lundi 30 septembre 2019

samedi 28 septembre 2019


Did you  ever  wake up  to find
A day that broke up your mind

Destroyed your notion of circular time

It's  just  that demon life
has got you in its sway

jeudi 26 septembre 2019

MNÉMOTECHNIQUE POUR TOUS  (36)

Vesoul          :  elle avait dit je voudrais voir celle-là
Vierzon         :  Jacques a dit pourquoi pas celle-ci
Vichy            :  ou cette autre, pendant qu'on y est
Void Vacon    :  ou alors ici, on n'est plus à ça près
Viv Prince      :  et les Pretty Things, t'y as pensé ?

mardi 24 septembre 2019

Voilà une chanson qui porte bien son nom, A kind of magic. C'est de la pure magie. Même quand on la découvre sur le tard. L'intro et la voix de Freddie Mercury défrichent le terrain. On est très loin des sentiers battus. L'arrangement, la structure harmonique et rythmique, le son, tout est grandiose, rien n'est grandiloquent. Mais comment en parler ? La musique est un des arts les pus immatériels, il est malaisé, aventureux, d'en décrire les mécanismes et les retombées. Le seul recours reste l'écoute, afin de pouvoir en parler de vive voix avec les personnes dont l'avis vous importe. Mais s'il est un point crucial qu'on peut aborder ex abrupto dans A kind of magic, c'est la guitare de Brian May. Un homme qui préfère fabriquer son instrument plutôt que de l'acheter prêt à l'emploi, cela n'est pas commun. Et il en fait un usage si singulier qu'on ne peut pas le passer sous silence. Sa Red Special se retrouve là-devant, pas longtemps, sans forcer le passage, tout en gardant une distance, une réserve. Le résultat est une osmose parfaite. Et quand elle se tait, je ressens six cordes qui retiennent leur charge électromouvante. Sa brillance réveille les échos de celles de Peter "Showbiz Blues" Green, de Stan Webb en bouffon bouffeur de royauté, ou de ce grand dadais de génie de Mick Taylor, dans Sway, Ventilator blues, etc.

dimanche 22 septembre 2019



 Pier Paolo Pasolini                                                               ©  Paolo Di Paolo

vendredi 20 septembre 2019


 FRAGMENTS D'UN MANIFESTE CANIN  (104) 


JAMES OSTERBERG

CET IGUANE QUI VOULAIT

ÊTRE MON CHIEN, MONSIEUR !

mercredi 18 septembre 2019

lundi 16 septembre 2019

MNÉMOTECHNIQUE POUR TOUS  (35)

Linda Eastman     :  photographe et musicienne; son mariage d'amour en 1969
                              avec le dernier Beatle célibataire lui fit pousser des ailes

W.Westmoreland  :  général américain, rêvait d'étendre le territoire des États-Unis à
                              l'ouest, en direction du Vietnam par exemple, mais avec un océan
                              à traverser, pacifique de surcroît, ça faisait trop loin

Ian North              :  artiste inconnu du plus grand nombre, enregistra en 1981 un LP
                              à la pochette et au nom morbide, My girlfriend's dead, avant de
                              perdre le sens de l'orientation

Alfred Southwick   :  citoyen américain né en 1826, mort de mort naturelle en 1898, qui
                              eut l'idée d'une machine de mort artificielle, la chaise électrique

samedi 14 septembre 2019

Une nuit de 1982 ou 83, nous étions au cinéma à Paris, mon frère et moi, avec Guy et Marianne si ma mémoire est fidèle. Généralement, pour des épisodes d'apparence futile, elle l'est. Au programme, Alphaville. Nous regardions une image plus grande que nous et nos yeux étaient dirigés vers le haut, tout semblait donc conforme aux prescriptions du petit maître de la Nouvelle Vague. Mais à un moment donné, j'ai vu que mon frère baissait la tête, en mettant la main devant ses yeux. J'y repense parfois et je n'ai pas l'impression que Alphaville y soit pour grand chose, malgré des images plus noires que blanches, car l'action se déroule la nuit. Plutôt quelque querelle entre nous, comme dans n'importe quelle fratrie normalement constituée. Des années plus tard, j'ai eu le même réflexe dès le premier sketch (le premier volet ?) dans Unglorious Bastards. Là, tout se passe dans la campagne, les couleurs sont douces, la parole tinte comme un ruisseau dans les prés, mais pas le discours. La perversité de Quentin Tarantino, décuplée par sa virtuosité, m'ont convaincu de me tenir éloigné de cet artiste, une résolution qui tient toujours. S'il s'était agi de mon frère, ou d'Alain Souchon ou de John Lennon*, cela aurait été vite oublié, mais avec Tarantino c'est tout le contraire. Tout en lui m'est étranger. *trois artistes qui n'ont pas leur langue dans leur poche, ni dans leur joue.

