lundi 16 juillet 2012

7) Weep themselves to sleep : Fender print, piano droit et dramaturgie, l'ébauche d'une mini symphonie du "nouveau" Nouveau Monde. Idéal pour ouvrir la face 2. N.B. je sais, il n'y a qu'une face sur un CD, mais si ça me fait plaisir et que ça ne vous fait pas de mal...
8) I'm shakin' : une chanson écrite par Rudy Toombs pour Little Willie John en 1959. Dernière corne de brume avant le grand large. Pas une once de piano ; ça fait tout drôle mais on sent confusément qu'on repiquerait volontiers si...
9) Trash tongue talker : si Jacques Blanc n'avait pas fait le rêve d'être transformé en un Jerry Lee Lewis borderline, à l'orée du 21ème siècle. Et voilà une ration de boogie tout frais sorti du pis rebondi de la vache américaine
10) Hip (eponymous) poor boy : ça démarre comme une nursery rhyme, ça continue en tour de manège et quand c'est fini ça recommence
11) I guess I should go to sleep : très bel intermède country rock avant...
12) On and on and on : une révélation. It's the beginning... of a new age... comme chantait Doug Yule au printemps de 1970. Passées les trente premières secondes interrogatives, la ligne de basse qui introduit le chorus de piano a plus à voir avec Cecil McBee préparant l'entrée de Keith Jarrett sur la scène de Monterey qu'avec les Raconteurs. C'est l'avantage avec JW, on ne sait jamais vraiment où on va atterrir. C'est le cas ici. On peut jouer et rejouer ce morceau... On and on and on... On ne s'en lasse pas  
13) Take me with you when you go : un autre sommet, le dernier puisque c'est la fin. Garder les meilleurs morceaux pour la fin est la marque des grands. Tel Kevin Rowland remisant Geno et There there my dear en bout de piste sur SEARCHING FOR THE YOUNG SOUL REBELS, Jack White nous refait le coup avec Take me with you. L'exposition du thème au piano "à la Dave Brubeck" vous transporte dans un environnement qui n'a de rock que le générique, que l'habitude. Envolée l'étiquette, oubliés le décor morbide et les oiseaux de proie, vous êtes dans la Musique Pure, celle qui n'a besoin de personne pour en être Une. Une apothéose !

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