vendredi 23 août 2013

MUSIQUE, TOUR, DÉTOUR, DIX CONCERTS  [ 6 b ]

Ce soir-là, Dominique, Hugues et Mimi ont fait dans le classique, Nobody but me, I'm real, Fortune teller, plus quelques chansons de Walking shadows fraîchement sorti, Boy, Algomania, Skin on skin, etc. Tout roulait, la tension montait à mesure que l’électricité investissait les territoires les plus secrets, comme les paupières des ovales-de-cuir - au pays de Nougaro, l’ovalie est la règle - ou l’horloge biologique des noctambules, quand soudain, PLUNKKK !!... plus de jus, la salle est dans le noir, on entend une grosse mouche voler. Non, ce n'est pas une mouche, ce sont les tympans qui décompressent. Un spot blanc éclaire la scène par l’arrière. Dominique marmonne, Hugues et Mimi ne bronchent pas. Plusieurs fois, le courant nourricier revient dans les lampes, mais shunte à nouveau. Quelques-uns sifflent. C'est l'occasion de m'approcher de la scène... trop tard, c'est reparti ! On n'aura pas Sally's eyes. D'ailleurs les trois fois d'avant, ils ne l'ont pas faite. Par contre, Shout est toujours le morceau de choix, celui qu'ils gardent pour le rappel. Comme tout accro-dog qui se respecte, j'adore Shout. Mais dans la salle, combien sont-ils à l'aimer pour les mêmes raisons que moi ? Dix ? Cinq ? Aucun ?... Qu'est-ce que Shout avait - et a toujours - de plus qu'une autre chanson des sixties ??...

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