samedi 4 mai 2013

BODY AND SOUL (3)

7) Rolling Stones : Everybody needs somebody to love : bien meilleure que la version tape à l'œil donnée 15 ans plus tard par les Blues Brothers dans le film éponyme. Un film qui a subi l'érosion des ans et que l'on regarde aujourd'hui d'une paupière lasse, ce qui n'est pas le cas des Rolling Stones de 1965, composant de façon parcimonieuse tout en étayant leur répertoire de quelques solides piliers du Chicago blues.
8) Clash : Somebody get murdered : un fragment noir et or de la fourmilière Sandinista, témoignage modeste mais hautement symbolique du soutien des artistes aux nombreux mouvements révolutionnaires sud-américains. Après la chute de Batista en 1959, déposé par Fidel, Ernesto et ses Compañeros, l'armée américaine, bras armé de la CIA, se porta plus d'une fois au secours des dictateurs de tout poil. On se souvient surtout du dénouement en Bolivie en 1967 et au Chili en 1973, mais il y eut aussi l'embargo au Nicaragua en 1984 après la prise du pouvoir par le FSLN et l'élection de Daniel Ortega. Quant à Joe Strummer, il a incarné la lutte des classes dans la musique populaire, prolétarienne de l'ère Thatcher.
9) Dogs : Nobody but me : la formule magique du power trio avec Hugues à la basse, Dominique à la Rickenbacker et Mimi aux baguettes. Trois dignes héritiers des grandes heures du pub rock de Dr Feelgood et Ducks Deluxe, qui sévissait outre-manche cinq ans plus tôt. Trois brillants brouillons des White Stripes de Jack et Meg White, qui écloront vingt ans plus tard à Detroit, Michigan USA.

10) Et puis il y a le cassis sur la crème glacée : Everybody needs some kind of...

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