dimanche 21 mars 2021

THE K7 WEEK-END  (4)

14- Adrian Belew, Twang bar king : un album qui commence avec une reprise de I'm down, cette chanson de Paul McCartney, face B de Help, jouée au Shea Stadium dans un état de jubilation mémorable, ne peut pas être assimilé au reste de la production musicale. C'est un disque "différent", donc intéressant. Et mis à part ce I'm down qui me va droit au cœur, quoi d'autre ? Eh bien, un patchwork de jazz rock, teinté d'orientalisme, assez proche de ce qui sortait du cerveau fertile de Frank Zappa. Un peu déjanté, assez inspiré, avec une belle chanson aux accents dylanesques, the rail song.
P.S. À Lyon en 1978, AB était-il sur scène avec David Bowie ? C'est possible, probable. Auquel cas, je l'ai vu sans le savoir. Je vais regarder mes diapos du concert et peut-être l'apercevoir, quelque part derrière le Thin White Duke...
 
15- The Alan Parsons Project, Stereotomy : encore une surprise. Je découvre ces musiciens dont je ne sais absolument rien. À la première écoute, ce sont de bonnes vibrations, des accents de Sting dans la voix de Chris Rainbow, l'un des quatre(!) chanteurs qui se partagent le poste, quelques effluves de Queen dans les arrangements. Oui j'ai bien dit QUEEN, le groupe de Freddie Mercury, Brian May et Roger Taylor, je deacon pas. Suis-je sous l'influence de substances prohibées? Non, je le jure. Quoique, une chanson intitulée Beaujolais et une autre Where's the walrus ne sont-elles pas de nature à vous mettre dans un état second ? Ce n'est pas exclu. Je vais remettre la cassette dans le tiroir, presser sur PLAY et les vapeurs violettes vont se dissiper

16- Black Sabbath, Tyr : Encore un groupe polymorphe, avec des ramifications dans tous les coins, comme Atomic Rooster. Pour ceux qui en sont restés à Paranoïd, faut y aller franco. Face 1 : le premier morceau fait pencher la balance du côté d'un rock FM "surproduit avec synthés" si ce raccourci a un sens, mais dès le deuxième, on replonge des deux oreilles dans un hard rock stéréotypé avec tous les clichés du genre. Face 2 : idem, les vocaux, la guitare et la batterie passent en revue la panoplie complète du parfait petit hard rocker. Tony Iommi qui roule me casse les boules, comme dirait Florent. Je comprends que la compagnie de Ian Anderson ne lui ait pas convenu... en 1968. Voilà. Cette K7 était la dernière du lot. Fin de mon K7WE. Ce fut un moment agréable, je renouvellerai ce genre d'expérience, avec des vinyles. Il y en a des centaines, des milliers, qui ne demandent que ça, qu'on leur passe une aiguille au fond du sillon

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