jeudi 15 novembre 2012

ALORS RACONTE (2)

En 2008 sort le deuxième CD des Raconteurs, Consolers of the Lonely. La première impression est visuelle. Le clin d’œil à la pochette de Sergent Pepper's Lonely Hearts Club Band est évident, sauf pour ceux qui n'ont pas le sens de l'observation ou qui ne connaissent pas ce disque. De gauche à droite, deux chiens en tenue de parade, aux ordres, puis Jack Lawrence avec son port de basse vintage, Pat Keeler nu tête, sage poulbot sans sa casquette, Jack White en M(atthieu Chedid), Brendan Benson en rocker sudiste et la reine d'Angleterrre, le bandeau sur les yeux, prête à être livrée au peloton d’exécution "because her fascist regime" comme disait Johnny Rotten. Derrière la reine, les roadies et les techniciens. Ouvrons la boîte.
# 1 - Consoler of the lonely : qui Raconteurs ? où Raconteurs ? Moi je ne vois que la White poussière qui poudroie sur la White road qui roue droit
# 2 - Salute your solution : j'ai pas bien compris l'énoncé du problème
# 3 - You don't understand me : plus de piano, moins de guitare, des vocaux léchés... ça sent bon le cocktail maison, les bons plans de brother Jack pour nous faire voyager dans l'univers fini de notre living room... mais qu'est-ce que c'est que ce piano à une minute de la fin... woke up, fell out of b.., dragged a c... across my h... ??
# 4 - Old enough : de la country, des violons, du banjo, des bagpipes, et nous voilà en pleine cambrousse, dans un chemin de traverse qui va nous envoyer dans le décor, enfin dans l'envers du décor, c'est ça qui est bien, non ?
# 5 - The switch and the spur : une pépite qui éclipse le pâle soleil du système du même nom, une boule de gros son qui éclate, étincelante comme Ring of fire par Johnny Cash, émouvante comme June Carter, sa country folk singer et songwriter de femme. Totale réussite. Magnifique !
# 6 - Hold up : une concession aux goûts de la ménagère grunge de moins de 45 ans
# 7 - Top yourself : n° 7 de 14, une place de choix dans tout grand LP, la dernière chanson de la face 1. How you gonna top yourself when there is nobody else, how you gonna do it by yourself cause I'm not gonna be here to help you (voir notre édition du 10 novembre)

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