut bien deux images ou deux temps, bien distincts l'un de l'autre... oui, eh bien alors, plus de perspectives, des vues à plat... on ne s'en portera pas plus mal... les jours sont des feuilles, ils n'ont pas de relief, pas de poids si ce n'est celui de leur nombre... ils se recouvrent et forment un tas... après, si vous aimez les panoramas, les vues stéréoscopiques, il y a les croisières, le cinéma... un quatorze juillet, mon grand-père, le plus jeune des deux, est né... l'été suivant, Vincent a peint l'église d'Auvers... vortex, violets... puis Vincent est passé outre... outre-ciel, outre-terre... cirrus, sillons... ça y est... la tentation de la mélancolie reprend le dessus... ~)(~
mercredi 9 octobre 2013
mardi 8 octobre 2013
Vendredi dernier l'Arno passait à Clermont. Pas l'Arno italien qui coule cool à Florence, non, l'Arno belge. Du rye, âpre, décapant, plutôt une boisson d'homme. Il nous a fait son numéro habituel, traitant sa grand-mère de pute et sa mère d'emmerdeuse. En rappel, un petit Bathroom singer syndical aux cymbales. Et puis le volume, trop fort. Mais bon, c'est comme ça, l'ouïe des vieux chiens, on le sait, est fragile. En première partie, quatre français qui jouent du rock en français. Pas de quoi avaler son médiator mais une bonne demi-heure, c'est toujours ça de pris. À la guitare et au chant, un frère et sa sœur, ou un mec et sa meuf, en tout cas il ont le même nom. Lui Cali en rideau de cheveux bonne femme, elle Laurence Parisot en short et collants. À la basse, un prolo à la Manu Chao mâtiné de Strummer, enfin je schématise. Car c'est le batteur qui intrigue. Un beau brun, carré d'épaules et pratiquant une gestuelle des baguettes à la... à la qui déjà plus... ah oui à la Keith Moon ! Droopy tu déconnes, vous entends-je déjà soupirer. Non, ce type a un don, il dynamite la structure rythmique de chansons ordinaires avec la grâce d'un danseur étoile. En l'écoutant, je pensais à Téléphone, puis à Trust ou Mano Negra en voyant les deux autres. Résultat des courses, comme disent les commandants de gendarmerie en retraite, c'était Richard Kolinka. C'est ce qu'a dit une voix dans la sono à la fin. Je la crois.
lundi 7 octobre 2013
FRAGMENTS D'UN MANIFESTE CANIN (43)
Vous pouvez tournez la question dans tous les sens, l'enterrer comme un os, pour plus tard, la bichonner tous les jours, la border dans son lit chaque soir et lui demander cha- que matin ce qu'il lui ferait plaisir au petit déjeuner, elle revient invariablement sur le tapis, comme les auréoles sous les bras d'Yves Calvi après une demi-heure de C dans l'air. La question est « la vie : comment rester sur un bonne impression ? ». D'ailleurs ce n'est pas une question, c'est un karma, un concept, une pensée vivante, une lettre morte. Cette pensée me tient tant à cœur que j'ai envie de vous la faire partager. Certains ne veulent pas prendre en compte l'aura dégagée par les êtres, encore moins l'empreinte laissée par les choses. Ils sont dans l'immédiateté et ils ont raison, mais celle-ci a sa limite. L'instant présent vaut par sa traque, sa fuite, mais aussi par la trace qu'il en reste. Vous avez beau prendre la vie du bon coté - The bright side of life comme chantaient les Monty Python dans La vie de Brian - il n'en reste pas moins qu'au dernier moment tout peut être gâché par un dénouement improvisé. Le cas échéant - et il risque d'échoir - il faudrait se cons- tituer un échantillon d'images mentales salvatrices*, préfabriquées et bien conservées, qui représenteraient en quelque sorte une garantie de bon achèvement. Tout cela est très naïf.
