dimanche 25 mars 2012

ÉLÉPHANT (1) : la trompe

The White Stripes... Elephant... XLCD 162... track1/side1 + track2/side1... seven nation army + black math... Qui n'a pas fait le lien instantanément avec l'accroche de LZ IV : black dog + rock and roll ? Les moins de 30 ans en 2003, et encore, pas tous ! Une bien belle réussite dans l'impact et dans le son quand on réalise que derrière ça, il y a une bande de musiciens au nombre de... deux, dont un brin de femme qui a plus l'air d'une première communiante que d'une égérie rock and roll. De toutes façons, une pareille entame vous engage, vous OBLIGE à aller plus avant, pour voir ce qu'il y a au-delà de ce mur de son. Au tournant du troisième morceau (et c'est un passage délicat, après deux avalanches pareilles), on n'est nullement déçu par there's no home for you here et I just don't know what to do with myself, qui forment une suite parfaite dans la forme (mid tempo, avec alternance de passages heavy et soft) et dans le fond (mélodique plus que rythmique). I just don't know... une composition de Burt Bacharach et Hal David que Dusty Springfield conduisit au succès en 1964. Je ne connaissais pas cette chanson, mais les époux White l'ont considérablement relookée. Plus que ça, elle en est une autre. Difficile d'imaginer la version originale avec les arrangements en vogue dans la variété internationale et les musiques de films des années 60. Question à zéro euro trente : pourquoi Jack et Meg White ont-ils choisi celle-ci ? Pourquoi pas what's new Pussycat ? du même tandem Bacharach/David, un hit mondial fin 65 par Tom Jones ?... bah, une prochaine fois, peut-être... ça serait quand même du lourd, what's new Pussycat ? par The White Stripes !... # 6 et # 7 : deux ballades qui font un peu baisser la tension, la première I want to be the boy to warm your mother's heart est jouée au piano et pourrait être glissée entre deux plages de LET IT BLEED sans que cela paraisse incongru. La seconde you've got her in your pocket, guitare acoustique et ambiance STICKY FINGERS, est vraiment une réussite, une sorte de pensée positive qui serait l'antidote à sister morphine. Encore et toujours dans l'esprit des Rolling Stones de 1971, et pour clore cet intermède de mi-CD, on a droit à ball and biscuit, une petite gâterie électrique, le plus long morceau du disque avec plus de sept minutes au compteur.

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