THE K7 WEEK-END (4)
14-
Adrian Belew, Twang bar king : un album qui commence avec une reprise
de I'm down, cette chanson de Paul McCartney, face B de Help, jouée au
Shea Stadium dans un état de jubilation mémorable, ne peut pas être
assimilé au reste de la production musicale. C'est un disque
"différent", donc intéressant. Et mis à part ce I'm down qui me va droit
au cœur, quoi d'autre ? Eh bien, un patchwork de jazz rock, teinté
d'orientalisme, assez proche de ce qui sortait du cerveau fertile de
Frank Zappa. Un peu déjanté, assez inspiré, avec une belle chanson aux
accents dylanesques, the rail song.
P.S.
À Lyon en 1978, AB était-il sur scène avec David Bowie ? C'est possible, probable. Auquel cas, je l'ai vu sans le savoir. Je vais
regarder mes diapos du concert et peut-être l'apercevoir, quelque part
derrière le Thin White Duke...
15- The Alan Parsons
Project, Stereotomy : encore une surprise. Je découvre ces musiciens dont je ne sais absolument rien. À la première
écoute, ce sont de bonnes vibrations, des accents de Sting dans la voix
de Chris Rainbow, l'un des quatre(!) chanteurs qui se partagent le
poste, quelques effluves de Queen dans les arrangements. Oui j'ai bien
dit QUEEN, le groupe de Freddie Mercury, Brian May et Roger Taylor, je
deacon pas. Suis-je sous l'influence de substances prohibées? Non, je le
jure. Quoique, une chanson intitulée Beaujolais et une autre Where's
the walrus ne sont-elles pas de nature à vous mettre dans un état
second ? Ce n'est pas exclu. Je vais remettre la cassette dans le tiroir, presser sur PLAY et les vapeurs violettes vont se dissiper
16-
Black Sabbath, Tyr : Encore un groupe polymorphe, avec des
ramifications dans tous les coins, comme Atomic Rooster. Pour ceux qui
en sont restés à Paranoïd, faut y aller franco. Face 1 : le premier
morceau fait pencher la balance du côté d'un rock FM "surproduit avec synthés" si ce raccourci a un sens, mais dès le
deuxième, on replonge des deux oreilles dans un hard rock stéréotypé
avec tous les clichés du genre. Face 2 : idem, les vocaux, la guitare et
la batterie passent en revue la panoplie complète du parfait petit hard
rocker. Tony Iommi qui roule me casse les boules, comme dirait Florent. Je comprends que la compagnie de Ian Anderson ne lui ait pas
convenu... en 1968. Voilà. Cette K7 était la dernière du lot.
Fin de mon K7WE. Ce fut un moment agréable, je renouvellerai ce genre d'expérience, avec des vinyles. Il y en a des
centaines, des milliers, qui ne demandent que ça, qu'on leur passe une
aiguille au fond du sillon
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire