jeudi 7 novembre 2013

CHRONIQUE D'UN PAUL MAGNÉTIQUE (4)

Il reste deux morceaux. C'est bientôt la fin du voyage. Mais Universal here, everlasting now n'est pas une chanson et Don't stop running est tronquée. Difficile d'en parler. Mais vous avez raison, c'est moi qui ai commencé, il faut donc en finir. Universal... un piano joue, un chien aboie... des oiseaux chantent... les voix et les sons s'agrègent et s'orga-nisent comme ont dû le faire en leur temps les poussières d'étoiles après le big bang, mais ici en cinq minutes seulement, c'est infiniment plus rapide. La batterie accélère le pouls de l'astronaute auditeur et l'emporte dans un trip musical digne de la scène finale de 2001, A SPACE ODYSSEY, quand le regard de Dave se tétanise sous les vibrations et assiste impuissant à l’accélération de l'espace-temps caméléon... puis la pression se dégonfle, comme le brassard lorsque la tension artérielle est mesurée. Le piano reprend, seul. Où sommes nous ?... pas dans la chambre avec la lumière verte... je ne vois pas de lit, ni de fauteuil Louis XV... ni de vieil homme aux rides qui se creusent... au rythme de... son souffle court... je pense au bébé translucide qui tourne dans le ciel noir sur le thème d'Also Sprach Zarathustra... une allégorie ?... Lucy avec les diamants ?... Dieu soit loué, il n'existe aucune réponse, ni avec Stanley Kubrick, ni avec Paul. Et c'est ça qui est bien.

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