mardi 24 juillet 2018

Après avoir cousu en 1982 la troisième étoile sur leur maillot, les Azzurri durent attendre 2006 pour décrocher la quatrième. En face, les Bleus de Zinedine Zinade. Grosse affaire. Flashback : le 3 juillet 1998 au Stade de France, Di Biagio catapultait son tir au but sur la transversale de Barthez et par la même occasion, les Français en demi-finale. Pire, deux ans plus tard en finale de l'Euro, David Trezeguet ôtait des mains italiennes la coupe de champagne qu'ils portaient - prématurément, imprudemment - à leurs lèvres. C'est dire l'esprit qui présidait à cette finale du Mondial 2006. Ce 9 juillet à Berlin, les forces en présence se neutralisent. Tout va se jouer sur un coup de dés, ou plutôt un coup de boule. MateraZZi est l'homme du match. Il provoque le penalty sur Malouda, transformé par ZZ. Puis il marque le but italien. Enfin, il parle, mal, mais pas à l'arbitre, au meilleur joueur adverse et du monde by the way. Ce comportement n'étant pas répréhensible, il contraint ainsi son adversaire à sortir de son match. Exit Zidane. Sans lui, ça va être plus facile, se dit Marco. La fin du match lui donne raison. Ironie du sort, lors de la séance de TAB, c'est Trezeguet, star de la Juve, qui fracasse la barre et les derniers espoirs français. Glorieuse hein certitude dello sport. Les Italiens sont champions. Azzuri, Bleus, la même couleur??

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