vendredi 8 novembre 2013

CHRONIQUE D'UN PAUL MAGNÉTIQUE (5)

Quant à Don't stop, il s'agit d'un retour sur terre, dans la bonne tradition du chaud et froid, car après l'apesanteur de Universal, il nous fallait bien retrouver le plancher des vaches. Drôle de chanson qui commence comme un standard, ou une comptine, ou la reprise d'un titre familier. Au seuil des quatre minutes apparaît un clavecin, puis à 5'55'' à l'afficheur, plus rien. Le silence tel qu'en lui-même, sombre et entêtant comme un rêve absurde qui tourne en boucle dans la semi-conscience du petit matin. Terminé ? Non. Deux minutes plus tard, la musique renaît de ses cendres en un décalage harmonique, un bizarre glissement, une translation aléatoire de... allez je lâche le morceau... SING THIS ALL TOGETHER (SEE WHAT HAPPENS), la reprise controversée qui clôt la première face de THEIR SATANIC MAJESTIES. Débrouillez-vous avec ça, je n'en dirai pas plus, je ne tiens pas à finir dans une cave devant un tribunal populaire, comme Peter Lorre dans M le Maudit. Bye, bye, à bientôt... QUOI ENCORE ?? J'ai oublié les deux premiers titres du CD, Nothing too much et Two magpies ? Mais, chers amis mélomanes, Nothing est un clone de Helter Skelter et Magpies un de Blackbird et en l'état actuel de l'Éthique Artistique Internationale [ A.I.E = ARTISTIC  INTERNATIONAL  ETHICS ], le clonage musical reste un sujet tabou.

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