MUSIQUE, TOUR, DÉTOUR, DIX CONCERTS [ 6 c ]
En 1962, c'est Joey Dee
& the Starliters qui poussaient le Shout des Isley Brothers
sorti trois ans plus tôt. Une bonne reprise, chaloupée à souhait, avec un bruit
de fond qui évoque l'atmosphère d'un club live. On entend presque les verres
tinter. La version qu'en donnent les Dogs vingt ans plus tard est parfaite. En
fait, c'est la meilleure. Celle des Shangri-Las est bubble gum, celle de Lulu & the Luvers en 65 n'est pas mal, mais blanchie à la chaux du goût anglais.
Non, rien n'atteint la verve inspirée et le beat au cirage noir de Laboubée qui
fait oui... « You know you make
me wanna SHOUT... don't forget to say you will... don't forget to say yeah
yeah,YEAH YEAH... say YOU WILL !!! » Une version Bodiddleyienne,
qui n'est pas sans rappeler ce que doit Hateful
des Clash à l'homme à la guitare aux coins carrés. Puis le shake s'est arrêté
et la lumière est revenue. De deuxième rappel il n’y eut point, car comme chaque chien sait, Shout est le point de non retour, ou si vous préférez, le
point sur le i de il faut y aller maintenant. Les chiots étaient tristes.
Les vieux chiens un peu fatigués. Pas de chiennes, ou très peu. Certains se sont serré la patte en quittant la boite
et chacun est rentré chez soi, dans le Gers, les Pyrénées Atlantiques, les
Landes. Plus loin encore peut-être. Wide and wild is the West.
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