dimanche 22 juillet 2018

Aussi loin que ma mémoire darde son œil de verre dépoli, je m'aperçois que j'ai autant de bons souvenirs avec le football italien qu'avec le foot français. Dans les années 50 et 60, Raymond Kopa, Fontaine bien sûr, oui mais Piantoni, Colonna, la Corse, la grande bleue. Et puis n'appelait-on pas Fontaine Justo et non Just ? Plus tard Michel Platini est arrivé, encore un avec un grand-père italien. Entre Justo et Platoche, il y eut le mondial 1970. Au lycée, ils ne juraient que par Pelé, Jairzinho, Rivelino. C'est à peine si j'osais (pré)dire qu'en finale, il y aurait du monde en face avec Riva, Rivera, Prati, etc. Le sacre brésilien me fit perdre la face. 4-1, je trouvais qu'une telle fessée était disproportionnée. Depuis bien sûr, j'ai appris à apprécier la diversité du génie peléien, mais mon penchant pour les artistes italiens du ballon se maintint durant les 70's. Il faut dire qu'ils ne croisèrent que rarement le chemin de l'équipe de France. En 1982, ils prirent leur revanche en privant le Brésil de demi-finale, 3 buts de Rossi, net et sans bavure. Mais cette finale Italie-France que nous appelions tous de nos vœux fut enterrée par Herr Schumacher et ses teutons flingueurs. Hélas, j'aurais tant voulu voir Platini et les siens défier ces fiers transalpins. Le cinglant 3-1 infligé par les Azzurri aux Allemands me mit du baume au cœur. Arrivederci !

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