dimanche 30 novembre 2014
jeudi 27 novembre 2014
mercredi 26 novembre 2014
lundi 24 novembre 2014
vendredi 21 novembre 2014
on reconnait le johnny ali "D" à ce qu'il ose tout quand il a rien à smet're... "je veux te graver dans ma vie" aurait dû l'envoyer à l'ombre pour atteinte à la dignité de la prosodie... en fait ce fut un laisser-pisser pour la suite de sa carrière qui fut longue et semée de pets atroces... plus familier sous nos latitudes, le christophe maé se reproduit comme un lapin de garenne grâce à sa faculté, sa facilité, son don inné de se singer lui-même, comme un clown qui se regarde dans une glace... à son corps défendant, il doit se dire que le mick jagger et le pop iggy le font bien et donc pourquoi pas lui... attends vingt ans mon gars... et puis il y a le bruel guigui qui se paye une petite coquetterie en essayant le jean slim 36 de "life on mars"... chacun ses rêves OK, mais pitié, pas devant un public payant... bon dieu de toutes les races, nous vivons un temps bien singulier... reviens sur cet ordre idiot !
mercredi 19 novembre 2014
mardi 18 novembre 2014
lundi 17 novembre 2014
Droopy Owen Goldman à : Caisse d'Assurance Retraite
9, rue Rosa Luxemburg et de Santé au Travail
51307 Vitrify-le-François 1, rue de l'Arbalète
51100 Reims
51100 Reims
Vitrify, le 15 novembre 2014
Chère Caisse,
Chère Caisse,
Je veux te soumettre une question qui me préoccupe depuis quelques temps.
Tu me verses chaque 10 du mois une somme tout à fait raisonnable et qui me
réconforte sur le savoir-vivre en société. En effet, même si j'ai cotisé pendant
trente-sept ans pour être à l'abri du besoin le moment venu, rien ne t'obligeait
à tenir cette promesse que certains avaient bien imprudemment faite au nom
du sacrosaint modèle social français, à savoir le paiement d'une rente à vie.
Je ne te remercierai jamais assez pour cette parole honorée et si peu remise
en cause, sauf sur des détails. Malgré tout, un doute subsiste dans mon esprit :
ton versement du 10 est-il fait à terme échu ou à échoir ? Tu me diras que cela
importe peu et que quand je décéderai, ni moi ni mes héritiers ne nous soucie-
rons de cet aspect des choses. Il n'en est pas moins vrai que ta réponse à ma
question donnera un sens différent, voire contradictoire, à cette marque d'intérêt
que représente le versement de ma pension. Je m'explique : si tu me payes à
terme échu, cela veut dire en quelque sorte que tu exiges de ma part une preuve
de vie, alors que si c'est à terme à échoir, je l’interpréterai comme une invitation
à poursuivre, un chant d'espoir si je puis dire. Je ne te cache pas que cette der-
nière proposition me ravirait, alors que la première me laisserait un petit spleen,
mais si c'est le cas, je ne t'en voudrai pas pour autant car tu le sais, je suis de
nature mélancolique.
Je te laisse, Caisse adorée. En espérant que je ne t'ai pas ennuyée avec mes
états d'âme, j'attends de tes nouvelles impatiemment.
Je t'envoie un gros poutou sur tes gigas et tes nanos,
Ton fidèle assujetti,
D.O.Goldman
Tu me verses chaque 10 du mois une somme tout à fait raisonnable et qui me
réconforte sur le savoir-vivre en société. En effet, même si j'ai cotisé pendant
trente-sept ans pour être à l'abri du besoin le moment venu, rien ne t'obligeait
à tenir cette promesse que certains avaient bien imprudemment faite au nom
du sacrosaint modèle social français, à savoir le paiement d'une rente à vie.
Je ne te remercierai jamais assez pour cette parole honorée et si peu remise
en cause, sauf sur des détails. Malgré tout, un doute subsiste dans mon esprit :
ton versement du 10 est-il fait à terme échu ou à échoir ? Tu me diras que cela
importe peu et que quand je décéderai, ni moi ni mes héritiers ne nous soucie-
rons de cet aspect des choses. Il n'en est pas moins vrai que ta réponse à ma
question donnera un sens différent, voire contradictoire, à cette marque d'intérêt
que représente le versement de ma pension. Je m'explique : si tu me payes à
terme échu, cela veut dire en quelque sorte que tu exiges de ma part une preuve
de vie, alors que si c'est à terme à échoir, je l’interpréterai comme une invitation
à poursuivre, un chant d'espoir si je puis dire. Je ne te cache pas que cette der-
nière proposition me ravirait, alors que la première me laisserait un petit spleen,
mais si c'est le cas, je ne t'en voudrai pas pour autant car tu le sais, je suis de
nature mélancolique.
Je te laisse, Caisse adorée. En espérant que je ne t'ai pas ennuyée avec mes
états d'âme, j'attends de tes nouvelles impatiemment.
Je t'envoie un gros poutou sur tes gigas et tes nanos,
Ton fidèle assujetti,
D.O.Goldman
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