FRAGMENTS D'UN MANIFESTE CANIN (35)
Excusez-moi.
J'ai coupé court lors du précédent fragment. Au sens propre : j'avais
atteint la limite des 15 lignes et je m’astreins à
ne plus dépasser cette taille. Quid des alter ego évoqués dans le # 34 ? À vrai dire, j'ai deux alter ego. Natch et Y'ug. L'idée de
pardon est sans objet avec eux, tout comme celle d'offense. On ne s'est
pas vus assez souvent, ni assez longtemps pour entrer dans ce manège
infernal. Étant situé au point focal de nos trois identités, je garde
par-devers moi leur part de lumière pour atténuer ma part d'ombre. Exit
le pardon que je dois m'accorder à moi-même. La question est réglée. P.S. Comme souvent, c'est une émotion
musicale qui m'a ramené sur le terrain du pardon. C'est en écoutant Ob-la-di ob-la-da que je me suis souvenu que John avait traité de "merde" cette chanson écrite par Paul. Et aussi la remarque de Keith Richard* questionné sur l'album blanc,
moins violente en apparence, mais beaucoup plus acerbe qu'il n'y paraît : « sur trente chansons, il y en a cinq bonnes ». Mais que viennent faire ces histoires futiles dans ce fragment consacré au
pardon ? Je ne sais pas. La blessure ressentie n'est pas propor-tionnelle à la violence apparente. J'ai pardonné à John = il a changé
le cours de ma vie. Pour Keith, ça m'amuse d'imaginer la réponse qu'il
ferait aujourd'hui à la même question !
* voir notre édition du 29 janvier 2013
* voir notre édition du 29 janvier 2013
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