samedi 31 août 2013
vendredi 30 août 2013
MUSIQUE, TOUR, DÉTOUR, DIX CONCERTS [ 7 ]
Été 75. Nationale 7. François et Droopy rouler vers Orange. Nous fans de Lou Reed. Lou pas au programme, mais nous voir John Cale et Nico. Après Bad Co et autre compagnie, John arriver sur scène bien allumé avec casque de chantier. Pas vu tout de suite, mais J.Cale habillé en camisole de force, comme sur LP Helen of Troy. Enfin moi croire ça, mais François me dire non, pas camisole, mais combinaison d'aviateur, genre RAF 1944. Royal Air Force, presque camisole d'air force, mais pour fous des avions, pas pour fous des asiles. Droopy mieux comprendre après pourquoi Cale essayer atterrissage forcé, pris dans les fils de la sono. Lui s’énerver, mais guitariste gominé en cuir noir tenir la baraque. Moi dire à François à l'oreille que gominé être Chris Spedding, requin de studio très apprécié in the UK et habitué à débordements John Cale. Raison pourquoi lui pas broncher, lui fixer manche de sa Fender et assurer riffs en acier trempé assortis à délire vocal Cale. Spectacle moderne dans théâtre antique. À coté de nous, baba mâle pas intéressé rouler pelle à baba femelle. Sans doute eux vouloir Woodstock miniature, eux préférer Joe Cocker ou Santana à extrémisme ex-violoniste Velvet. Eux vouloir être in'. Eux déçus. Nous zapper Nico et son harmonium. Clin d’œil François. Putaing Cong Cale !
jeudi 29 août 2013
lundi 26 août 2013
FRAGMENTS D'UN MANIFESTE CANIN (37)
Le Fermoir vous invite à participer à son combat, en signant le manifeste des 5,67. Nous, Bedwho Dakin, Roswal Divisio et son chien Povlav, Katia et Bruno Halb-Wort* et Droopy Goldman initions une pétition baptisée "Nous sommes tous des juifs canins". Roswal est un ami breton de Bedwho qui est de toutes les luttes, même quand il est peu ou pas concerné, comme c'est le cas ici. Par contre, son chien Povlav l'est, ça va de soi. Il est très au fait des évolutions récentes des sociétés humaines et animales et de leurs multiples interfaces. Il est parlant, mais ses parents ne l'étaient pas. Il ne bénéficie donc pas du rattachement accordé aux chiens parlants depuis plus de deux générations. En tant que compagnon d'humain, il est assimilé DTP, deux-tiers parlant, au regard de la convention de Rabat de 1998, et conséquemment comptabilisé pour 0,67 dans le noyau dur de la pétition. D'où les 5,67. Et Bedwho, me direz-vous, qu'a-t-il à voir avec le judaïsme et la condition canine ? Rien. C'est par amitié qu'il s'est joint à moi qu'il a amené son ami et son chien. En fait, seuls les époux Halb-Wort et votre serviteur sommes pleinement impliqués et j'invite donc nos lecteurs juifs d'appartenance canine, ayant fait leur canin' out ou non, à nous rejoindre dans ce beau combat de milieu de garde. MD 567.
dimanche 25 août 2013
samedi 24 août 2013
VITE EST CE QUE TOUT EST PRÊT ?
OUI PATRON TOUT EST PRÊT
BON BON OÙ SONT MES GANTS ?
ICI ILS SONT VOS GANTS
BON BON MERCI MERCI BIEN ALORS ALLONS Y
OUI PATRON TOUT EST PRÊT
BON BON OÙ SONT MES GANTS ?
ICI ILS SONT VOS GANTS
BON BON MERCI MERCI BIEN ALORS ALLONS Y
JE M'APPROCHE DU LIT OUI ELLE EST BIEN ICI
BON OÙ EST MON MASQUE ?
IL EST LÀ VOTRE MASQUE PATRON
http://grooveshark.com/s/
L+op+
AIDEZ-MOI JE VOUS PRIE
OÙ EST DONC LE CORDON ?
