vendredi 11 septembre 2020

Assistance clairsemée et bon enfant mercredi soir pour le retour du public (masqué) à Pierre-Coulon. Un match un peu fou. Jusqu'à la moitié du QT4, l'écart a varié entre 1 et 4 points, avec de nombreuses égalités. Autour de la 36ème minute, le tableau affichait pour la première fois un écart significatif 84-76, puis 91-80 deux minutes plus tard. C'est là qu'on a entrevu la possibilité d'une victoire face à une belle équipe de Saint-Vallier, vaillante, brillante avec Pellin, Suka-Umu, Tortosa, j'en passe et des tout aussi bons.
Côté thermal, on distingue aisément deux groupes, les anciens et les nouveaux.
Parmi les anciens, le rendement est faiblard. Bronchard à la peine, surtout physiquement, Denave peu affûté, sa patte gauche encore un peu... gauche. Seuls les pivots tiennent leur rang, Mo Koné vieux renard à qui on ne la fait pas et Serge Mourtala en progrès, qui monte en puissance, un félin filiforme oui, mais un grand chat qui peut griffer, preuve cette claquette rageuse sur un shoot d'Aboudou qui avait pris l'arceau.
Alors Aboudou justement, il m'a fait bonne impression. J'ai retrouvé le joueur volontaire du mois de mars qui, à peine arrivé, se jetait dans le combat, allant parfois un peu trop loin... dans ses commentaires adressés aux arbitres. Hier soir, il s'est bien tenu.
Concernant les nouveaux, c'est la bonne surprise; une bonne cuvée à mon avis, mais bien sûr il est trop tôt pour se faire une idée précise de son potentiel.
Les quatre recrues ont brillé pour leur première, à des degrés différents.
En Ceci-Diop j'ai vu un roc sur lequel l'équipe va s'appuyer. On le verra vite.
Johan Lofberg est une fine gâchette mais pas seulement, capable de rivaliser d'adresse avec un Denave des grands soirs. Plus jeune, plus frais physiquement et moins irritable que notre cher David. On verra si j'ai raison ou si je prends mes rêves pour une réalité.
Batemon, un petit meneur monté sur ressorts, une pile électrique, un poulain qui détale au nez et à la barbe de la défense adverse, qui était dissuasive hier soir. Un bon shoot à 7m, un drive louvoyant, classique mais efficace, une morphologie et une vision du jeu qui rappelle celle de Dustin Ware. Va remplacer avantageusement Arthur Rozenfeld.
Mais alors que dire de Samir Gbetkom Bikantchou (comment va-t-on l'appeler?) Teigneux en défense et en contre comme l'étaient El Amrani et Bengaber, rapide comme l'éclair (remember N'Gouama), prenant des tampons mais sans en être ni affecté, ni amoindri (n'est-ce pas Arthur?), etc, etc... je pense qu'il va en surprendre plus d'un. C'est une perle, un petit diamant à tailler doucement. Pourquoi ne l'ont-ils pas gardé à Gries ? Mystère.
Voilà, c'était Droopy Goldman, en léger différé du Palais des Sports Pierre-Coulon, à vous les studios de Cassis Lejay Lagoute !
P.S. j'ai oublié de dire un mot de la prestation de Mamadou Guissé, 18 ans, sorti du banc, et qui a dû jouer 3 minutes la saison dernière. À l'évidence, en gros progrès. À suivre.

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