mardi 5 mai 2020

Le sphinx. C'est comme ça qu'on l'appelait à Saint-Étienne. Cette belle chevelure rousse, crépue, dénotait complètement dans les années 60, peuplées de sportifs aux cheveux courts, bien dégagé derrière les oreilles. Par la suite, son volume capillaire a prospéré, jusqu'à tendre vers la coupe afro de Billy Preston, le bon génie des Beatles en fin de parcours, fidèle serviteur des Rolling Stones au sommet de leur gloire, mort à 60 ans. Aujourd'hui c'est Robert Herbin, un grand artiste du foot hexagonal. Il a contribué à jeter les ponts entre l'ère Kopa-Fontaine1958 et Platini-Zidane. Nous, baby boomers joueurs de foot du jeudi après-midi, ne l'oublierons pas.

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