* à bannir absolument, l'imagerie religieuse, ça va de soi
* à bannir absolument, l'imagerie religieuse, ça va de soi
samedi 5 octobre 2013

ARTICLE REMIS AVEC LE SOUTIEN DES AMIS DE PAUL McCARTNEY
Alors là oui, on est bien d'accord. Chaque beatle addict sait que les sessions et le tournage de Let it be [ dernier album publié, mais avant-dernier fabriqué ] en janvier 1969 dans les studios de Twickenham ont été un supplice pour John, et aussi pour George, Paul et Ringo. Mais ce n'est pas le cas d'Abbey Road, comme semblent le suggérer les propos de John rapportés par ce journaliste* au printemps 1970, ou alors c'est George Martin qui ment quand il raconte la genèse et les circonstances de son enregistrement (?)
* voir notre article du 20 août 2013
vendredi 4 octobre 2013
mercredi 2 octobre 2013
j'hé rêv'hé d'un aut' r'hé el... un r'hé el qui ne ser'hé pas çui qu'on conn'hé, happ'lons le borderl'hine ou flibust'yeah, qui se mettr'hé à mon ryth'me et non mo'ah au sien... hé p'têt qu'il pourr'hé s'arrêt'hé si tue lui demandr'hé gentiment ?... hé pourqu'oi pas auçi repartir en arri'yeah'rrh, pendant que tu yeah ?... hé alors, pourqu'oi pah, on peuh se renseign'yeah non ?... c'est ça mong'ah, ouv'rh just les yeux et les o'rayes, tu vas êt' vite renseign'yeah !
mardi 1 octobre 2013
s'il vous plaît, permettez-moi de me présenter
je suis un chien aigre-doux et de bon goût
je suis chez vous depuis de longues années
j'ai volé l'os à moelle de nombreux toutous
j'étais là quand Keo Djap était à la peine
pour m'assurer qu'il ne s'abaissait pas
à faire le beau à la cour de pharaon
heureux de vous rencontrer
vous avez deviné mon nom
mais ce qui vous intrigue
c'est la nature de mon os
j'ai observé avec jubilation
vos rois et reines se battre
pour défendre leurs petits dieux
en 68, je les ai bourriaudés grave
avec « qui a tué martin luther dog? »
c'était si drôle, vous si morts de peur
qui tortillaient du cul chez michou papy blue
heureux de vous rencontrer
vous avez deviné mon nom
mais ce qui vous intrigue
c'est la nature de mon os
comme chaque homme est un nain
chaque maître est à soumettre, alors
comme votre tête se mord la queue
appelez-moi dog old man et non goldman
car j'ai un grand besoin de sens dévoilé
si vous me croisez, dites bien fort que
pavlov est un criminel de canidés et qu'il
aille en enfer dans une cage de faraday
usez bien de votre politesse de faux-culs
ça fera un pitch pour un one-dog show
heureux de vous rencontrer
vous avez deviné mon nom
mais ce qui vous intrigue
c'est la nature de mon os
pour m'assurer qu'il ne s'abaissait pas
à faire le beau à la cour de pharaon
heureux de vous rencontrer
vous avez deviné mon nom
mais ce qui vous intrigue
c'est la nature de mon os
j'ai observé avec jubilation
vos rois et reines se battre
pour défendre leurs petits dieux
en 68, je les ai bourriaudés grave
avec « qui a tué martin luther dog? »
s'il vous plaît, laissez-moi me présenter
je suis un chien aigre-doux et de bon goût
j'ai posé des pièges à chanteur in the moodqui tortillaient du cul chez michou papy blue
heureux de vous rencontrer
vous avez deviné mon nom
mais ce qui vous intrigue
c'est la nature de mon os
comme chaque homme est un nain
chaque maître est à soumettre, alors
comme votre tête se mord la queue
appelez-moi dog old man et non goldman
car j'ai un grand besoin de sens dévoilé
si vous me croisez, dites bien fort que
pavlov est un criminel de canidés et qu'il
aille en enfer dans une cage de faraday
usez bien de votre politesse de faux-culs
ça fera un pitch pour un one-dog show
heureux de vous rencontrer
vous avez deviné mon nom
mais ce qui vous intrigue
c'est la nature de mon os
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