PASSEZ LE BISTOURI
FAITES DONC ATTENTION
LE SCALPEL MAINTENANT
VÉRIFIEZ LA TENSION
ET LE FLACON D’ÉTHER
MAIS DE QUOI AI-JE L'AIR ?
vendredi 23 août 2013
MUSIQUE, TOUR, DÉTOUR, DIX CONCERTS [ 6 a ]
Le 5 décembre 1980, trois jours avant la mort de John Lennon, les Dogs étaient toujours vivants. Ils jouent dans un club en pleine cambrousse, entre Toulouse et Auch. Sur la route de nuit, je repense aux trois concerts précédents. Celui du Montjoye, avec ses tentures trop absorbantes, à l'inverse celui du hangar d'Audincourt, glacial mais heavy métallique, et puis celui de Dijon, à la fin duquel Gilles Tandy était monté sur scène pour un Fier de ne rien faire provocateur et prémonitoire. C'est vrai ça, que faire au printemps de 1980, si ce n'est postillonner dans un micro en attendant que la salle vous renvoie le tout en pleine gueule ? Mais elle ne le fit pas et le cadet des frères Tandy continua de s'user la santé à vouloir décaler la planète rock de quelques millimètres, à gauche de préférence. Ça y est, j'ai trouvé la salle. À l'intérieur, ça sent la fumée. Plus que ça, la fumée fait un film autour du spectateur. Ses yeux piquent. Ses muqueuses déclenchent le plan vigicigare. Tout ça, c'était avant que la loi Evin ne soit portée sur les fonds baptismaux, comme disent les chroniqueurs démocrates chrétiens. Par contre, deux cents péquins réunis dans une salle obscure pour une heure et demie de rock, c'est le pied. Hey ! C'est ça ! J'ai retrouvé le nom du club sur la route d'Auch, il s'appelait Le Pied.
Le 5 décembre 1980, trois jours avant la mort de John Lennon, les Dogs étaient toujours vivants. Ils jouent dans un club en pleine cambrousse, entre Toulouse et Auch. Sur la route de nuit, je repense aux trois concerts précédents. Celui du Montjoye, avec ses tentures trop absorbantes, à l'inverse celui du hangar d'Audincourt, glacial mais heavy métallique, et puis celui de Dijon, à la fin duquel Gilles Tandy était monté sur scène pour un Fier de ne rien faire provocateur et prémonitoire. C'est vrai ça, que faire au printemps de 1980, si ce n'est postillonner dans un micro en attendant que la salle vous renvoie le tout en pleine gueule ? Mais elle ne le fit pas et le cadet des frères Tandy continua de s'user la santé à vouloir décaler la planète rock de quelques millimètres, à gauche de préférence. Ça y est, j'ai trouvé la salle. À l'intérieur, ça sent la fumée. Plus que ça, la fumée fait un film autour du spectateur. Ses yeux piquent. Ses muqueuses déclenchent le plan vigicigare. Tout ça, c'était avant que la loi Evin ne soit portée sur les fonds baptismaux, comme disent les chroniqueurs démocrates chrétiens. Par contre, deux cents péquins réunis dans une salle obscure pour une heure et demie de rock, c'est le pied. Hey ! C'est ça ! J'ai retrouvé le nom du club sur la route d'Auch, il s'appelait Le Pied.
MUSIQUE, TOUR, DÉTOUR, DIX CONCERTS [ 6 b ]
Ce soir-là, Dominique, Hugues et Mimi ont fait dans le classique, Nobody but me, I'm real, Fortune teller, plus quelques chansons de Walking shadows fraîchement sorti, Boy, Algomania, Skin on skin, etc. Tout roulait, la tension montait à mesure que l’électricité investissait les territoires les plus secrets, comme les paupières des ovales-de-cuir - au pays de Nougaro, l’ovalie est la règle - ou l’horloge biologique des noctambules, quand soudain, PLUNKKK !!... plus de jus, la salle est dans le noir, on entend une grosse mouche voler. Non, ce n'est pas une mouche, ce sont les tympans qui décompressent. Un spot blanc éclaire la scène par l’arrière. Dominique marmonne, Hugues et Mimi ne bronchent pas. Plusieurs fois, le courant nourricier revient dans les lampes, mais shunte à nouveau. Quelques-uns sifflent. C'est l'occasion de m'approcher de la scène... trop tard, c'est reparti ! On n'aura pas Sally's eyes. D'ailleurs les trois fois d'avant, ils ne l'ont pas faite. Par contre, Shout est toujours le morceau de choix, celui qu'ils gardent pour le rappel. Comme tout accro-dog qui se respecte, j'adore Shout. Mais dans la salle, combien sont-ils à l'aimer pour les mêmes raisons que moi ? Dix ? Cinq ? Aucun ?... Qu'est-ce que Shout avait - et a toujours - de plus qu'une autre chanson des sixties ??...
