vendredi 8 mars 2013

BREF SI TONTON EN AVAIT PAS EU, ON L'AURAIT APPELÉ TATA, MAIS DIEU MERCI ON N' A PAS EU BESOIN DE RECOURIR À CES EXTRÉMITÉS !

C'est À l'ombre des maris qui clôt ce vol. XI. « Ne jetez pas la pierre à la femme adultère, je suis derrière ». Tout un programme malgré tout. Désormais, Georges aura son Olympe dans le dos. Bien sûr, il l'aura à nouveau devant lui chaque fois qu'il fera demi-tour, mais ne jouons pas sur les mots. Pas avec lui. En 1973, la tournée au Royaume-Uni fera l'objet d'un album confidentiel, suffisamment pour que je ne l'aie jamais vu. Puis en 1976, ce seront les "Nouvelles chansons". Nouvelles, certes elles le sont, plus ou moins. La veine et la verve sont toujours là, mais un ton en dessous. La courbe s'est infléchie. La pente est faible, mais descendante. Rien n'approchera plus le génie des trois disques précé-dents, qui, la moitié d'une vie humaine après, soufflent toujours leur brise vivifiante sur nos visages tannés, tel un petit mistral pressé d'atteindre le golfe du Lion. Sur les quatorze chansons, j'en ai gardé sept. Les ricochets, Le modeste, Don Juan, Les casseuses, Cupidon s'en fout, Histoire de faussaire et Mélanie la scandaleuse pour finir. C'est peu pour un disque de Brassens. Cinq ans plus tard, tonton Georges casse sa pipe. Contrairement à ce que chantait Jim Morrison - I can't see your face in my mind - l'image de son visage est encore très présente dans mon esprit. Quant à sa pipe, elle fume encore.

Aucun commentaire:

Enregistrer un commentaire