jeudi 12 septembre 2019


Résultat de recherche d'images pour "evan fournier" 
USA 79 - France 89


                                   Mission Amérique du Nord bouclée


Direction Amérique du Sud

mardi 10 septembre 2019

C  O  M  M  E
D  I  R  A   I  T
A L A I N   F.
T O I   T ' E S

dimanche 8 septembre 2019

M  I  R  A  N
C U L É   P
A R  L E  D
E  S  T  I  N

vendredi 6 septembre 2019

mercredi 4 septembre 2019

- à l'exception des disques.
   Là, ils occupaient tout un pan de mur, c'était impressionnant. « J'ai recompté l'hiver dernier, j'en ai un peu plus de cinq mille... » dit Aymeric. Il avait toujours la même platine, une Technics MK2, mais je n'avais jamais vu les enceintes - deux énormes parallélépi- pèdes de noyer brut, hauts de plus d'un mètre. « Ce sont des Klipschorn, dit Aymeric, les premières enceintes fabriquées par Klipsch, et peut-être les meilleures ; mon grand-père les avait achetées en 1949, c'était un fou d'opéra. À sa mort, mon père me les a données, il ne s'est jamais intéressé à la musique. »
   J'avais l'impression que cet équipement ne servait plus très souvent, une légère couche de poussière s'était déposée sur le couvercle de la MK2. « Oui, c'est vrai... » confirma Aymeric, il avait dû surprendre quelque chose dans mon regard, « je n'ai plus tellement la tête à écouter de la musique. C'est dur, tu sais, depuis le début je n'ai jamais réussi à atteindre l'équilibre financier, alors le soir je rumine, je refais mes comptes, mais bon comme tu es là on va se mettre un morceau, ressers-toi un verre en attendant ».
   Après avoir fouillé dans ses rayonnages une à deux minutes, il ressortit Ummagumma. « Le disque à la vache, c'est de circonstance... » commenta-t-il avant de poser l'aiguille au début de Grantchester Meadows. C'était extraordinaire ; je n'avais jamais entendu, ni même soupçonné l'existence d'un son pareil ; chaque chant d'oiseau, chaque clapotis de la rivière était parfaitement défini, les graves étaient tendus et puissants, les aigus d'une pureté incroyable.
Michel Houellebecq / Sérotonine

lundi 2 septembre 2019

CMP  (4)

Please please please  :  James Brown 1956
Please please me        :  The Beatles 1963
Baby please don't go    :  Them 1964
Love me please love me  :  Michel Polnareff 1966
Please go home          :  The Rolling Stones 1967 
Mr Pleasant                :  The Kinks 1967

samedi 31 août 2019

jeudi 29 août 2019

Le 25 août, c'était l'anniversaire de la libération de Paris. Un jour de gloire, avec des images et une bande son très dépouillées mais d'une rare intensité. Le 27 août, j'ai eu une pensée pour Brian Epstein, retrouvé mort peu de temps après la sortie de Sergent Pepper. Sa vie n'a pas été celle d'un découvreur de génie(s), mais celle d'un homosexuel dépressif, junkie notoire, obligé de s’astreindre à une semi-clandestinité sous le feu des projecteurs de la beatlemania. L'autre individu du même nom, suicidé(?) dans sa cellule à New York au début du mois, tout le monde l'oubliera très vite, mais pas Mr Brian Epstein. Et aujourd’hui, 29.08.2019, conjonction de chiffres excluant le spectre central 3.4.5.6.7, que pourrait-on célébrer, en toute simplicité ? Quelque obscur objet du désert post Joy Division comme Good Technology, premier single des Red Guitars en 1982, une chanson au titre un peu sibyllin, ironique, prémonitoire ?

mardi 27 août 2019

Si vous regardez attentivement la séquence finale de Woodstock, celle où Jimi Hendrix clôt le festival, vous remarquerez qu'il joue pieds nus. Pour ça, il faut porter le regard vers le bas et ne pas céder à la tentation d'admirer sa tenue de scène ou son jeu de gaucher unique au monde. L'image où ses pieds sont visibles est très furtive, 2 ou 3 secondes, et encore faut-il qu'il s'agisse d'une copie restaurée. Pourquoi vous tenir la jambe avec les pieds de Jimi alors qu'il a de l'or dans les doigts et des diamants dans les cheveux ? Parce que l'image, a fortiori la mise en scène de soi avec les pieds nus, serait un présage funeste, une représentation de la mort ~)(~ Dix jours avant ce lundi à Woodstock, Iain MacMillan immortalisait les Beatles sur Abbey Road. Avant de s'engager sur les bandes blanches londoniennes, Paul s'était débarrassé de ses chaussures. Cette photo est devenue l’icône que l'on sait, mais à la sortie de l'album, certains ont cru y voir l'annonce de la mort du plus mignon des Fab Four, ou du "gendre idéal des sixties", c'est selon les goûts et les goûteurs. Ironie du destin, un an après cette grande messe US, Jimi quittait l'orbite de la planète bleue vers son étoile de brouillard mauve. Quant à Paul, il allait très bien en août 69, c'était juste un délire mystique des mauvaises fréquentations de George. Et le jour de sa mort, ce sera A day in the life.

dimanche 25 août 2019

vendredi 23 août 2019

Contourner Givors en direction de Vienne, l'idée n'était pas mauvaise, mais traverser Loire- sur-Rhône, ça laisse une impression bizarre... comme si quelqu'un vous présentait Ludwig van Mozart ou John Winston McCartney...