Ce soir-là, Dominique, Hugues et Mimi ont fait dans le classique, Nobody but me, I'm real, Fortune teller, plus quelques chansons de Walking shadows fraîchement sorti, Boy, Algomania, Skin on skin, etc. Tout roulait, la tension montait à mesure que l’électricité investissait les territoires les plus secrets, comme les paupières des ovales-de-cuir - au pays de Nougaro, l’ovalie est la règle - ou l’horloge biologique des noctambules, quand soudain, PLUNKKK !!... plus de jus, la salle est dans le noir, on entend une grosse mouche voler. Non, ce n'est pas une mouche, ce sont les tympans qui décompressent. Un spot blanc éclaire la scène par l’arrière. Dominique marmonne, Hugues et Mimi ne bronchent pas. Plusieurs fois, le courant nourricier revient dans les lampes, mais shunte à nouveau. Quelques-uns sifflent. C'est l'occasion de m'approcher de la scène... trop tard, c'est reparti ! On n'aura pas Sally's eyes. D'ailleurs les trois fois d'avant, ils ne l'ont pas faite. Par contre, Shout est toujours le morceau de choix, celui qu'ils gardent pour le rappel. Comme tout accro-dog qui se respecte, j'adore Shout. Mais dans la salle, combien sont-ils à l'aimer pour les mêmes raisons que moi ? Dix ? Cinq ? Aucun ?... Qu'est-ce que Shout avait - et a toujours - de plus qu'une autre chanson des sixties ??...
MUSIQUE, TOUR, DÉTOUR, DIX CONCERTS [ 6 c ]
En 1962, c'est Joey Dee
& the Starliters qui poussaient le Shout des Isley Brothers
sorti trois ans plus tôt. Une bonne reprise, chaloupée à souhait, avec un bruit
de fond qui évoque l'atmosphère d'un club live. On entend presque les verres
tinter. La version qu'en donnent les Dogs vingt ans plus tard est parfaite. En
fait, c'est la meilleure. Celle des Shangri-Las est bubble gum, celle de Lulu & the Luvers en 65 n'est pas mal, mais blanchie à la chaux du goût anglais.
Non, rien n'atteint la verve inspirée et le beat au cirage noir de Laboubée qui
fait oui... « You know you make
me wanna SHOUT... don't forget to say you will... don't forget to say yeah
yeah,YEAH YEAH... say YOU WILL !!! » Une version Bodiddleyienne,
qui n'est pas sans rappeler ce que doit Hateful
des Clash à l'homme à la guitare aux coins carrés. Puis le shake s'est arrêté
et la lumière est revenue. De deuxième rappel il n’y eut point, car comme chaque chien sait, Shout est le point de non retour, ou si vous préférez, le
point sur le i de il faut y aller maintenant. Les chiots étaient tristes.
Les vieux chiens un peu fatigués. Pas de chiennes, ou très peu. Certains se sont serré la patte en quittant la boite
et chacun est rentré chez soi, dans le Gers, les Pyrénées Atlantiques, les
Landes. Plus loin encore peut-être. Wide and wild is the West.
jeudi 22 août 2013
mardi 20 août 2013
lundi 19 août 2013
FRAGMENTS D'UN MANIFESTE CANIN (36)
J'ai reçu à mon adresse personnelle la lettre d'un lecteur mécontent. Bruno Halb-Wort [ il signe de ce nom, j'en déduis donc qu'il m'autorise à dévoiler son identité ] me dit que je m'écarte de la ligne directrice du manifeste canin, énoncée dans les premiers numéros publiés en septembre 2012. Il en veut pour preuve les quatre dernières publications qui traitent de religion et autres divagations spirituelles sans rapport avec la condition canine. Il me dit, et je le crois, que ces quatre articles ne font pas avancer notre cause et se perdent en de vaines digressions qui le fatiguent. Il ajoute que si je veux me rendre utile à nos semblables - il est lui-même chien parlant issu de chien parlant depuis quatre générations - je devrais plutôt me préoccuper du statut de nos congénères juifs. Sa femme Katia et lui tiennent à ma disposition une documentation sur le sujet, agrémentée d'articles de presse, d'une correspondance avec le CRIF et d'une liste de sympathisants et de militants dévoués. Sa lettre m'a ému. Son écriture est très belle. Je veux parler de la calligraphie, mais c'est un élément déterminant dans l'écriture, vous en conviendrez. Je vais me pencher sur la question qu'il soulève. Je n'aurai pas trop de six jours pour préparer une synthèse en 15 lignes dont vous aurez la primeur lundi prochain. Votre dévoué, DOG ;
vendredi 16 août 2013
La couleur. Mon tracteur est rouge et Keith Richard est blanc. Sinon, ce sont les mêmes. À chaque fois, je crois qu'il [ mon tracteur ou KR ] va serrer, se décomposer, partir en vinaigrette, et chaque fois il [ KR ou mon tracteur ] repart en crachant, en raclant et coui- nant, mais en remplissant sa dure mission, détruire de l'herbe et faire des fausses notes.
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